Les pionniers de la recherche institutionnelle en Afrique occidentale française de 1915 à 1936 et leur apport au patrimoine documentaire sénégalais : l’exemple des médecins au Sénégal

Abstract

Le patrimoine documentaire conservé dans les bibliothèques, les archives et les musées représente une partie essentielle de la mémoire collective1. Il « représente une part importante du patrimoine culturel mondial2 ». L’histoire de l’humanité s’est construite à travers cette mémoire. Par conséquent, la culture est un facteur de développement transversal qui doit être pris en compte dans toute stratégie de développement durable3. Le Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française (C.E.H.S.A.O.F.) créé en 1915 à Dakar, avait pour but de regrouper et de diffuser l’ensemble des recherches portant sur l’Afrique de l’Ouest. Il a été dissous en 1936 et remplacé par l’Institut français d’Afrique noire (IFAN) qui conserve la presque totalité des originaux de ces travaux. Le C.E.H.S.A.O.F. a constitué un apport important au patrimoine documentaire de la région. Malgré cela, ses membres (257) et leurs publications sont confrontés à un manque de visibilité. Alors qu’une meilleure valorisation et une bonne communication de leurs travaux scientifiques pourraient servir à toutes les générations actuelles et futures. Dans cette logique, ce travail s’interroge sur les membres du C.E.H.S.A.O.F. Ainsi, nous présentons une étude bibliographique et biographique de 11 médecins membres du Comité et résidents à Dakar.