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https://hdl.handle.net/20.500.12177/12913
Titre: | Caractérisation phénotypique, moléculaire et socio-économique des élevages des poulets locaux (Gallus Gallus) au Tchad |
Auteur(s): | Hassaballah Hamid, Khadidja |
Directeur(s): | Sembene, Mbacké Zeuh, Vounparet |
Mots-clés: | Poulets locaux Caractérisation phénotypique Diversité moléculaire Socio-économie |
Date de publication: | 7-jui-2016 |
Editeur: | Université Cheikh Anta Diop |
Résumé: | L’objectif de cette étude a été de caractériser les phénotypes, les pratiques et la variabilité des poulets locaux du Tchad. L’étude a porté sur 1904 poulets de 3 régions du Tchad (Guera, Hadjer Lamis/Lac Tchad et Mayo-Kebbi Ouest) dont 925 poulets pour les phénotypes, 186 la diversité génétique et 803 poulets la caractérisation morpho-biométrique. Des enquêtes d’observation et de mensuration ont été menées afin de déterminer les caractéristiques phénotypiques, le suivi pour les paramètres socio-économiques et l’analyse d’ADN mitochondrial pour l’étude de la diversité génétique. Le plumage multicolore est dominant (73,7%) chez les poulets locaux du Tchad contre 26,3% de plumage monochrome dominé par le gris ou noir. Ces proportions ont varié suivant les régions. Les caractères « cou nu » et « tarses emplumées » n’ont pas été observés. Les caractéristiques morpho-biométriques ont été les suivantes : poids moyen de 1,35 Kg, périmètre thoracique de 33,1 cm, longueur de cuisse de 13,7 cm, longueur de tarse de 10 cm et longueur du doigt central de 6,82 cm. Les séquences de région de contrôle de l’ADNmt ont permis d’identifier 20 haplotypes appartenant au haplogroupe D, indiquant que les poules étudiées proviennent de l’Asie. Les variations génétiques entre les régions ont été faibles à cause d’un manque métissage ou d’amélioration. Les études socio-économiques et de productivité des poules font ressortir les effectifs des poulets par ménage qui varient de 20,48 têtes au Hadjer Lamis/Lac à 28,92 au Mayo-Kebbi Ouest et la plupart des aviculteurs élèvent d’autres ressources animales. Les volailles sont logées pour 45,07 % dans les poulaillers, 32,39% dans les habitations humaines ou cuisines et 22,54% à l’air libre. Les aviculteurs alimentent régulièrement (74,65%), occasionnellement (21,13%) ou ne le font pas du tout (4,22%). Sur l’ensemble de la zone de l’étude, 32,89 % des éleveurs ont utilisé la pharmacopée traditionnelle et 18,42% pratiquent la vaccination, 9,2% le déparasitage et 39,87% ne s’occupent pas de santé de la basse-cour. Les principaux critères de choix des reproducteurs ont été le format (39,59 %), la couleur du plumage (31,41%), les performances des parents (22,18%) et la résistance aux maladies (6,82%). Les principales contraintes ont été les maladies (85,52%), les prédateurs (79,71%), l’alimentation (37,68%) et l’habitat (14,49%). Les poulettes entrent en ponte à l’âge 182, 22 jours ou 3 mois avec un poids moyen de 1,43 kg et pondent 12 œufs en moyennes, avec un taux d’éclosion de 79% et sèvrent 6,53 poussins après 63 Jours. Les résultats de cette étude peuvent servir d’une base d’études d’amélioration de la productivité de la volaille et du développement de l’aviculture au Tchad. |
Pagination / Nombre de pages: | 137 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/12913 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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