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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11800
Titre: Analyse des méthodes de gestion des conflits homme-faune autour du Parc national de Taï en Côte d'Ivoire
Auteur(s): Zakari, Moudjibatou
Directeur(s): Sinsin, Brice
Diarrassouba, Col Abdoulaye
Sogbohossou, Etotépé
Mots-clés: biodiversité
parcs nationaux
zones protégées
ressources naturelles
animaux domestiques
faune
conflits
Côte d'Ivoire
Date de publication: 19-oct-2023
Editeur: Université Senghor
Résumé: Aujourd’hui, les conflits homme-faune représentent un défi croissant pour les gestionnaires des aires protégées. De nombreux animaux sauvages se retrouvent hors des aires protégées qui sont souvent limitées, entrant en conflit avec les communautés riveraines en causant de grandes pertes à ces dernières. C'est le cas au Parc national de Taï (PNT) en Côte d’Ivoire, où de grands herbivores et petits carnivores sont souvent responsables de multiples dommages aux populations locales. Notre travail porte sur la caractérisation des conflits homme-faune dans la zone périphérique du Parc national de Taï précisément dans le secteur de gestion de Djapadji, et l’analyse de l’efficacité des différentes mesures de gestion de ces conflits mises en place afin de proposer des améliorations. Notre échantillonnage a porté sur 384 personnes réparties dans les 39 campements des 5 villages qui bordent le parc suivant la technique de boule de neige. Les dommages aux cultures (86%) et la prédation d’animaux domestiques (14%) sont les principaux types de conflits autour du secteur Djapadji. Les espèces les plus fréquemment responsables des dégâts de cultures sont : les primates (30%) ; le buffle de forêt (Syncerus caffer nanus) (26%) et l’éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis) (14%). Les espèces responsables de prédation des animaux domestiques sont : la mangouste rouge (Herpestes sanguinea) (38%) ; la civette d’Afrique (Civiettictis civetta) (32%) et le ratel (Mellivora capensis) (25%). Selon la majorité des enquêtés (95%), les méthodes employées par les victimes de dégâts afin d’amoindrir les conflits sont traditionnelles, très peu efficaces avec des résultats mitigés (p = 0,077). Heureusement, malgré les problèmes de coexistence avec les animaux sauvages, les communautés riveraines soutiennent toujours la protection du parc et sa faune car elles pensent que l’aire protégée favorise la pluie dans la zone et constitue un héritage pour les générations futures.
Today, human-wildlife conflicts are a growing challenge for protected area managers. Many wild animals end up outside protected areas that are often limited, coming into conflict with local communities by causing great losses to the latter. This is the case at the Taï National Park (PNT) in Côte d'Ivoire, where large herbivores and small carnivores are often responsible for multiple damages to local populations. Our work focuses on the characterization of human-wildlife conflicts in the peripheral area of Tai National Park precisely in the management area of Djapadji, and the analysis of the effectiveness of the various conflict management measures put in place to propose improvements. We sampled 384 people in the 39 camps in the 5 villages bordering the park using the snowball technique. Crop damage (86%) and predation of domestic animals (14%) are the main types of conflicts around the Djapadji area. The species most frequently responsible for crop damage are: Primates (30%); Forest buffalo (Syncerus caffer nanus) (26%) and forest elephant (Loxodonta africana cyclotis) (14%). The species responsible for the predation of domestic animals are: the mongoose rouge (Herpestes sanguinea) (38%); the civet of Africa (Civiettictis civetta) (32%) and the ratel (Mellivora capensis) (25%). According to the majority of respondents (95%), the methods used by damage victims to lessen conflicts are traditional, very ineffective with mixed results (P = 0.077). Fortunately, despite the problems of coexistence with wild animals, riparian communities still support the protection of the park and its wildlife because they believe that the protected area promotes rainfall in the area and it is a legacy for future generations.
Pagination / Nombre de pages: 102 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11800
Collection(s) :Mémoires soutenus

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