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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11795
Titre: Évaluation de l’impact des interactions homme-éléphant sur la situation socioéconomique des communautés périphériques du Parc National Nouabalé-Ndoki, Congo.
Auteur(s): Selat, Frédant Jell-farnèse
Directeur(s): Sogbohossou, Etotépé
Sinsin, Brice
Tumenta Fobuzié, Pricelia
Mots-clés: faune
ressources naturelles
zones protégées
parcs nationaux
éléphants
hommes
conflits
congo
Date de publication: 18-oct-2023
Editeur: Université Senghor
Résumé: Les conflits hommes-éléphants sont récurrents dans toutes les régions où cohabitent ces deux espèces, mais ils sont faiblement étudiés là où vit l’éléphant de forêt. Ici, nous avons enquêté 314 ménages aux alentours du Parc National de Nouabalé-Ndoki au nord du Congo pendant notre stage. Nous avons voulu comprendre les caractéristiques de conflit homme éléphant qui sévit dans la zone d’étude et leurs impacts sur la vie sociale et économique des protagonistes. Pour traiter ce sujet les enquêtes socio-économiques ont été utilisées via la méthode Basic Necessity Survey (BNS) et les observations de terrains. La technique de boule de neiges utilisé pour atteindre les acteurs au cours de ces travaux, a permis de collecter les données qualitatives et quantitatives, nous avons découvert que la majorité des participants étaient déjà victimes des conflits avec l’éléphant, principalement des dommages aux cultures et des biens et l’obstruction des passages, bien que les blessures et les décès ont aussi été mentionnés. Au cours de nos investigations il a été constaté que les éléphants attaquaient les champs, les maisons et autres équipements. En ce qui concerne les spéculations menacées par les éléphants, les résultats montrent que c’est le manioc que les éléphants détruisent le plus. Les enquêtes ont révélé que les victimes de CHE, avaient perdu plusieurs biens comme les cases, huttes, des habits, du sel et du savon consommés par les éléphants, les plantations, les pirogues, filets. A cela s’ajoute la perte de temps, la perte du sommeil et bien d’autres. Les résultats de nos investigations montrent également que le CHE conduit à la haine des éléphants et à l’émergence d’une attitude négative envers ces animaux. Les résultats de l’étude ont révélé des impacts positifs comme l’emploi jusqu’à 92 % de la population de Bomassa qui travaille au parc, l’approvisionnement du village en farine de manioc (foufou) par le parc, la compensation par le travail de ceux qui sont victimes de conflit. Les résultats démontrent bel et bien qu’un grand travail reste à faire pour la satisfaction du DSBE car 15 % des ménages seulement présentent un Degré de Satisfaction de Besoin Essentiel (DSBE) supérieur à 80% et cela avait un lien avec ce conflit. Pour atténuer l’impact négatif du conflit avec les éléphants, il a été proposé quelques recommandations sur l’amélioration du revenu des habitants de la zone, sur la modification des habitudes culturales, sur l’approvisionnement des localités en biens de première nécessité, sur la poursuite des campagnes de l’éducation mésologique.
Human-elephant conflicts are recurrent in all regions where these two species cohabit, but are poorly studied where forest elephants live. Here, we surveyed 314 households in the vicinity of the Nouabalé-Ndoki National Park in northern Congo during our internship. We wanted to understand the characteristics of HEC in the study area and its impact on the social and economic life of the protagonists. Socio-economic surveys using the Basic Necessity Survey (BNS) method and field observations were used to address this issue. The snowball technique used to reach stakeholders during this work enabled us to collect qualitative and quantitative data. We discovered that the majority of participants were already victims of conflict with elephants, mainly crop and property damage and obstruction of passages, although injuries and deaths were also mentioned. During our investigations it was noted that elephants attacked fields, houses and other equipment. With regard to the crops threatened by elephants, the results show that manioc is the crop most destroyed by elephants. Investigations revealed that HEC victims had lost many possessions, including huts, clothes, salt and soap consumed by elephants, plantations, pirogues and nets. Added to this was the loss of time, sleep and much more. The results of our investigations also show that HEC leads to hatred of elephants and the emergence of a negative attitude towards these animals. The results of the study revealed positive impacts such as the employment of up to 92% of the population of Bomassa who work in the park, the supply of cassava flour (foufou) to the village by the park, and compensation through work for those who are victims of conflict. The results clearly show that a great deal of work remains to be done to satisfy the DSBE, as only 15% of households have a DSBE above 80%, and this was linked to the conflict. To mitigate the negative impact of the conflict with the elephants, a number of recommendations were put forward on improving the income of the area's inhabitants, changing farming habits, supplying localities with essential goods and continuing mesological education campaigns.
Pagination / Nombre de pages: 70 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11795
Collection(s) :Mémoires soutenus

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