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https://hdl.handle.net/20.500.12177/5346
Titre: | Approche nutritionnelle dans la prise en charge de l'ulcère de buruli : les expériences du centre de santé Saint-Michel de Zougougbeu et de l'hôpital général de Djekanou en Côte d'Ivoire |
Auteur(s): | Koffi, Didier Yao |
Directeur(s): | Lahaye, François-Marie Delmont, Jean Konan, Amoin Georgette |
Mots-clés: | malnutrition carence protéique micronutriment enfants Côte d'Ivoire |
Date de publication: | 27-mar-2017 |
Editeur: | Université Senghor |
Résumé: | La population des enfants des pays tropicaux en voie de développement se caractérisent par des fréquences élevées de malnutrition protéino-énergétique (MPE) et de carence en micronutriments. Cette population d’enfant est également exposée à l’ulcère de Buruli, dont ils sont la cible dans 50 % des cas.
La prise en charge de cette maladie mutilante causant de large plage d’ulcération cutanée s’avère parfois longue et difficile dans un contexte de malnutrition chronique. A cela s’ajoutent les comportements alimentaires des patients atteints de l’ulcère de Buruli, qui ne favorisent pas la cicatrisation rapide des ulcères.
Il ressort de la présente étude (51 enfants) que les patients sont en déficit d’aliments pouvant les aider à mieux cicatriser et consomment très peu de fruits pourtant riches en vitamines et en minéraux. Seulement 7,84 % consomment des fruits et légumes et 29 % des feuilles vertes. Toutes ces privations ont pour conséquence une accentuation des carences nutritionnelles chez les patients : en début de traitement 54 % souffrent d’anémie, 45 % sont en insuffisance pondérale et 13,72 % et 23,33 % de malnutrition aigüe respectivement à Djekanou et à Zoukougbeu parmi les sujets atteints de l’ulcère de Buruli.
L’étude met aussi en lumière le lien entre un bon état nutritionnel et la cicatrisation de l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire, en étudiant dans deux centres distincts des patients atteints de l’ulcère de Buruli bénéficiant d’une prise en charge nutritionnelle et des patients atteints de l’ulcère de Buruli sans prise en charge nutritionnelle. Il en résulte que les patients de l’ulcère de Buruli bénéficiant d’une prise en charge nutritionnelle ont un temps d’hospitalisation plus court (moins de 6 mois) et guérissent plus rapidement dans 85 % des cas. Ils présentent moins de séquelles fonctionnelles (7 % des cas) que ceux qui ne bénéficient pas d’une pris en charge nutritionnelle. Children of tropical developing countries suffer most of the time from under nutrition. These infants are also affected mainly at 50% by Buruli ulcer in rural areas. The treatment of this mutilating disease is sometime long and difficult with unfed patient. Add to this the eating behavior of Buruli patients do not promote quick scarring of ulcer. This study is to show the link between scaring Buruli ulcer in Côte d’Ivoire and well nutritional status. The method have been to study Buruli ulcer patients (51 patients) with nutritional attention by one side and Buruli patients without nutritional care by the other side. The result is that: the patients who received nutritional care spend less time at the hospital (minus 6 months) and cicatrize quickly 85% of theme and present less disability than those who did not have nutritional care. In addition we notice that patients prohibits foods that can help them scarring quickly and eat less fruits and legumes, which are rich in vitamins and minerals. Only 7.84% eat fruits and legumes, 29% green leaves. All these prohibition lead to increase the nutrition deficiency of the Buruli ulcer patient: 54% of anemia, 45% of underweight and 13.72% of wasting, in Djekanou and 23.33% of wasting in Zoukougbeu |
Pagination / Nombre de pages: | 38 p. |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/5346 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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