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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5286
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dc.contributor.advisorThonneau, Patrick-
dc.contributor.advisorMoulin, Anne-Marie-
dc.contributor.advisorTraissac, Pierre-
dc.contributor.authorMonkam Woyap, Yvette-
dc.contributor.authorAzmi, Joseph-
dc.date.accessioned2021-10-04T10:44:27Z-
dc.date.available2021-10-04T10:44:27Z-
dc.date.issued2019-04-01-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/5286-
dc.description.abstractEn 2015, la France a accueilli et scolarisé plus de 54 000 mineurs migrants. Connaitre leur parcours de migration, décrire les violences migratoires et les difficultés d’adaptation des mineurs migrants scolarisés à Paris, présente un intérêt pour l’épidémiologie et plus généralement la santé publique, dans un esprit de prévention. Il s’agit d’une étude descriptive conduite chez 129 mineurs migrants dans leur lieu de scolarisation à Paris, sélectionnés selon la disponibilité des établissements (7/38). Étude menée de mai à juin 2018, à travers un questionnaire semi-directif centré sur l’histoire pré-migratoire (âge, parents, financement), migratoire (violences, durée du voyage, accueil) et post-migratoire (lieu de vie, état de santé et suivi médical). Le voyage seul et/ou le logement seul concernait 3/4 des élèves. La provenance majoritaire était subsaharienne (maliens 35%, ivoiriens 12%, guinéens 8%) et afghane (8%). On notait 16% de filles. La moyenne d’âge était de 16,7ans ±1,5. Leur histoire familiale avait en commun pour le tiers, un éclatement de la cellule de base (divorce, décès d’un parent ou abandon). Deux enfants sur trois ont voyagé par voie terrestre et/ou maritime et y ont connu des violences physiques avec blessures, plaies par balles et tentatives de viol. Parmi eux, 12% ont été séparés de leurs accompagnants. Ces accompagnants sont soit morts devant eux (8%), soit perdus de vue (16%). D’autres ont assisté à des violences suivies d’abandon des agonisants sur le chemin. Leur voyage a duré en moyenne 4,6 mois +/- 6,5 (0 - 30 mois). À leur arrivée, 16% logent à l’hôtel ou en foyer (25%) et la moitié bénéficie d’un suivi médical sans soins psychologiques. Un quart des jeunes a un mauvais sommeil allant parfois jusqu’à l’insomnie. Notre étude montre le drame vécu par ces enfants durant leur migration et après. La priorité devrait être donnée à une prise en charge adéquate dans leur pays d’accueil.fr_FR
dc.description.abstractIn 2015, France has hosted and educated more than 54,000 migrant minors. Knowing their migration route present an interest for public health. We describe the violence during the travel and difficulties of adaptation among migrant minors schooled in Paris. The descriptive study was conducted on 129 migrant minors in their place of schooling in Paris, selected according to the availability of establishments (7/38). The study was conducted from May to June 2018, through a semi directive questionnaire focused on pre-migration history (age, parents, funding), migratory (violence, duration of the trip, hosting), and post-migratory (place of habitation, state of health and medical follow-up). Young people travelling alone and/or accommodated alone represent 3/4 of the students. Most were sub-Saharan (Malians 35% Ivoirians 12%, Guineans 8%) and Afghan (8%). Also noted 16% were girls. The average age was 16.7±1.5. Their family history found for the third, a breakup of the basic cell (divorce, death of a parent or abandonment). Two out of three children traveled by land and/or sea and experienced physical violence with injuries, bullet wounds and attempted rapes. Among them, 12% were separated from their companions either dead before them or lost. Others witnessed violence followed by abandonment of the dead bodies on the way. Their trip lasted on average 4.6 months +/- 6.5 (0 - 30 months). Upon their arrival, 16% stay at a hotel or in a home (25%) and half received medical attention without psychological care. A quarter of young people have poor sleep, sometimes leading to insomnia. Our study shows the tragedy experienced by these children during their migration and after it. The priority for these children is that they need an adequate care and support from their hosting countryen_US
dc.format.extent34fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjectMigrantsfr_FR
dc.subjectScolarisationfr_FR
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectViolencefr_FR
dc.subjectFrancefr_FR
dc.titleParcours de 129 migrants mineurs scolarisés à Paris en Mai 2018fr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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