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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/13097
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dc.contributor.advisorTchamie, Thiou T. K.-
dc.contributor.advisorAkoegninou, Akpovi-
dc.contributor.authorVodounou, Jean Bosco Kpatindé-
dc.date.accessioned2025-12-17T21:53:13Z-
dc.date.available2025-12-17T21:53:13Z-
dc.date.issued2010-07-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/13097-
dc.description.abstractLes systèmes d’exploitation des ressources naturelles dans le bassin de la Sô ont été étudiés et leurs impacts sur les écosystèmes évalués. Les objectifs visés par cette étude sont de caractériser le bassin du point de vue biophysique et humain, d’analyser les différents systèmes d’exploitation mis en place par les populations et d’en déterminer les impacts. Les méthodes utilisées sont celles qui ont rapport à la détermination des paramètres géométriques du bassin. Les analyses hydrologiques, bathymétriques, sédimentologiques, granulométrique, diachroniques, toposéquentielles et démographiques ont permis d’obtenir un certain nombre de résultats. L’approche matricielle de Léopold a été utilisée pour évaluer les impacts des systèmes de production sur les écosystèmes. Les résultats obtenus indiquent que le bassin de la Sô est un bassin allongé à relief globalement faible qui favorise un écoulement en nappe, endoréique et concentrique. Cette caractéristique favorise la stagnation de l’eau dans le bassin toute l’année. Dans le bassin la quantité d’eau qui s’écoule par an est en moyenne 2 619 763 921 m3. Cette quantité d’eau est presque perdue dans l’Océan Atlantique car aucun système de rétention n’est installé sur le bassin. La dynamique sédimentaire est déficitaire de – 218221m3 dans le cours de la rivière, sur le plateau : 1,401 m 3 /an/ha de terre est érodée chaque année pour 8,473 m3 /an/ha sur les versants et une accumulation de 9,922 m3 /an/ha dans la plaine d’inondation. Les communautés végétales au Sud du bassin sont caractérisées par un gradient d’hydromorphie. Dans la partie Nord du bassin les espèces recensées montrent que la zone peut être caractérisée de zone forestière ; mais ces espèces sont pour la plupart sous forme de recrûs et d’arbustes. Le bilan de la dynamique de la végétation entre 1978 et 1996 montre que les formations naturelles ont régressée de 65,57 % pour une stabilité de 32,65 % contre une reconstitution de 1,78 %. Entre 1996 et 2006, le bilan présent une régression de 78,53 % contre 20,65 % de stabilité et 0,82 % de reconstitution. Le bilan global sur la période de 1978 à 2006 indique un taux de régression de 55,89 % pour un taux de stabilité de 42,03 % et une progression de 2,08 %. L’évolution modérée de la population impacte fortement sur les ressources du bassin, si bien que les sols des sommets de plateau sont lessivés pour une bonne part. Par contre, l’exploitation des ressources permet aux populations du bassin d’assurer partiellement leur alimentation au cours d’une année. Elles sont obligées de recourir à d’autres produits venant d’ailleurs. Ainsi, des mesures urgentes à court, moyen et long terme sont à prendre pour assurer non seulement une vie décente aux populations mais aussi une protection des écosystèmes dans le but d’un développement humain durable.fr_FR
dc.format.extent93 p.fr_FR
dc.publisherUniversité D'Abomey Calavifr_FR
dc.publisherUniversité de Loméfr_FR
dc.subjectBassin versantfr_FR
dc.subjectRessources naturellesfr_FR
dc.subjectBéninfr_FR
dc.subjectSystèmes d’exploitationfr_FR
dc.titleLes systèmes d’exploitation des ressources naturelles et leurs impacts sur les écosystèmes dans le bassin de la Sô au Bénin -Afrique de l’Ouestfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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