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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/3918
Titre: Valorisation du patrimoine des peuples autochtones du Congo : proposition d’un centre d’interprétation pour la promotion des traditions orales de l’ethnie aka
Auteur(s): Mouanda, Rosthand Merril
Directeur(s): Fau, Jean-François
Schoefer, Bernard
Grunberg, Gérald
Mots-clés: population indigène
tradition orale
tradition culturelle
patrimoine culturel
diversité culturelle
groupes ethniques
Congo
Date de publication: 25-avr-2015
Editeur: Université Senghor
Résumé: La République du Congo, comme la plupart des pays d’Afrique Centrale possède, par sa diversité culturelle, deux ethnies distinctes : les Bantu majoritaires et les autochtones minoritaires anciennement appelés «pygmées». Sur une population estimée à 4.105.600 habitants, les autochtones représentent un effectif de 43.500 individus soit 2% de la population nationale. Les peuples autochtones du Congo, sont traditionnellement nomades et chasseurs cueilleurs. Ils sont divisés en deux groupes distincts : il y’a les Babinga dans la grande forêt équatoriale du Nord Congo, et les Babongo occupants les massifs du Chaillu au Sud du Congo. En effet, l’ethnie aka que nous présentons dans cette étude, fait partie de la grande famille des Babinga (Nom générique de tous les peuples autochtones du Nord Congo). Ils sont considérés par la plupart des traditions orales Bantu (récit de vie, mythe fondateur, et contes), comme étant les premiers occupants du département de la Likouala bien avant les migrations proto bantu du XVe siècle. Ce peuple mythique et historique, a hérité de ses ancêtres une tradition culturelle orale riche et diversifiée, caractérisée par les danses et musiques traditionnelles, les rites de passage, les interdits alimentaires et sexuels, les savoirs et les proverbes qu’ils se transmettent de génération en génération. Mais, de nos jours les risques de voir disparaître cette tradition existe car elle est confrontée aux menaces liées à la déforestation, à l’exode rural, aux violations des droits culturels, et à la disparition des détenteurs du savoir traditionnel de la société aka. Cependant, la culture de l’ethnie aka, est peu connue et il existe aucune structure fiable dans la localité d’Impfondo, département de la Likouala dans l’extrême Nord du Congo, pour sauvegarder et valoriser leur patrimoine culturel. Ce travail, propose donc un projet de mise en place d’un centre d’interprétation dans la ville d’Impfondo afin d’identifier, d’inventorier, de valoriser, et de promouvoir ces traditions culturelles. D’une part nous souhaitons faire de ce centre un lieu de référence et de cohésion sociale entre les Aka, et les Bantu, mais aussi un moyen de développer le tourisme culturel de cette localité. D’autre part, à travers cette recherche nous voulons faire comprendre aux Bantus et aux autorités politiques du Congo que ces populations discriminées dans la plupart des régions du Congo, sont encore dépositaires du savoir ancestral et des arcanes de la forêt. Donc, elles sont capables d’apporter un plus dans le développement économique et culturel du Congo si seulement les décideurs politiques, parviennent à mettre en place une politique culturelle fiable pour la protection de leur patrimoine culturel immatériel.
The Republic of Congo, like most Central Africa countries has two different ethnic groups by its cultural diversity : the Bantu are majority and the minority are indigenous. For population estimated by 4,105,600 inhabitants, indigenous represent 43,500 people or 2% of the national population. Congo Indigenous people, formerly known as "Pygmies" are traditionally nomadic hunters and fruit pickers. They are two distinct groups: the Babinga living the great equatorial forest in northern Congo, and Babongo found in Chaillu mountain in southern Congo. Indeed, the aka ethnic group we present in this study is a part of the great family of Babinga (generic name of all indigenous people of the North Congo). They are considered by most Bantu oral traditions (life story, founder and tales myth), as the first occupants of the Likouala department long time before the Bantu migrations proto by fifteenth century. These mythical and historical people, inherited from their ancestors a rich and diverse oral cultural tradition characterized by music and traditional dances, rites of passage, food and sexual prohibitions, knowledge and proverbs they transmit from generation to generation. But nowadays there is a risk that this tradition may disappear because of deforestation issues, the rural exodus, cultural rights violations, and the disappearance of traditional knowledge holders of the aka society. However, the culture of the aka ethnic society, is less known and there is no proper structure in the Impfondo town to save and promote his cultural heritage. This work proposes then to implement a project such as an interpretation center in the Impfondo city in order to identify, inventory, enhance, and promote these cultural traditions. On one hand, we want to make this center a place of reference and social cohesion between the Aka and Bantu societies, but also a way to set cultural tourism in this locality. On the other hand, we want through this research, to show to Bantu and Congo political authorities that these discriminated people in most parts of Congo, still hold traditional knowledge and mysteries of the forest. So they coul be able to provide more contribution on the economic and cultural development of Congo if policymakers could establish a reliable cultural policy to protect their intangible cultural heritage.
Pagination / Nombre de pages: 62 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/3918
Collection(s) :Mémoires soutenus

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