DSpace Collection:
https://hdl.handle.net/20.500.12177/3735
2024-03-28T19:25:58ZÉquité du traitement en fonction des hommes et femmes dans le trachome au Sénégal
https://hdl.handle.net/20.500.12177/11410
Title: Équité du traitement en fonction des hommes et femmes dans le trachome au Sénégal
Authors: Luabeya, Ruth
Abstract: Introduction : Le trachome est la première cause de cécité infectieuse dans le monde, causé par la bactérie Chlamydia trachomatis. Il est qualifié de maladie des pauvres, la transmission se fait au contact des mains, serviettes et des doigts souillés, ainsi que par l'intermédiaire des mouches. Deux groupes de population en sont la cible (les enfants et la femme). Le contrôle du trachome se fait par la chirurgie, les antibiotiques, le nettoyage du visage et le changement de l’environnement (CHANCE). Les femmes étant plus à risque de développer le trachome cécitant, cette étude a évalué l’équité du traitement en fonction de 2 sexes dans le district de Mékhé au Sénégal.
Méthodologie : Nous avons utilisé la méthode descriptive mixte, basée sur l’analyse
secondaire des données de surveillance du trachome, et les entretiens individuels avec les femmes opérées en 2022. Les analyses descriptives ont été utilisées pour les variables quantitatives et l’analyse sémantique pour les variables qualitatives.
Résultats : Du 24 au 27 octobre 2022, Cinq cent deux (502) personnes ont été diagnostiquées du trichiasis dont 79% ont subi la chirurgie par la méthode de trabut, 6% traité par épilation et 14% de refus pour ces deux méthodes de traitement énuméré. Parmi les personnes opérées, 74% était de sexe féminin, 65 % étaient porteurs d’un trichiasis majeur. L’âge moyen était de 58 ans. Les raisons de retard de traitement chirurgical évoqués par les participantes étaient le manque de connaissance de la maladie et ou du traitement associé à la peur de subir un traitement chirurgical. Et pendant ce temps, elles se prenaient en charge au moyen
d’une pince à épiler les cils ou d’un traitement traditionnel/religieux.
Les rendez-vous postopératoires avant le troisième mois étaient effectifs à environs 95%. 30% avaient manquées le dernier rendez-vous, 93% des absents étaient de sexe féminin. Les raisons évoquées étaient le manque d’information et le voyage pour une autre ville pour se faire aider après l’intervention chirurgicale.
Conclusion : Le trichiasis est le stade avancé du trachome. C’est la forme cécitante qui précède l’opacité cornéenne. Tôt la maladie est prise en charge, mieux le malade préserve la totalité de la vision. La persistance du trichiasis au-dessus du seuil d`élimination dans la région de Mekhé chez la femme est due à la peur de subir l`intervention et le manque de connaissance sur la maladie et le traitement chirurgical. La sensibilisation et l’éducation pourraient aider à atteindre la cible pour arriver à l’élimination (prévalence du trichiasis trachomateux (TT) « inconnu du système de santé » <1 cas pour 1000 habitants). Il est nécessaire d`étendre l`étude dans les autres districts pour arriver à une conclusion générale.; Introduction: Trachoma is the leading infectious cause of blindness, caused by the bacterium Chlamydia trachomatis. Referred to as a disease of the poor, it is transmitted by contact with soiled hands, towels and fingers, as well as by flies. Two population groups are targeted (children and women). Trachoma can be controlled by surgery, antibiotics, facial cleansing and environmental changes (SAFE). Women are more at risk of developing trichiasis this study assessed the equity of treatment in Mékhé district in Senegal.
Methods: A descriptive mixed-methods sequential explanatory design involving secondary analysis of trachoma surveillance data, and individual interviews of women operated in 2022.
Descriptive analyses were used for quantitative variables, and semantic analysis for qualitative variables.
Results: From 24th to 27th October 2022, five hundred and two (502) people were diagnosed with trichiasis, 79% of whom were operated by the trabut method, 6% by eyelash removal and 14% of whom refused these two methods of treatment. Among the operated patients, 74% were female, 65% had major trichiasis. The mean age was 58 years. The reasons for delayed surgical treatment enumerated by the participants were lack of knowledge of the disease as well as the treatment and the fear of undergoing surgical treatment. And during this time, they were treated with eyelash removal or traditional/religious treatment.
Postoperative appointments before the third month were effective at about 95%. 30% had missed the last appointment, 93% of the absentees were female. The reasons mentioned were the lack of information and the trip to another city.
Conclusion: Trichiasis is the advanced stage of trachoma and the stage preceding corneal opacity. Early the disease is managed, the better the patient preserves the entire vision. The persistence of trichiasis above the elimination threshold in the Mekhé region among women is due to fear of undergoing the procedure and lack of knowledge about the disease as well as the surgical treatment. Awareness and education could help achieve the target of elimination (prevalence of “health system unknown” trachomatous trichiasis (TT) <1 case per 1000 population). It is necessary to extend the study to other districts.2023-10-11T00:00:00ZActualisation d’un modèle conceptuel de l’obésité et des maladies chroniques associées en Tunisie
https://hdl.handle.net/20.500.12177/11409
Title: Actualisation d’un modèle conceptuel de l’obésité et des maladies chroniques associées en Tunisie
Authors: Ahodegnon, Rodrigue Zinsou
Abstract: Introduction : Depuis quelques décennies, la Tunisie fait face à une transition alimentaire et nutritionnelle avec pour effet la croissance de l’obésité et des maladies chroniques associées, constituant un défi majeur pour les communautés, les professionnels de la santé et les décideurs politiques. Afin d’avoir une vue holistique des facteurs de risque de ces pathologies, la présente étude a été initiée dont l’objectif était de faire la mise à jour des modèles conceptuels de l’obésité et des maladies chroniques associées en Tunisie.
Méthodes : La méthodologie utilisée était l’approche par la méthode participative à travers un atelier ayant réuni des chercheurs pluridisciplinaires et multisectoriels tant au niveau national qu’international. Celle-ci a été couplée d’un travail bibliographique afin de faire l’état de l’art des facteurs de risque ayant été déjà étudiés dans la littérature.
Résultats : Les modèles ont évolué au fil du temps, montrant que plusieurs facteurs de risque ont émergé ou évolué. Il s’agit entre autres du grignotage, de la pollution, de la crise économique, du flux migratoire etc. Il a été retrouvé que les facteurs de risque étaient analysés en partie dans les études, ce qui pourrait minimiser leurs associations avec l’obésité et les maladies chroniques.
Conclusion : Ce travail constitue une première étape dans la démarche d’actualisation des modèles conceptuels. Ces modèles ne prétendent pas fournir une représentation définitive et exhaustive de la réalité complexe de l'obésité et des maladies chroniques associées. Au contraire, ils sont conçus comme une base de connaissances en constante évolution, susceptible d'être enrichie et affinée. Il serait donc judicieux d’organiser un autre atelier qui procédera à leur validation à travers des études étiologiques plus holistiques afin d’en dégager des pistes prioritaires pour les recherches futures.; Introduction: Over the past few decades, Tunisia has been undergoing a dietary and
nutritional transition, resulting in the growth of obesity, and associated chronic diseases, and posing a major challenge to communities, healthcare professionals and political decisionmakers.
In order to gain a holistic view of the risk factors of these pathologies, the present
study was initiated with the aim of updating conceptual models of obesity and associated chronic diseases in Tunisia.
Methods: The methodology used was a participatory one, involving a workshop attended by multidisciplinary and multisectoral researchers from both the national and international levels. This was coupled with bibliographic work to review the state of the art of risk factors already studied in the literature.
Results: Models have evolved over time, showing that several risk factors have emerged or evolved. These include nibbling, pollution, economic crisis, migratory flow and so on. It was found that risk factors were partially analyzed in studies that could minimize their associations with obesity and chronic diseases.
Conclusion: This work represents a first step in the process of updating conceptual models.
These models do not claim to provide a definitive and exhaustive representation of the
complex reality of obesity and associated chronic diseases. On the contrary, they are
conceived as a constantly evolving knowledge base, capable of being enriched and refined. It would therefore be advisable to organize another workshop to validate them through more holistic etiological studies, in order to identify priority paths for future research.2023-10-17T00:00:00ZÉvaluation du coût du traitement des envenimations par morsure de serpent à l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, au Bénin
https://hdl.handle.net/20.500.12177/11408
Title: Évaluation du coût du traitement des envenimations par morsure de serpent à l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, au Bénin
Authors: Tourita, Naryanan
Abstract: Introduction : Les morsures de serpent affectent chaque année 1 à 3 millions de personnes et entraînent 100 000 décès et autant de séquelles invalidantes dans le monde. En Afrique, les morsures de serpents causent chaque année 30 000 morts et touchent les populations les plus pauvres, en particulier dans les zones rurales. En Afrique de l’Ouest, parmi les espèces de serpents venimeux, la vipère Echis ocellatus est responsable d’au moins 80 % des morsures, qui causent souvent des hémorragies. Malgré l’ampleur de cette urgence médico-chirurgicale, peu d’attention a été accordée à ce problème de santé par les gouvernements des pays concernés et par les décideurs au niveau international. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donc ajouté en 2017 les morsures de serpent sur la liste des maladies tropicales négligées pour attirer l’attention des décideurs et faciliter la recherche de financement pour assurer leur prise en charge. Les thérapies antivenimeuses actuellement disponibles sont onéreuses et hors de la portée de la plupart des victimes. L’objectif de notre étude était d’évaluer le coût global de la prise en charge classique des morsures de serpent ainsi que la durée d’hospitalisation à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, au Nord Bénin, ceci afin de mesurer le fardeau causé par les envenimations ophidiennes.
Méthode : Il s’agit d’une étude transversale descriptive, s’étalant sur une période de 3 mois, allant du 25 mai au 25 août 2023. Le suivi médical des patients envenimés a été assuré conformément au protocole de traitement établi par l’hôpital. Toutes les dépenses liées aux soins effectuées par les patients et/ou leurs familles ont été comptabilisées de façon journalière. Les données étaient enregistrées sur une base de données Excel 2019. Le logiciel R version 4.1.2 a été utilisé pour l’analyse des données.
Résultats : Entre le 25 mai et le 25 août 2023, nous avons enregistré 57 patients mordus par un serpent. L’âge médian des patients mordus était de 27 ± 24 ans, avec des extrêmes de 1 et 60 ans. Dans 81 % des cas, ces morsures étaient liées aux activités agricoles. Parmi les espèces de serpents en cause, la vipère Echis ocellatus est responsable des 95 % des morsures identifiées. Environ 82 % des morsures concernaient le membre inférieur, notamment le pied. 72 % des patients avaient eu recours aux soins traditionnels avant de se rendre à l’hôpital. Le délai médian morsure - admission était de 7 ± 46 heures et la durée médiane d’hospitalisation était de 4 ± 3 jours. Le coût global du traitement des envenimations était de 166 euros. L’antivenin constituait 71 % de ce coût (128 euros). Selon la sévérité, le coût médian d’une morsure sèche était de 31 euros, un syndrome inflammatoire local isolé 163 euros ; une anomalie du temps de coagulation sans saignement 177 euros, et en cas de saignement, le traitement coûtait 179 euros.
Conclusion : Notre étude nous a permis de montrer que les soins traditionnels constituent le premier recours du patient en cas de morsure de serpent. Le coût de prise en charge à l’hôpital est élevé et n’est pas à la portée de tous les patients.; Introduction: Snakebites afflict two to five million people throughout the world and lead to at least one hundred thousand deaths and also as many disabilities. In Africa, snakebites are responsible for 30 000 deaths and reach the poorest populations, specifically those of rural areas. In West Africa, among venomous snake species, the carpet viper Echis ocellatus is responsible for at least 80% of bites, which often cause hemorrhages. Despite the magnitude of this medical and surgical emergency, poor attention has been paid to this public health problem by governments and stakeholders at the international level. In order to reverse the trend, the World Health Organization (WHO) has added in 2017 snakebite envenoming to the list of tropical neglected diseases. It seeks to raise the awareness of stakeholders about snake envenoming and raise funds to take care of this problem. Currently available antivenom therapies are expensive and not affordable for most victims. The objective of our study was to assess the overall cost of the treatment of snakebites as well as the mean length of stay at the Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, in Northern Benin, in order to measure the burden of ophidian envenomings.
Method: This is a descriptive cross-sectional study, spanning a period of 3 months, from May 25 to August 25, 2023. In total, 57 patients were recorded. Their medical follow-up was performed in accordance with the treatment protocol established by the hospital. All expenses related to care incurred by patients and/or their families were recorded daily. The data was recorded on an Excel database. Data analysis was carried out using Excel 2013 and Epi info 7.2 software.
Results: The median age of patients was 27 ± 24 years, with extremes of 1 and 60 years. In 81% of cases, these bites were linked to agricultural activities. Among the snake species involved, the carpet viper Echis ocellatus is responsible for 95% of identified bites. Around 82 % of bites concerned the lower limb, particularly the foot. 72% of patients had used traditional care before going to the hospital. The median bite-admission time was 7 ± 46 hours and the median length of hospitalization was 4 ± 3 days. The overall cost of treating envenomings was 166 euros. Antivenom constituted 71% of this cost (128 euros). Depending on the severity, the median cost of a dry bite was 31 euros, an isolated local inflammatory syndrome 163 euros; an abnormality of the coagulation time without bleeding 177 euros, and in the event of bleeding, the treatment cost 179 euros.
Conclusion: Our study showed that traditional care constitutes the patient's first recourse in the event of a snake bite. The cost of hospital care is high and is not affordable for all patients.2023-10-19T00:00:00ZCarence en fer et en vitamine A chez les enfants scolarisés dans le Grand Tunis : ampleur, sévérité et facteurs démographiques et socio-économiques sous-jacents
https://hdl.handle.net/20.500.12177/11407
Title: Carence en fer et en vitamine A chez les enfants scolarisés dans le Grand Tunis : ampleur, sévérité et facteurs démographiques et socio-économiques sous-jacents
Authors: Drame, Modibo Salia
Abstract: Introduction : Les vitamines et minéraux, regroupés sous le terme de micronutriments, sont essentiels au bon fonctionnement du corps humain, bien qu'ils soient nécessaires en petites quantités. L'examen de la littérature suggère que la carence en minéraux et en vitamines pendant l'enfance et l'adolescence a un impact négatif sur la santé générale, la croissance, le comportement neuropsychologique, le développement cognitif et moteur, le quotient intellectuel, l'attention, l'apprentissage, la mémoire, les capacités linguistiques et la réussite scolaire.
Objectif : Analyser l’ampleur, la sévérité et les facteurs démographiques et socio-économiques sous-jacents de la carence en fer et en vitamine A chez les enfants scolarisés du Grand Tunis.
Méthode : Enquête transversale menée entre janvier 2020 et juin 2021 chez les enfants scolarisés (8 à 11 ans) et leurs parents au Grand Tunis. L’étude comprenant une enquête de ménages, un rappel de 24h qualitatif, ainsi que le dosage des paramètres hématologiques (hémoglobine), biochimiques (concentrations sériques de ferritine, protéine de liaison du rétinol, de protéine C-réactive et de l'alpha-1-glycoprotéine acide) et anthropométrique. Les seuils recommandés par l’OMS ont été utilisés. Une régression logistique univariée et multivariée a examiné les associations entre divers facteurs et l'anémie, la carence en fer et vitamine A. Le logiciel STATA version 15.0 a été utilisé pour l'analyse.
Résultats : Les prévalences de l’anémie, de la carence en fer et anémie par carence en fer étaient respectivement de 5,9 %, 22,4 % et 1,9 %. La concentration moyenne de la protéine de liaison au rétinol sérique était de 1,02 ± 0,007 μmol/l, avec 6,7 % présentant un niveau inférieur à 0,70 μmol/l, le seuil de déficience en vitamine A. Aucun cas de déficience sévère (RBP < 0,35 μmol/l) n'a été détecté chez les enfants. Le sexe féminin (OR = 1,4 ; IC à 95 % : 1,17, 1,94), l'appartenance à une famille de niveau économique moyen (OR = 0,7 ; IC à 95 % : 0,46, 0,86) et le fait d'avoir une mère ayant un niveau d’étude secondaire (OR = 0,7 ; IC à 95 % : 0,42, 0,92) étaient associés à la carence en fer, p < 0,05. Les enfants déficients en fer (OR = 1,7 ; IC à 95 % : 1,14, 2,50) et en vitamine A (OR = 2,1 ; IC à 95 % : 1,10, 4,00) étaient significativement associés à l'anémie. Après ajustement pour les variables environnementales et les caractéristiques individuelles des écoliers, le surpoids (OR = 0,3 ; IC à 95 % : 0,20-0,56), le sexe féminin (OR = 0,7 ; IC à 95 % : 0,48-0,90) et le groupe d'âge de 10 à 11 ans (OR = 0,7 ; IC à 95 % : 0,45-0,95) étaient des facteurs associés à la carence en vitamine A chez les écoliers.
Conclusion : Nos résultats sont essentiels pour orienter les politiques de santé publique visant à améliorer la nutrition des enfants. Des actions ciblées et des programmes de sensibilisation sont nécessaires pour relever ces défis et améliorer la santé des enfants scolarisés en Tunisie.; Introduction: Vitamins and minerals, collectively referred to as micronutrients, are crucial for the normal growth, development, and proper functioning of the human body, despite being required in relatively small quantities. These micronutrients are essential throughout one's life, but their significance is particularly pronounced during childhood and adolescence, a period characterized by rapid growth and development. An analysis of existing literature underscores that mineral and vitamin deficiencies during childhood and adolescence can have adverse effects on overall health, physical growth, neuropsychological behavior, cognitive and motor development, intelligence quotient, attention span, learning capacity, memory, language skills, and educational attainment. Objective: Analyze the extent, severity, and underlying demographic and socio-economic factors of vitamin A and iron deficiency among school-aged children in Greater Tunis. Method: Cross-sectional study conducted between January 2020 and June 2021 among schoolchildren (8-11 years) and their parents in Greater Tunis. The study included a household survey, a qualitative 24-hour recall, as well as the measurement of hematological parameters (hemoglobin), biochemical parameters (serum concentrations of ferritin, retinol-binding protein, C-reactive protein, and alpha-1-acid glycoprotein), and anthropometry. Multivariate logistic regression examined associations between various underling factors and anemia, iron deficiency, and vitamin A deficiency. STATA version 15.0 software was used for the analysis. Results: The proportions of schoolchildren with anemia (according to WHO criteria), iron deficiency (serum ferritin < 15.0 μg/l), and iron-deficiency anemia (concurrent iron deficiency and anemia) were 5.9%, 22.4%, and 1.9%, respectively. The mean serum retinol-binding protein (RBP) level was 1.02 ± 0.007 μmol/l, with 6.7% having a level below 0.70 μmol/l, the cutoff value for low vitamin A status. No cases of severe deficiency (RBP < 0.35 μmol/l) were detected in children. Female gender (OR = 1.4; 95% CI: 1.17, 1.94), belonging to a middle-wealth family (OR = 0.7; 95% CI: 0.46, 0.86), and having a mother with secondary education (OR = 0.7; 95% CI: 0.42, 0.92) were associated with iron deficiency, p < 0.05. Children deficient in iron (OR = 1.7; 95% CI: 1.14, 2.50) and vitamin A (OR = 2.1; 95% CI: 1.10, 4.00) were significantly associated with anemia. After adjusting for environmental variables and the individual characteristics of schoolchildren, being overweight (OR = 0.3; 95% CI: 0.20-0.56), being female (OR = 0.7; 95% CI: 0.48-0.90), and age group 10-11 years (OR = 0.7; 95% CI: 0.45-0.95) were associated factors of Vitamin A deficiency in school children. Conclusion: Our findings are crucial in guiding public health policies aimed at enhancing children's nutrition. Targeted interventions and awareness programs are necessary to address these challenges and improve the health of school-aged children in Tunisia.2023-10-16T00:00:00Z