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https://hdl.handle.net/20.500.12177/3965
Titre: | Valorisation du potentiel des déchets fermentescibles pour l’agriculture urbaine : cas de la ville de Ouagadougou au Burkina Faso |
Auteur(s): | Adokou, Rokia Sylvia |
Directeur(s): | Yelkouni, Martin Pouget, Louis-Edouard Abdel Hamid, Rim |
Mots-clés: | recyclage des déchets déchets agricoles compostage Burkina Faso Afrique Afrique de l'Ouest |
Date de publication: | 11-mar-2019 |
Editeur: | Université Senghor |
Résumé: | En Afrique, la gestion des déchets est un réel défi pour les municipalités non seulement en termes de technique mais aussi en matière de financement. La commune de Ouagadougou alloue une part importante de son budget pour le transport et l’enfouissement de ses déchets. Des études de caractérisation de ces déchets urbains ont révélé une proportion importante de matières organiques (déchets fermentescibles) valorisables. Avec la mise en oeuvre de son schéma directeur de la gestion des déchets (SDGD), la ville de Ouagadougou s’est doté de plusieurs unités de valorisation des déchets notamment l’unité de compostage. Ce dernier produit des composts qu’elle met à la disposition des agriculteurs urbains. Malgré cette unité de compostage, les déchets fermentescibles de la commune de Ouagadougou demeurent sous-valorisés.
L’objectif de cette étude est de valoriser le potentiel des déchets fermentescibles de la ville de Ouagadougou pour l’agriculture urbaine.
Une enquête par sondage pour déterminer les besoins de l’agriculture urbaine et la prédisposition des maraîchers à utiliser le compost issu des déchets fermentescibles a été menée auprès de 35 maraîchers dans la ville.
Les résultats de l’enquête par sondage auprès des maraichers ont révélé que 86 % des maraîchers enquêtés utilisent les engrais chimiques et les déjections des animaux contre seulement 06 % qui ont recours au compost. Trente-neuf pourcent des enquêtés affirment que la non-disponibilité du compost est l’une des raisons pour laquelle elle est faiblement utilisée. Pour 23 % des enquêtés, le compost coûte très cher. Dix-neuf pourcent des maraîchers enquêtés ont également révélé qu’ils n’utilisent pas le compost parce qu’ils n’ont aucune expérience dans son utilisation. Par ailleurs les problèmes fonciers n’encouragent aussi pas les maraîchers à investir dans le compost. Néanmoins, conscients des effets négatifs des engrais chimiques sur la fertilité de leur sol et des effets bénéfiques du compost, la majorité des maraîchers enquêtés (74 %) est disposée à utiliser le compost. The waste management in Africa is a real challenge for municipalities not only in terms of technique but also regarding financing. The municipality of Ouagadougou assigns an important part of its budget for the transport and the burying of its waste. Studies of characterization of this urban waste revealed an important proportion of organic matters recoverable. With the implementation of its master plan of the waste management (SDGD), the city of Ouagadougou was equipped with several units of valuation of waste in particular composting unit. The latter produces compost at the disposal of the urban farmers. In spite of this unity of composting, the made report is that the fermentable waste of the municipality of Ouagadougou remains undervalued. The objective of this study is to value the fermentable waste of the city of Ouagadougou for the urban farming. A sample survey to determine the needs for the urban farming and the predisposition of the farmers to use the compost stemming from fermentable waste was led with 35 farmers in the city. Outcomes of the survey revealed that 86 % of the investigated farmers use artificial fertilizers and excrement of animals against only 06 % which turn to the compost. Thirty nine percent of the investigated assert that the non-availability of the compost is one of the reasons why it is weekly used. For twenty three percent of the investigated, the compost is very expensive. Nineteen percent of the investigated farmers also revealed that they do not use the compost because they have no experiment in its use. Besides, the land problems do not also encourage the farmers to invest in the compost. Nevertheless, conscious of the negative effects of artificial fertilizers on the fertility of their ground and the beneficial effects of the compost, the majority of the investigated farmers (74 %) are able to use the compost. |
Pagination / Nombre de pages: | 58 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/3965 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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