DSpace Collection:
https://hdl.handle.net/20.500.12177/155
2023-10-17T05:31:48ZImpact des pratiques agricoles (rotation, fertilisation et labour) sur la dynamique de la microfaune et la macrofaune du sol sous culture de sorgho et de niébé au Centre Ouest du Burkina Faso
https://hdl.handle.net/20.500.12177/10690
Title: Impact des pratiques agricoles (rotation, fertilisation et labour) sur la dynamique de la microfaune et la macrofaune du sol sous culture de sorgho et de niébé au Centre Ouest du Burkina Faso
Authors: Traoré, Mamoudou2012-07-23T00:00:00ZDynamique des élevages porcins et amélioration de la production en zone urbaine et périurbaine de N’Djaména (Tchad)
https://hdl.handle.net/20.500.12177/9711
Title: Dynamique des élevages porcins et amélioration de la production en zone urbaine et périurbaine de N’Djaména (Tchad)
Authors: Mopaté Logténé, Youssouf2008-02-09T00:00:00ZBiologie et écologie de la reproduction sexuée d’une Caesalpinioideae (Leguminoseae): Piliostigma reticulatum (D.C.) Hochst.
https://hdl.handle.net/20.500.12177/3047
Title: Biologie et écologie de la reproduction sexuée d’une Caesalpinioideae (Leguminoseae): Piliostigma reticulatum (D.C.) Hochst.
Authors: Dao, Madjélia Cangrè Ebou
Abstract: Piliostigma reticulatum (D. C.) Hochst est une espèce dioïque dont les gousses
principalement fourragères, sont commercialisées par les populations rurales. Cependant, la productivité des arbres et la qualité des gousses sont insuffisantes. L’étude de la forme de dioecie de l’espèce, l’organisation spatiale des mâles et femelles, le sexe-ratio dans la population, le dimorphisme sexuel des individus, l’entomofaune florale et la productivité des arbres est menée dans la population de Budtenga en zone Nord soudanienne du Burkina Faso pour mieux comprendre les mécanismes biologiques et écologiques responsables de la faible
fructification de l’espèce.
Les résultats de l’étude de la dioecie ont montré la présence, d’individus à fleurs dites femelles présentant des ovaires bien développés contenant en moyenne 49 ovules, des stigmates globuleux et des étamines atrophiées sous forme de staminodes dépourvues de grains de pollen viables in vitro d’une part et d’autre part des individus à fleurs dites mâles avec des pistils à ovaire réduit, des stigmates allongés et des étamines bien développées dont les anthères contiennent des grains de pollen viables in vitro. La population de Budtenga est
constituée d’individus morphologiquement hermaphrodites dont les uns assurent la fonction mâle et les autres, la fonction femelle. Il existe un dimorphisme sexuel entre mâles et femelles par rapport à la morphologie du houppier des individus, au déroulement de la floraison des individus et à l’intensité de floraison. Le sexe ratio est en faveur des femelles dans la population mais il existe des zones où la proportion de mâles et de femelles est dans un rapport de parité (égale à 50%). La fleur de P. reticulatum est visitée par 31 familles d’insectes appartenant à 10 ordres. Characxes epijasius (Nymphalidae), Eristalis sp. (Syrphidae), Apis mellifera (Apidae), Amophilla sp (Sphecidae) et Sceliphron distillatorium (Sphecidae) sont les pollinisateurs de P. reticulatum. Apis mellifera est la seule espèce qui visite permanemment les fleurs du début à la fin de la floraison et du matin de 6h à 18h le soir. Les résultats ont permis d’évaluer la production moyenne de gousses d’un individu à 16,5 kg ± 3,33 SE et le poids moyen d’une graine à 0,1045 g ± 0,0018 SE. L’étude de la répartition spatiale des individus mâles et femelles dans la population montre un regroupement sous
forme d’agrégats dont les distances minimales entre la femelle et le mâle le plus proche varient entre 1,2 à 15 m. Plus les mâles sont plus proches des femelles moins est la production des arbres. Le taux moyen d’avortement des graines par arbre est estimé à 40% et celui de la prédation à 10%. L’étude a montré que le parasitisme des gousses et des graines est principalement dû aux insectes parasites tels que Caryedon serratus (Bruchidae) et Lepidochrysops quassi (Lycaenidae). La forte proportion d’avortement des graines s’explique
par le comportement de Apis mellifera, un des plus fréquents et permanents pollinisateurs qui dissémine plus de l’auto pollen sur une espèce supposée allogame. Les programmes d’aménagement doivent intégrer le sexe ratio et la répartition spatiale des mâles et des femelles dans leurs plans de gestion des populations naturelles pour assurer le succès de la fructification chez P. reticulatum.2012-05-30T00:00:00ZDynamique des élevages porcins et amélioration de la production en zones urbaine et périurbaine de N’Djaména (Tchad)
https://hdl.handle.net/20.500.12177/3046
Title: Dynamique des élevages porcins et amélioration de la production en zones urbaine et périurbaine de N’Djaména (Tchad)
Authors: Mopaté Logténé, Youssouf
Abstract: Un développement de la production porcine a été observé à N’Djaména et sa périphérie ces dernières décennies. Pour cerner cet essor et proposer un développement cohérent, une analyse de la dynamique et du fonctionnement amont et aval des élevages a été faite. L’étude a visité l’état de la production passée, mené des enquêtes et des entretiens pour caractériser les différents segments de la filière, réalisé des observations continues pour mesurer les
paramètres de production, la productivité pondérale avec des rations améliorées à base de son de riz et de résidus d’alcool et l’essor de la consommation.
Les résultats montrent que le porc a été introduit au Tchad en 1918. La production de viande porcine a été surtout assurée par les fermes privées modernes jusqu’aux années 1960. Les autochtones ont pris la relève en élevage traditionnel, pour atteindre une production record de 17 710 abattages dans la décennie 1970. La zone compte 1 234 élevages de porcs dont 70% basés en ville contre 30% en zone périurbaine. Les porciculteurs âgés en moyenne de 43,8 ±
13,7 ans ont été des producteurs (52%), salariés (24%), petits commerçants, ouvriers, manoeuvres et artisans (11%), étudiants et élèves (9%) et retraités (4%). La majorité des élevages urbains (78%) et périphériques (56%) ont été créés au début de la décennie 2000.
Chez 87% des éleveurs, l’achat a été le principal mode de constitution de troupeau. Les effectifs ont été de 17 882 porcs dont 66% en ville et 20% du cheptel urbain ont été des reproductrices. La productivité numérique a été de 13 porcelets /truie/an avec 1,9 misesbas/an. Les pertes de 1 350 têtes/an dont 55% liées à la conduite et 45% aux vols ont pénalisé la production. Les marges brutes par an des éleveurs ont été de 247 800 F en ville et 123 600 F à la périphérie. Les déchets de cuisine (636 kg/j), les sons de céréales (1/3 des 66,8 t/j), les
drêches industrielles (2 200 t/an) et artisanales (713 t/an) et les résidus d’alcool indigène (2 809 hl/an) ont été les sous-produits mobilisables pour la production. Des gains moyens quotidiens de 59 g/jour dans le lot témoin, de 142 g dans le lot A et 233 g dans le lot B avec des régimes améliorés ont été obtenus en 90 jours. La prévalence de cysticercose dans les élevages urbains a été de 9,7%. Celle à l’abattoir de 4% a occasionné des pertes estimées à 532 000 F/an. En 2 ans, l’offre moyenne a été de 7 360 porcs abattus soit 273,6 t dont 80% par
la ville. La viande frite et les brochettes ont été les produits transformés innovants
consommés en hors-foyer. La consommation a été de 0,40 kg/hab./an de viande carcasse et 0,52 kg avec les abats. La marge brute des commerçants a été de 7 220 F/porc et celle des transformateurs de 4 200 F/carcasse.
La production assure des fonctions nutritionnelles, socio-économiques, lutte contre la pauvreté et le chômage. Au regard du système d’élevage actuel et des contraintes identifiées, la production ne répondra à long terme à la demande liée à l’urbanisation et à l’amélioration de revenus que par des interventions appropriées pour accroître la productivité.2008-02-09T00:00:00Z