Redynamisation des pratiques musicales dans les collectivités décentralisées : projet de création de festival de musique traditionnelle dans le district d'Abidjan

Abstract

Les activités culturelles produisent des biens et services symboliques, qui jouent un rôle crucial dans les sociétés contemporaines. Support indirect des transferts technologiques et vecteur de transformations sociales, l’échange culturel doit nécessairement être pris en compte dans tout système de développement. Depuis 1980, la politique de décentralisation dans laquelle se sont inscrits les pays africains, semble dès lors, être une voie à approfondir et à améliorer l’efficacité car basée sur le renforcement des projets nationaux fondés sur l’ancrage territorial de l’action, la mobilisation des parties prenantes et le développement durable. La décentralisation culturelle dont il est question ici exige alors l’action culturelle concertée du pouvoir national et les collectivités territoriales en dialogue attentif et respectueux avec la société civile et les populations dont ils sont les représentants. L’intérêt supérieur en dépend. A travers la musique (un mode de vie) et l’industrie culturelle qui font rêver et susciter le désir, c’est toute une industrie qui suit. Les gains générés par l’industrie musicale prennent une importance grandissante dans l’économie en termes d’emplois, d’exportations et de production de richesse. Certains économistes, plus optimistes, notent qu’elle a dépassé le complexe militaro-industriel pour son impact sur l’émergence des nouvelles technologies. De ce fait, le prestige des festivals de musique attirera des milliers de publics venus du monde entier et nourrira ce secteur économique devenu vital. L’aura dont bénéficiera le District d’Abidjan fera vivre aussi l’industrie du luxe, tout un artisanat de l’hyper luxe et des savoir-faire uniques ivoiriens au monde. L’influence des industries culturelles n’a pas qu’un impact économique. L’influence culturelle peut avoir un effet décisif dans des conflits armés et elle a toute sa place dans les stratégies de développement des nations. La redynamisation musicale fera vendre Abidjan et le positionner dans le monde globalisé.

Cultural activities produce symbolic goods and services, which play a crucial role in contemporary society. Indirect support technology transfer and vector of social transformation, cultural exchange must necessarily be taken into account in any system development. Since 1980, the policy of decentralization which enrolled African countries therefore seems to be a way to deepen and improve efficiency because it is based on building projects based on national territorial anchoring of the action, the mobilization stake holders and sustainable development. Cultural decentralization mentioned here then requires concerted cultural activity of national power and local authorities in attentive and respectful dialogue with civil society and populations that they represent. The interests at stake. Through music (lifestyle) and cultural industries which create the desire and dream, it is an industry that follows. Gains generated by the music industry becoming increasingly important in the economy in terms of employment, exports and production of wealth. Some economists are more optimistic, note that it has surpassed the military-industrial complex for its impact on the emergence of new technologies. This, the prestige of music festivals attract thousands of tourists from around the world and nourish this economic sector has become vital. The aura that will benefit the District of Abidjan will also live in the luxury industry, a whole craft of hyper luxury and unique know-how in the world Ivorian. The influence of cultural industries is not an economic impact. Cultural influence can have a decisive effect in armed conflict and it has its place in the development strategies of nations. Cultural revitalization sells and position in the globalized world.