Tourisme culturel et développement local au Sénégal : valorisation du patrimoine mouride dans la région de Diourbel, la Ville de Touba

Abstract

Le Sénégal depuis son accession à la souveraineté nationale en 1960 commence à réfléchir sur les politiques culturelles et les stratégies de développement du secteur de la culture et du tourisme. Vers les années 1970, il débute les aménagements touristiques à Mbour vers la petite côte et en Casamance à Cap Skiring pour la promotion du tourisme balnéaire avec une potentialité de plus de 700 km de plages et un climat ensoleillé presque toute l’année. Toutefois, l’État a ratifié des conventions de l’Unesco pour la protection, la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel. Au niveau national, des lois et règlements régissent le classement des sites archéologiques et monuments historiques. Aujourd’hui, les arrivées de touristes internationaux ne cessent d’augmenter avec une forte croissance économique et des emplois qui se créent. Ces retombées touristiques ne sont pas profitables aux pays africains. Cela est dû à un manque de diversification de l’offre touristique. De ce fait, la valorisation du patrimoine culturel est l’une des solutions pour attirer les visiteurs internationaux à venir découvrir nos cultures locales. Le patrimoine culturel Mouride, riche et très diversifié en matière de savoirs faire et savoir être, et de pratiques religieuses demeure notre principale vitrine de recherche pour ce mémoire. C’est ainsi que nous avons fait un diagnostic international du phénomène touristique et au niveau national avec une approche sur la culture dans un contexte local pour tirer des recommandations et des pistes de solutions pour un développement local basé sur la valorisation touristique de la localité de Diourbel avec la Ville de Touba, cette zone qui abritera notre projet de startup : « Sen Tourisme Culturel ».

Since its accession to national independence in 1960, Senegal has begun to reflect on cultural policies and strategies for the development of the cultural sector. In the 1970s, he began to develop tourism in Mbour towards the small coast and in Casamance in Cap Skiring to promote seaside tourism with a potential of more than 700 km of space and a sunny climate almost all year round. However, the State has ratified Unesco conventions for the protection, safeguarding and promotion of the tangible and intangible cultural heritage. At the national level, laws and regulations govern the classification of archaeological sites and historic monuments. Today, international tourist arrivals are increasing steadily with strong economic growth and job creation. These tourist benefits are not beneficial to African countries. This is due to a lack of diversification of the tourist offer. Therefore, the enhancement of cultural heritage is one of the solutions to attract international visitors to discover our localities. The Mouride cultural heritage, rich and very diversified in terms of know-how and know-how, and religious practices, remains our main research showcase for this thesis. This is how we made the international diagnosis of the tourism phenomenon and at the national level with an approach on culture in a local context to draw recommendations and possible solutions for local development based on the tourism development of the town of Diourbel with the City of Touba, the area that will host our start-up project: “Sen Tourisme Culturel”