Analyse des modes d’exploitation de la faune dans les aires protégées de Dzanga-Sangha en République Centrafricaine

Abstract

L’analyse des résultats obtenus montre que les modes d’exploitations de la faune identifiés sont tout d’abord la chasse illégale, ensuite légale, de subsistance et enfin le tourisme. Cette exploitation est axée sur les Cephalophus monticola, Cephalophus callipygus, Cephalophus dorsalis qui représentent près de 70 % selon les résultats obtenus de l’ensemble des espèces chassées dans les aires protégèes de Dzanga-Sangha. Ces résultats confirment l’hypothèse de recherche selon laquelle « les formes de chasses actuelles expliquent la surexploitation de la faune dans les aires protégées de Dzanga Sangha » Aussi quatre raisons expliquent l’intensification de l’exploitation de la faune dans les aires protégées de Dzanga-Sangha. La principale raison est que la ressource faunique représente la seule source de protéine (60 %).La faune sauvage représente la source permanente de la protéine animale tout d’abord parce qu’il s’agit d’une région forestière dans laquelle, les activités pastorales sont souvent interdites. Ensuite, les dernières crises politico militaires et religieuses de 2012 qu’a connus la République Centrafricaine n’ont fait qu’aggraver la situation due à la fuite des musulmans qui ont depuis toujours été des revendeurs de bétails. De plus les raisons socio-économiques (20 %) s’expliquent par l’absence des activités génératrices de revenue. Dans les aires protégées de Dzanga-Sangha, la population s’adonne à l’exploitation de la faune parce qu’ils n’ont pas d’autre alternatives de revenus pouvant répondre à leur besoin primaire. Enfin l’échec de l’élevage de volaille (10 %) et la culture Ba’aka (10 %). Un projet de corridor a été élaboré en guise de recommandation afin de permettre la migration des chimpanzés entre de la Réserve de Biosphère des Monts Nimba.

This research work focused on the contribution to the mechanism for the effective management of protected areas in Dzanga-Sangha in the Central African Republic. The general objective of the study was to analyse the modes of exploitation of wildlife in these protected areas of Dzanga-Sangha. The methodological approach adopted for collection is based on a mixed approach taking into account both quantitative and qualitative data. Through this approach, documentary research, observations, questionnaire surveys, and finally focus groups were used. This approach enabled 105 individuals to be investigated, according to the socio-professional characteristics according to each objective, and according to the institutions having direct action in the study area. As a result of these surveys, the modes of exploitation of wildlife identified include among others, hunting: illegal, legal, subsistence and tourism. This farm focuses on small primates, notably the Cephalophus Monticola, Cephalophus callipygus, Cephalophus dorsalis, which account for nearly 70% of the total number of species hunted in the protected areas of Dzanga-Sangha. These findings confirm the research hypothesis that “current hunts explain overharvesting of wildlife in Dzanga Sangha protected areas. In doing so, one of the recommendations made at the end of the study w