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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5091
Titre: La feuille de route, un outil d'opérationnalisation de l'action de l'Etat : cas du Cameroun
Auteur(s): Ossea Ekokoh, Jean Aristide
Directeur(s): Bordeleau, Danièle
Nkakleu, Raphaël
Bentahar, Naoual
Mots-clés: administration publique
gouvernance
corruption
Cameroun
Date de publication: 25-mar-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: L’implémentation des feuilles de route ministérielles comme outil de gestion intervient au Cameroun après le constat des avatars de l’administration publique Camerounaise. En effet, la navigation à vue avec pour corollaires: la mauvaise gouvernance, la gestion laxiste du personnel de l’Etat, la bureaucratie, la corruption et l’inertie qui caractérisaient l’administration publique Camerounaise ont poussé les principaux bailleurs de fonds du Cameroun à fixer des conditions d’octroi de l’aide. Face à ces exigences des bailleurs de fond, le gouvernement Camerounais va se doter de nouveaux instruments de gestion plus performants parmi lesquels « les feuilles de routes ministérielles ». Les feuilles de route sont apparues dans le paysage administratif Camerounais en tant qu’outil de planification de l’activité gouvernementale, au moyen des prescriptions du Chef de l’Etat dérivant du conseil ministériel du 22 décembre 2004. La feuille de route a ainsi pour but d’amener le gouvernement à rénover ses méthodes de travail par le biais de la définition d’objectifs précis, mesurables, dont l’atteinte fait l’objet d’une évaluation périodique (Gestion par objectifs). Elle vise également l’accroissement des performances, de l’efficience et de l’efficacité dans l’administration publique. Dans le cadre de la mise en place de cette politique et en ce qui concerne la gouvernance administrative, depuis 2004, les différents départements ministériels solidairement regroupés autour de l’action gouvernementale, reçoivent en fonction de leurs domaines de compétence respective, des directives que l’on appelle « feuille de route » dont la mise en oeuvre nécessite la maitrise de cet outil de pilotage. Le principal problème est celui de l’appropriation des FDR comme outil de gestion par l’administration publique Camerounaise. En effet, au regard de la rigueur de la méthode FDR ceci dans leur conception, leur exécution et leur matrice d’évaluation, peut-on dire que ce qui se pratique actuellement au Cameroun concorde avec ces exigences ? A la lumière des théories du « nouveau management public » dérivant de la gestion par objectif, et de la méthodologie de travail basée sur la démarché qualitative, nous avons fait le constat selon lequel, quoi que timide, l’appropriation de l’outil feuille de route connait des évolutions. Tel est le cas de la mise sur pied du PROMAGAR, l’élaboration des cadres organiques et des manuels de procédures administratives des ministères et la mise en vigueur d’un nouveau régime financier. Cependant, un accent devrait être mis sur la sensibilisation et l’éducation des acteurs sur les implications de ce nouveau paradigme que représente la « feuille de route »
The “Roadmaps” as a management tool made their appearance in Cameroun after the finding of the other methods failure used so far. Indeed, visual navigation with corollaries: poor governance, lax management of government workers, bureaucracy, corruption and inertia that characterized Cameroonian government, pushed Cameroon’s major financial donors to impose conditions on Aid’s granting. Facing these donors obligation, Cameroonian government will endow with news tools for more effective management of which, “the ministerial roadmaps” Roadmaps have emerged in Cameroon’s administrative landscape as a planning tool for government activities, through the requirements of the Head of State deriving from Ministerial Council of 22nd October, 2004. The roadmap aims to get government to review his working methods through the definition of specifics and measurable objectives; whose achievement is subject to periodic evaluation (Management by objectives). It also aims to increase the performance, efficiency and effectiveness in public administration. As part of the implementation of this policy and with regard to administrative governance, since 2004, various ministries departments in solidarity, clustered around government action and based on their respective areas of competence, receive directives that is called “roadmap” which implementation requires the mastery of this piloting management tool. The major concern is the appropriation of Roadmaps as a management tool by Cameroonian public administration. Indeed, in view of the compulsory nature of “Roadmaps” method in their design, implementation and evaluation matrix; can we say that what is currently being practiced in Cameroun is consistent with these requirements? In the light of theories of ‘’new public management’’ deriving from the management by objectives and methodology of work based on qualitative procedures, we have found that, the implementation of roadmaps as a management tool has known some developments. Such is the case of the establishment of PROMAGAR, developing organic frameworks and administrative procedures manuals departments and the implementation of a new financial system. However, emphasis should be placed on the awareness and education of stakeholders on the implications of this new paradigm is the "roadmap"
Pagination / Nombre de pages: 52 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5091
Collection(s) :Mémoires soutenus

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