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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/3927
Titre: Diaspora, résidents ivoiriens et le web 2.0 : quelles stratégies d’appui à la formation à travers la mise en place d’une communauté de pratique ?
Auteur(s): Kouadio, Emma
Directeur(s): Baudouin, Robert
Fau, Jean François
Schoeffer, Bernard
Mots-clés: Diffusion des connaissances
Compétences
Formation
Diaspora
Internet
Côte d'Ivoire
Date de publication: 17-avr-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: La migration sans retour vers les pays développés des ivoiriens qualifiés est liée à plusieurs contraintes et difficultés dont le control échappe à la Côte d’Ivoire (CI). On peut citer entre autres les crises économiques des années 80, 90 et celles politiques de 2002 et postélectorales, qui ont entrainées l’insuffisance et/ou l’inadéquation des espaces de formation et le taux élevé du chômage. Aujourd’hui, l’Etat ivoirien est conscient de la perte que cela engendre pour lui qui a investi dans la formation de bon nombre de ses immigrants. Il reconnaît le potentiel de développement que peut constituer ces derniers et intervient en faveur de leur contribution dans le développement du pays. Ses interventions sont soutenues par l’Organisation Internationale des Migration (OIM) et la diaspora ivoirienne elle-même qui s’organise pour se rendre plus disponible. Cependant, en dehors du programme retour des ressources humaines qualifiées (RQAN) mis en œuvre en 2004 et qui a permis le retour de 203 immigrants qualifiés1, d’autres actions concrètes émanant de l’Etat et de sa diaspora peinent à voir le jour. Tout reste encore au niveau des réflexions, des discours, des projets et des missions attribuées à des services comme le Département des Ivoiriens de l’Etranger (DIE) créés en 2001, sans accompagnements financiers pour remplir ses missions. Aussi, faut-il dire que les initiatives de certains pays africains et les programmes des organismes internationaux dans plusieurs pays concernés, révèlent des difficultés financières, techniques et de pérennisation. Quand bien même des initiatives ont du succès, ils ne donnent qu’un résultat positif minimal. Aujourd’hui, le développement des applications de l’Internet appelé Web 2.0, constitue une aubaine à porté des mains pour la CI en dépit des difficultés liées à la connexion et aux moyens et coût d’accès un peu limités. Le Web 2.0 peut jouer un rôle majeur dans le transfert des compétences des ivoiriens de l’étranger réduisant le coût et l’espace. Des études sur son utilisation dans un cadre professionnel et formatif donnent des résultats très positifs qui peuvent être adaptés aux actions de transferts des compétences. Il faut aussi dire que l’étude et les recherches menées sur l’utilisation de l’Internet et du Web 2.0 par les ivoiriens ont permis de mesurer son rôle important dans l’établissement et le maintien des liens sociaux et professionnels. Elles nous ont permis également de savoir que les ivoiriens expriment leur désir d’échanger professionnellement entre eux. C’est ce qui nous emmène donc à leur offrir un cadre virtuel d’échanges de connaissances au sein d’une communauté de pratique basée sur des liens professionnels. Pour le bon succès de ce projet, il appartient à l’Etat de mieux traduire sa volonté en définissant une politique réelle en matière de contribution de la diaspora au développement du pays. Il lui est recommandé également d’accompagner sa politique de vulgarisation de l’Internet par des mesures d’accès à moindre coût à la connexion haut débit et au matériel informatique
The non-return migration towards developed countries of citizens is linked to several constraints and difficulties that escape the control of the Ivory Coast. For example, we name the insufficiencies or inadquations in the education system and employment brought on by economic crises of the 80s and 90s and the political crises of 2002 and of the postelection. Today, the State of the Ivory Coast is aware of the loss this entails given they have invested in the training of a good number of the emigrants. They are also aware of the development potential of these citizens and intervenes in favor of their contribution to the country’s development. Their actions are supported by the international organization of migration (IOM) and the Ivorian diaspora who is organizing to be more available. However, outside the Return of Qualified African Nationals (RQAN) program implemented in 2004 and which allowed for return of 203 qualified immigrants1, other concrete actions from the State and the diaspora are failing to be developed. All is at the stage of reflections, speeches, projects and missions referred to services such as the Department of Ivorians living abroad (DIE) created in 2001, without financial support to carry out its mission. Also, it must be said, initiatives of certain African countries and International Agencies implemented in several countries concerning the departure of their citizens are burdened by financial, technical and sustenance difficulties. Although these initiatives have had successes, their results are minimal. Today, application developments of the Internet known as Web 2.0 are a windfall for the IC in spite of difficulties with connections, costs and access. The Web 2.0 can play a major role in competency transfers by Ivoirians living abroad by reducing cost and space. Studies on the its use in professional and training situations have yielded very positive results which can be adapted to programs of competency transfer. We can add that the research we conducted on the Internet and the Web 2.0 by Ivoirians as allowed us to assess its important role in maintaining social and professional relationships. It has also allowed us to acknowledge that Ivoirians desire professional communications amongst themselves. For the success of this project, the State must assert its willingness by defining a strong policy on the contribution of the diaspora to the country’s development. We also recommend to accompany its policy of popularizing the Internet by measures of low cost access to high speed connexions and equipment.
Pagination / Nombre de pages: 55
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/3927
Collection(s) :Mémoires soutenus

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