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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/3932
Titre: Valorisation du patrimoine culturel immatériel au Sénégal : proposition d'un projet d'écomusée à Fatick
Auteur(s): Ndiaye, Awa
Directeur(s): Camara, Abdoulaye
Empereur, Jean-Yves
Fau, Jean François
Sami, Doha
Mots-clés: Patrimoine culturel
Ecomusées
Sénégal
Date de publication: 23-avr-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: Depuis 1960, le Sénégal n’a cessé d’articuler sa politique culturelle autour de deux axes fondamentaux que sont l’enracinement dans les valeurs de la civilisation négro-africaine et l’ouverture aux autres civilisations. Il a ainsi accordé la priorité à la formation, aux arts et aux lettres. Cet engagement qui découle d’une volonté politique répond aussi à un souci d’efficacité et de rationalité du développement culturel souhaité dès les premières années de l’indépendance. Ainsi, chaque Etat africain devrait élaborer une politique culturelle nationale, conçue comme une codification de pratiques sociales et d’actions concertées dont la finalité est de satisfaire les besoins culturels par l’emploi optimal de toutes les ressources matérielles et humaines dont il dispose. Les documents explorés dans la revue bibliographique et les sorties de terrain ont permis de savoir qu’il existe un grand décalage entre les initiatives et les réalités du terrain. Le constat fait est qu’il reste beaucoup de projets à réaliser dans le secteur culturel car après 53 ans d’indépendance, le Sénégal demeure l’un des rares pays d’Afrique qui tarde à avoir un musée national. De même, nous remarquons une absence d’écomusées dans le pays. Pourtant, l’écomusée contribue à la valorisation du patrimoine culturel immatériel, à l’aménagement culturel du pays et à la promotion des cultures de terroirs, levier du développement local. La proposition de mise en place d’un écomusée à Fatick plus précisément au CEMETRA vise à sauvegarder l’artisanat traditionnel (poterie, vannerie, objets cultuels, historiques, habits traditionnels, art culinaire), lié aux différentes pratiques culturelles menacées de disparition. La reconstitution des évènements festifs et rituels de la région dans cet écomusée permet d’encourager le tourisme culturel intégré avec l’implication de la population de Fatick en vue de créer des activités génératrices de revenus. Ce qui constitue l’une des voies de la lutte contre la pauvreté dans cette localité. Ce projet a comme principal objectif de préserver le patrimoine culturel immatériel et les savoir-faire traditionnels en voie de disparition. Il favorise l’échange entre artisans traditionnels et modernes, touristes et habitants locaux, mais aussi en assurant la recherche, le suivi et l’évaluation auprès de différents acteurs.
Since 1960, Senegal has continued to articulate its cultural policy around two fundamental axes that are rooted in the values of the Negro-African civilization and openness to other civilizations. It has prioritized training, arts and letters. This commitment stems from a political also responds to the interests of efficiency and rationality of the desired cultural development in the early years of independence. Thus, each African country should develop a national cultural policy, designed as a codification of social practices and concerted action the purpose of which is to satisfy the cultural needs through the optimal use of all human and material resources at its disposal. The documents explored in the literature review and downhill terrain allowed us to know that there is a wide gap between the initiatives and realities. We find that there is much to accomplish projects in the cultural sector for 53 years after independence; Senegal remains one of the few African countries that have yet to have a national museum. Similarly we find a scarcity of ecomuseums in the country. However, the museum contributes to the enhancement of intangible cultural heritage, the cultural development of the country and the promotion of crop land, lever for local development. The proposal to set up an ecomuseum in Fatick more precisely CEMETRA aims to safeguard traditional crafts (pottery, basketry, cult objects, historical, traditional clothes, cooking), linked to different cultural practices endangered. Reconstitution of festive events and rituals of the region in this museum can encourage cultural tourism integrated with the involvement of the population Fatick to create income-generating activities. What is one way in the fight against poverty in that locality. This project has as main objective to preserve the intangible cultural heritage and traditional knowledge disappearing. It promotes the exchange between traditional craftsmen and modern tourists and locals, but also by providing research, monitoring and evaluation with different actors.
Pagination / Nombre de pages: 58
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/3932
Collection(s) :Mémoires soutenus

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