Conservation et valorisation du patrimoine bâti au Tchad : cas des ruines de Ouara

Abstract

L’importance de la promotion du patrimoine culturel dans le développement socioéconomique des contrées n’est plus à prouver. La promotion du patrimoine culturel au Tchad, particulièrement dans le domaine du patrimoine bâti, nécessite la mise en place d’une politique de conservation et de valorisation. Dans le contexte actuel de la promotion des cultures constructives où, le patrimoine bâti se place comme ressource du développement local. Le présent travail ébauche la problématique de la mise en oeuvre d’une action culturelle publique dont les ruines de Ouara constituent un cas approprié pour la mise en marche. Face aux défis d’épanouissement et la complexité des exigences multiples pour la mise en place de mécanismes de gestion, d’instruments de protection et la capacité de promotion des valeurs culturelles et, pour faire connaître la culture matérielle du Tchad, il y va de la nécessité d’entreprendre une action culturelle. La concrétisation de ce projet se présente en trois principales phases dans une logique d’institutionnalisation d’un programme de développement culturel. La restauration, la mise en valeur et promotion du patrimoine bâti sont les différentes composantes de ce processus pour le cas précis de cet ensemble architectural du XVIIe siècle. A l’heure actuelle, l’action culturelle en faveur du patrimoine bâti est au centre des préoccupations internationales avec la promotion de l’architecture en terre comme patrimoine de l’humanité. Pour l’Afrique, la politique patrimoniale converge vers un regain d’intérêt pour la sauvegarde des valeurs vernaculaires traditionnelles. La gestion durable des ressources patrimoniales offre, de nos jours, aux populations détentrices de biens patrimoniaux les possibilités de bénéficier des bienfaits de leurs savoir-faire et des ristournes que génèrent leurs activités. De ce fait, les jalons d’un développement durable se posent par le biais de leur apport pour la conservation et la perpétuation de leur héritage culturel.

The importance of the promotion of the cultural heritage in the socio-economic development of the regions is more to prove. The promotion of cultural heritage in Chad, particularly in field of built heritage, requires the implementation of a policy of conservation and valorization. In the context of the promotion of constructive cultures where, built heritage stands as local development resource. The present draft work issue of the implementation of a public cultural action including the ruins of Ouara is a case suitable for marketing. Facing the challenges of development and the complexity of multiple requirements for the establishment of management mechanisms, instruments for the protection and promotion of cultural values capacity, and to publicize the material culture of Chad, it is the need to undertake a cultural action. The realization of this project comes in three main phases in the logic of institutionalization of a cultural development program. The renovation, the development and promotion of the built heritage are the various components of this process for the specific case of this architectural complex of the 17th century. At present, the cultural built heritage action is at the centre of international concerns with the promotion of earthen architecture as heritage of humanity. For Africa, the heritage policy converges towards a renewed interest for the safeguarding of traditional vernacular values. Sustainable management of heritage resources offers, nowadays, people holding of heritage opportunities enjoy benefits of their know-how and dividends generated by their activities. As such, paving the way for the sustainable development arise through their contribution to the preservation and perpetuation of their cultural heritage.