DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2311
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorTahirou, Djima Idrissou-
dc.date.accessioned2021-02-13T00:46:05Z-
dc.date.accessioned2019-05-15T16:11:22Z-
dc.date.available2021-02-13T00:46:05Z-
dc.date.available2019-05-15T16:11:22Z-
dc.date.issued2013-02-28-
dc.identifier.urihttps://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2311-
dc.description.abstractDans les régions désertiques et sahéliennes comme le Niger, les milieux humides constituent des écosystèmes de grande importance économique et environnementale. Ils procurent de nombreux avantages aux populations riveraines, leur offrent la possibilité de pratiquer la culture irriguée, la pêche, de s’approvisionner en eau et d’abreuver le bétail. Ils hébergent également une part très importante de la biodiversité. Cette frange importante de la diversité biologique, constituée essentiellement par l’immense population des algues d’eau douce demeure cependant assez mal connue. Pourtant leur présence est essentielle au maintien des écosystèmes aquatiques et des réseaux trophiques qu’ils abritent. Le présent travail vise à améliorer les connaissances de la flore algale du Niger et des conditions environnementales qui caractérisent leurs milieux respectifs. Pour cela, les algues et les facteurs physicochimiques ont été étudiés dans les eaux douces et saumâtres du Sud-Ouest du Niger, entre 11°45’ et 15° de latitude Nord, 0°45’ et 4° de longitude Est. Quatre séries temporelles d’échantillonnages réparties selon les deux principales saisons caractérisant la région, ont été conduites sur 10 stations, comprenant le fleuve Niger, des mares du fleuve et des milieux connexes du fleuve (mares du Dallol Bosso). Les paramètres biologiques et physico-chimiques ont été déterminés dans chaque station et à chaque campagne d’échantillonnage. Au total, 507 taxa d’algues ont été décrits et iconographiés dont 478 se sont révélés être de nouvelles espèces pour le Niger. Les Chlorophyta, notamment les Desmidiaceae, sont les mieux représentées avec les genres Cosmarium Corda (59 espèces), Closterium Nitzsch (33 espèces) et Micrasterias Agardh (25 espèces) qui présentent la plus forte richesse spécifique. L’analyse des données environnementales montre tout d’abord une alternance régulière marquée de la turbidité entre les stations du fleuve Niger et celles des mares du Dallol Bosso. Par ailleurs, nous n’avons pu mettre en évidence aucune distribution particulière des taxa algaux en fonction des stations ou de leur propriétés physico-chimiques. En revanche, une succession saisonnière des taxa avec l’évolution temporelle de ces paramètres a été identifiée. Ainsi, Bulbochaete Agardh et Oedogonium Link ont été observés dans la zone humide du fleuve pendant la crue hivernale, alors que Trachelomonas Ehrenberg et Strombomonas Deflandre ont été observés en période de crue dans les mares du Dallol Bosso. Enfin, l’analyse qualitative des plans d’eau conformément aux normes nationales et internationales montre une assez bonne qualité des milieux humides prospectés ici, comme le démontre l’abondance de Desmidiaceae comme Micrasterias.fr_FR
dc.format.extent202fr_FR
dc.publisherUniversité Abdou Moumounifr_FR
dc.subjectAfrique de l'Ouestfr_FR
dc.subjectTaxonomiefr_FR
dc.subjectQualité de l’eaufr_FR
dc.subjectMilieu humidefr_FR
dc.subjectFleuve Nigerfr_FR
dc.subjectDallol Bossofr_FR
dc.subjectAlguesfr_FR
dc.titleLes algues du fleuve Niger et des milieux humides connexes de l’ouest du Nigerfr_FR
dc.typethesefr_FR
Collection(s) :Thèses soutenues

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
These_Djima_Idrissou_Tahirou UAM.pdf4.96 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.