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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4051
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | El Soda, Morsi | - |
dc.contributor.advisor | Bodineau, Emmanuel | - |
dc.contributor.advisor | Gallez, Caroline | - |
dc.contributor.author | Nzali, Serge | - |
dc.date.accessioned | 2021-08-25T13:10:57Z | - |
dc.date.available | 2021-08-25T13:10:57Z | - |
dc.date.issued | 2007 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4051 | - |
dc.description.abstract | La globalisation de l’économie mondiale est un phénomène qui amène les pays à se rassembler en groupements pour mieux gérer leurs problèmes. L’idée la plus répandue actuellement est qu’en se rassemblant ainsi dans un même groupe à une échelle sous-régionale et mettant en commun de leurs efforts, les pays peuvent profiter des compétences et des potentialités individuelles pour un développement commun. C’est en substance, le socle sur lequel a été créée la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) réunissant six pays (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad). La mission principale de cette organisation est la promotion des marchés nationaux par l'élimination des entraves au commerce intercommunautaire, la coordination des programmes de développement et l'harmonisation des projets industriels. Or, Il est généralement reconnu que les politiques, plans et programmes peuvent avoir des effets (positifs ou négatifs) sur l’environnement. En outre, peu d'études ont tenté d'identifier les effets potentiels de la politique de développement de la CEMAC sur l’environnement des pays membres. Le présent travail s’interroge non seulement sur la prise en compte des questions environnementales dans les objectifs développement en général et du secteur industriel en particulier de la zone CEMAC mais aussi, il analyse et propose des outils de management environnemental adaptables dans les industries de cette zone. En effet, les secteurs productifs de la CEMAC reposent essentiellement sur des activités agroindustrielles et manufacturières (75,3 % du PIB de la Guinée Equatoriale., 45 % au Gabon, 30 % au Cameroun, 21,6 % en RCA, 13 % au Tchad et 6% au Congo), forestières, agricoles, minières ayant généralement de graves impacts sur l’environnement. Cependant, l’analyse des textes créateurs de la CEMAC, notamment la convention régissant l’Union Economique de L’Afrique Centrale (U.E.A.C.) montre que la protection de l’environnement est considérée comme un secteur séparé, nécessitant une politique à part et n’apparaît donc pas dans les politiques sectorielles. Or, tous les autres secteurs concernés (l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’industrie, le commerce, le tourisme, les transports, les télécommunications, l’énergie, la recherche, l’enseignement et la formation professionnelle) sont en interrelation avec l’environnement et ont tous des effets sur cette dernière. Pour un développement durable de la CEMAC, les pays membres ont en projet l’harmonisation de leurs législations environnementales, mais une nouvelle approche plus efficace serait d’introduire les préoccupations environnementales dans chacune des politiques sectorielles, notamment la politique industrielle, de manière à éviter ou atténuer les effets négatifs et accentuer les effets positifs des activités de chaque secteur sur l’environnement. L’introduction de cette prise en compte de l’environnement pourrait se faire dans les industries à travers l’implantation d’outils de management environnemental tels que le système de management environnemental (SME), l’audit environnemental, l’analyse du cycle de vie (ACV), les labels écologiques ou l’évaluation de la performance environnementale (EPE). Après l’évaluation de ces outils selon des critères spécifiques aux entreprises de la zone CEMAC (durée de mise en place ou de réalisation, besoin en ressources internes techniques et humaines, adaptabilité au contexte africain, exigence légale, contribution à la performance de l’entreprise, contribution à l’image de marque de l’entreprise, amélioration continue et coût de mise en place/réalisation ), l’EPE apparaîtrait comme l’outil le mieux adapté pour la CEMAC , pour gérer en continue les aspects et impacts environnementaux des entreprises de la zone qui sont des PME nationales (sans envergure de multinationale) ou tout simplement dans le secteur informel et ne disposant pas de moyens colossaux pour investir dans un SME ou une ACV. Des propositions sont faites pour la mise en place de cet outil dans les industries de la zone CEMAC à travers une étude de cas menée dans une brasserie industrielle de Yaoundé au Cameroun. | fr_FR |
dc.format.extent | 112 p. | fr_FR |
dc.publisher | Université Senghor | fr_FR |
dc.subject | politique de l'environnement | fr_FR |
dc.subject | gestion de l'environnement | fr_FR |
dc.subject | industrie | fr_FR |
dc.subject | Afrique Centrale | fr_FR |
dc.title | Contribution à la mise en place des outils de management environnemental dans les industries des pays de la communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique Centrale , CEMAC | fr_FR |
dc.type | Thesis | |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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