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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/3876
Titre: Droits d’auteur et développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle du Burkina Faso
Auteur(s): Konkobo, Hervé
Directeur(s): Fau, Jean-François
Camara, Abdoulaye
Mourad, Hicham
Mots-clés: industrie cinématographique
droits d'auteurs
droits voisins
Burkina Faso
Date de publication: 10-avr-2019
Editeur: Université Senghor
Résumé: Les industries culturelles, traditionnellement négligées par les théories économiques classiques prennent de plus en plus d’importance dans les économies modernes. Elles sont porteuses de créativité et d’innovation, indispensables pour la création d’emplois et de richesses et contribuent au développement socio-économique et culturel des nations. La dimension économique que revêt la culture n’est plus à prouver. L’industrie du cinéma apparaît comme l’industrie culturelle par excellence. En effet, le cinéma est devenu un bien de consommation courante dans toutes les sociétés humaines. Mais la réalisation de l’oeuvre audiovisuelle implique une rigueur dans la gestion des contrats de même que les droits qui lui sont rattachés afin de garantir une protection aux oeuvres et à leurs auteurs. La question des droits d’auteurs est donc un sujet fondamental pour la sécurisation du marché du film. Elle l’est surtout pour la survie des artistes dans un pays en voie de développement comme le Burkina Faso. Les contenus créatifs sont devenus le nerf de la guerre du marché numérique global. Ces contenus se dématérialisent davantage tandis que leur exploitation et leur consommation se font de plus en plus sur de nouvelles plateformes numériques. La principale préoccupation de l’industrie cinématographique naissante du Burkina est d’accroître la production et de valoriser la créativité. Mais la non-application des législations et le piratage fragilisent les viviers de créations et mettent en péril le dynamisme de la filière. La présente étude consiste à une analyse du rôle des droits d’auteur dans le financement des créations audiovisuelles et dans la rémunération des auteurs. Il s’agit de faire un état des lieux du cinéma burkinabè dans un premier temps. Ensuite d’analyser l'environnement réglementaire et institutionnel de la filière. Il s’agit en outre d’évoquer l’importance des politiques publiques dans la promotion des droits d’auteur dans le pays. Enfin l’étude vise à évaluer l’apport économique de la gestion des droits d’auteur à l’industrie du cinéma. La pertinence du sujet réside dans le fait qu’il prône un changement de paradigme dans les pratiques des intervenants dans l’univers du cinéma. Il propose de déconnecter la gestion de la filière des directions séculaires du MCAT en créant le Centre Burkinabè du Cinéma et de l’Audiovisuel (CBCA) plus opérationnel. Il permettra à la filière de s’autofinancer grâce aux droits d’auteur, de valoriser les créateurs et de promouvoir une bonne culture contractuelle indispensable à l’édification d’un état de droit démocratique. C’est une modeste réflexion avec ses limites certes, dont le déclic découle de l’observation des conditions de vie précaires des acteurs. Populaires sur les écrans, la rencontre avec ces professionnels amène souvent à questionner un système injuste qui a montré ses limites. Le constat résulte aussi dans l’incapacité de la filière à se structurer après moult thérapies qui lui ont été appliquées. Nous visons à travers cette recherche apporter notre humble contribution à l’émergence d’une industrie cinématographique avec des créateurs plus épanouis. Car la protection des créatifs est un défi majeur si le pays veut résister à une spoliation de son imaginaire.
Pagination / Nombre de pages: 62 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/3876
Collection(s) :Mémoires soutenus

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