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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4017
Titre: Exploitation minière et mécanisme de compensation des atteintes à la biodiversité : cas de l’aire TRIDOM-Cameroun
Auteur(s): Jounda Kitio, Arlette Edwige
Directeur(s): Yelkouni, Martin
Ouedraogo, Paul
Fathy, Naglaa
Mots-clés: exploitation minière
biodiversité
gestion de l'environnement
Cameroun
Date de publication: 22-avr-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: L’Accord de Coopération entre les Gouvernements des trois pays membres de la Tri nationale Dja-Odzala-Minkebe (TRIDOM) : le Cameroun le Congo et le Gabon, financé majoritairement par la Banque Mondiale, précise que les aires protégées constituent une zone de conservation où toutes activités humaines sont soit interdites, soit restreintes. L’interzone comprend les zones de chasse sportive, les zones de chasse communautaire, les zones agro-forestières, les zones d’exploitation minière. Concernant ce dernier champ d’activité, des permis d’exploitation minière ont été octroyés dans les paysages situés entre les aires protégées, et les impacts dans un pays pourront modifier l’aspect des paysages. Or, ces paysages sont cruciaux, car ils permettent de maintenir la connectivité écologique des aires protégées et permettent aux animaux de migrer à travers celles-ci. Dans la partie camerounaise de l’interzone, la méthode d’exploitation à ciel ouvert des sociétés minières (Sundance Ressources, Géovic Mining Corp et Afferro Minin Inc) va engendrer des dégâts énormes sur la biodiversité et modifier ainsi le fonctionnement des écosystèmes. Cette situation pose alors le problème de la compensation environnementale, et on se demande comment ces sociétés comptent compenser jusqu’aux impacts résiduels les atteintes ainsi portées à la biodiversité dans la TRIDOM du fait de leurs activités. A cet effet, ces compagnies ont prévu dans leurs Plans de Gestion Environnemental et Social (PGES), conformément à la législation camerounaise, des mesures pour compenser les impacts de leurs opérations. Or, après analyse, cette législation jugée peu contraignante par les parties prenantes à l’exploitation minière au Cameroun, est de plus très insuffisante par rapport aux standards internationaux sur les mécanismes de compensation des atteintes à la biodiversité, particulièrement le Critères de Performance 6 de la Société Financière Internationale (SFI) et les Standards du Business and Biodiversity Offset Program (BBOP), qui eux non plus ne s’imposent pas aux sociétés minières. Dès lors, pour assurer la sauvegarde à long terme de la biodiversité dans l’interzone TRIDOM, de même que le maintien de la connectivité écologique de ses aires protégées, il est indispensable que les PGES de ces sociétés soient révisés avant le début des opérations minières, pour être au moins en cohérence avec les standards internationaux.
The Cooperation Agreement between the Governments of the three member countries of the Dja Odzala Minkebe Tri-National transboundary conservation area (TRIDOM), Cameroon, Congo and Gabon, states that protected areas are conservation areas where all human activities are either prohibited or restricted. However the interzone between the three national parks includes areas of recreational hunting, community hunting zones, agro-forestry and mining areas. Concerning this last field of activity, mining permits were issued in the landscape between protected areas, and impacts may change the appearance or functions of the landscape. However, these interzone landscapes are crucial because they help maintain the ecological connectivity of protected areas and allow animals to migrate through them. In the Cameroonian part of the interzone, the open-cast mining method proposed by mining companies (Sundance Resources, Geovic Mining Corp. and Afferro Mining Inc) will cause enormous damage to biodiversity and alter the functioning of ecosystems. This raises the problem of environmental compensation, and one wonders how far these companies will go to offset these infringements of biodiversity in TRIDOM because of their activities. For this purpose, the Environmental and Social Management Plan (ESMP) for each company ( obligatory under Cameroonian law) offers measures to offset the impact of their operations. However the legislation underpinning mining operations is deemed insufficient by many stakeholders in mining in Cameroon. It is also weak, compared to international standards, on preventing and resolving of damages to biodiversity, particularly the Performance Criteria 6 the International Finance Corporation (IFC) and the Standards of Business and Biodiversity Offset Program (BBOP). Therefore, to ensure the long-term preservation of biodiversity in the TRIDOM interzone as well as maintaining the ecological connectivity of its protected areas, it is essential that the ESMPs of these companies are reviewed before the start of mining operations, to ensure better coherence with international standards.
Pagination / Nombre de pages: 80 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4017
Collection(s) :Mémoires soutenus

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