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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4048
Titre: Gestion intégrée des eaux usées urbaines dans la zone soudano-sahélienne du Tchad : quelle technologie d’épuration adaptée pour la ville de N’djaména
Auteur(s): Monodji, Boraye
Directeur(s): Gallez, Caroline
Revéret, Jean-Pierre
Baglo, Marcel
Mots-clés: gestion des eaux
eaux usées
milieu urbain
épuration des eaux
Tchad
Date de publication: 24-avr-2007
Editeur: Université Senghor
Résumé: Le développement urbain en Afrique reste une préoccupation majeure. Aux horizons de l’an 2000, les statistiques prévoient que plus de 50% de la population mondiale vivront dans des centres urbains. Comme conséquence, la pollution des eaux inhérente à la vie s’accroît et les écosystèmes dont dépend le bien-être des populations ne cessent de se dégrader. Ainsi la collecte, l’évacuation, le traitement et la récupération des eaux usées, essentiellement dans les zones soudano-sahéliennes d’Afrique où la ressource hydrique à la limite de suffisance, sont indispensables pour l’amélioration de l’hygiène publique et la conservation des ressources naturelles, en somme pour le maintien des aménités de l’environnement dans le cadre du développement durable est une vision espérable. Les technologies d’épuration des eaux usées urbaines et les normes de qualité de rejet marquent une évolution de certaines des filières d’épuration. La diversité des technologies permet de mesurer l’ampleur de la problématique des eaux usées. Il convient de rappeler que les techniques sont un moyen de résoudre des problèmes et, qu’elles n’ont guère de valeur si elles sont séparées de leurs contextes socio-économique et environnemental. De ce fait, les procédés de traitement doivent être en congruence avec l’agrément des communautés concernées et avec leurs moyens. C’est dans cette optique que l’étude présente nous amène à réfléchir sur le choix des technologies fiables et efficaces adaptables en zone soudano-sahélienne de l’Afrique par ricocher au Tchad et plus particulièrement à N’Djaména. Alors parmi les techniques extensives d’épurations des eaux usées urbaines, la perspective de la technologie de la « Mosaïque Hiérarchisée d’Ecosystèmes Artificiels » ou « M.H.E.A » expérimentée à la Station Expérimentale de Viville (S.E.V) à l’Arlon en Belgique dans les mêmes conditions climatiques et d’alimentations en eaux usées réalise parfaitement toutes les étapes d’épuration et surtout les traitements tertiaire et quaternaire qui respectent les exigences les plus sévères des normes CEE (Communauté Economique Européenne). Pour l’heure il y a urgence en la demeure, peut-être, la technologie M.H.E.A de Radoux nécessite encore du temps, alors que N’Djaména ville-capitale du Tchad déjà millionnaire en habitants et ne disposant pas de station d’épuration effective, mérite d’adopter la technique d’épuration avec Pistia stratiote du Cameroun qui réussit bien car cette plante se développe dans les mares de N’Djaména. Dans ce souci, nous avons à l’aide d’un SIG judicieusement identifié un site pilote.
Pagination / Nombre de pages: 93 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4048
Collection(s) :Mémoires soutenus

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