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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5278
Titre: Contribution à l'amélioration du système de transports collectifs urbains de Bamako à travers l'expérience de l'agglomération Lyonnaise
Auteur(s): Sissoko, Moussa Mahamadou
Directeur(s): Meddeb, Brahim
Mots-clés: transport urbain
développement durable
Mali
Date de publication: 2005
Editeur: Université Senghor
Résumé: La ville de Bamako s’urbanise rapidement. Depuis la sécheresse des années 1970, sa croissance démographique ne faiblit pas et avoisine un taux annuel de 7% du fait de la faible verticalité du bâti, cette forte croissance de la population se traduit par une extension soutenue du territoire de la ville à travers la naissance de nouveaux quartiers à la périphérie. Une telle évolution ne va pas sans poser des problèmes de déplacement intra-urbain des populations. Au lendemain des indépendances des sociétés et entreprises publiques et, par la suite privées (TUB, CMTR, SOTRAMA, SPGA, TUBA, STUB, Hatch-transport, etc.) furent créées pour faire face aux enjeux grandissants de la mobilité urbaine. Toutefois aucune des ces initiatives d’entreprises « conventionnelles » ou structurées de transports collectifs n’a pu survivre durablement. Il en résulte que de nos jours, l’offre de transport en commun relève principalement d’un grand nombre de petites entreprises avec des propriétaires possédants, dans la majorité des cas, un seul véhicule de 20 places maximum. Pourtant au rythme de l’expansion topographique de la ville, les distances à parcourir deviennent de plus en plus longues et la demande de transport de plus en plus forte. Le parc, essentiellement constitué de véhicules d’occasion et l’orientale radicale du réseau exacerbent les externalités négatives du système : congestion, pollution, insécurité, etc. En l’absence de toute réglementation propre, le système de transports collectifs urbains TCU de Bamako est de fait contrôlé par le syndicat des chauffeurs qui gère les places et répartit les véhicules entre les lignes selon la demande d’où la desserte inégale des quartiers. L’acuité des problèmes de transport en commun à Bamako justifie ainsi cette étude ayant comme référentiel le système de TCU de la France et particulièrement du Grand Lyon. En effet, les déplacements urbains sont ici l’expression d’une réelle vision organisationnelle consacrée par la politique nationale faisant du transport en commune une mission de service public. Des lois ont été adoptées en ce sens et des dispositions pratiques d’organisation et de gestion sont en application : Autorité organisatrice des TCU (le SYTRAL), Délégataire de service public ou exploitant (la SLTC), versement transport, plan quinquennal de déplacements urbains (PDU), etc. Au terme de l’étude des réformes passant principalement par la mise en place d’une autorité organisatrice, la réglementation de l’activité de transport urbain, l’amélioration des conditions de financement et de fonctionnement (points d’arrêt fixe, système de billetterie, etc.), ont été proposées pour une système de transport viable, efficace et, pour ainsi dire, durable à Bamako.
Pagination / Nombre de pages: 90 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5278
Collection(s) :Mémoires soutenus

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