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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5363
Titre: Valeur ajoutée du passage à l’échelle de la prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë sévère (PCIMAS) sur l’accessibilité et la qualité des services au Burkina Faso
Auteur(s): Sorgho, Boukary
Directeur(s): Lahaye, François-Marie
Cissé, Djibril
Delisle, Hélène
Mots-clés: malnutrition
dépistage
Burkina Faso
Date de publication: 2015
Editeur: Université Senghor
Résumé: Introduction: Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aiguë sévère (MAS), le Burkina Faso a conduit une phase pilote de l’approche prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë sévère (PCIMAS). Pour étendre cette approche, un plan national de mise en oeuvre à l’échelle du pays a été défini sur la période 2011-2015. Notre objectif était d’évaluer la valeur ajoutée du passage à l’échelle de la PCIMAS sur l’accessibilité et la qualité des services de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aiguë sévère au Burkina Faso Matériel et méthode : Il s’est agi d’une étude contrôlée à deux bras: un bras intervention et un bras contrôle comparant un des premiers districts sanitaires enrôlés (Ouahigouya = bras intervention) dans le passage à l’échelle de la PCIMAS et l’autre (Gaoua = bras contrôle) non encore enrôlé. Les données ont été recueillies à partir des rapports d’enquête nutritionnelle nationale, du système d’information sanitaire et des informations de notre enquête. Résultats : Le taux de létalité de la MAS a baissé de 60% dans le district bras intervention alors qu’il a doublé dans le district bras contrôle. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux districts échantillonnés dans la possession et la mise en application du protocole national de prise en charge de la MAS (p>0,1). Dans le district de Ouahigouya, 98,6% d’agents de santé à base communautaire étaient formés sur le traitement communautaire de la MAS contre 23,08% à Gaoua (p<10-6). Pour 87% des responsables de service dans le district sanitaire de Ouahigouya, la disponibilité du matériel de dépistage et de prise en charge a été jugée satisfaisante contre 33% à Gaoua (p<0,01). En 2013, en moyenne, 3 campagnes de dépistage communautaire de la MAS avaient été organisées dans le district de Ouahigouya contre 1 campagne à Gaoua (p<10-9). Tous les responsables de service dans le district sanitaire de Ouahigouya ont jugé fonctionnel le dispositif de prise en charge en ambulatoire de la MAS contre 0% dans le district témoin. 55% des responsables de service des districts de Ouahigouya et Gaoua ont jugé non fonctionnel le système de référence et contre référence en matière de prise en charge de la MAS. Les coûts d’opportunité, le manque d’information sur le programme de lutte contre la MAS et la méconnaissance de la maladie persistent dans les deux districts sanitaires. Conclusion : le passage à l’échelle de la PCIMAS a significativement amélioré la qualité de la prise en charge de la MAS au Burkina Faso. Toutefois, il n’existe pas d’utilisation optimale des services par les populations.
Background: This study assessed the added value of the integrated management of severe acute malnutrition (IMSAM) scaling plan through the accessibility and quality of services in Burkina Faso. Materiel and method: This was a controlled study with comparison between one of the first health districts enlisted (response district =Ouahigouya) in the IMSAM scaling up plan and another one not enrolled yet (control district =Gaoua). Data were collected from the national nutrition survey reports based on SMART methodology, the information system of Ministry of Health, and the informations from our investigation. Findings: The case fatality rate of SAM decreased by 60% in the response district whereas it doubled in the control district. There is no significant difference between the two districts sampled about the possession and implementation of the national protocol for the management of SAM (p> 0.1). 98.6% of community-health workers were trained on community-based treatment of SAM cases in the response district against 23.08% in the control district (p <10-6). 87% of heads of health facilities were satisfied with the availability of screening and care material in the response district against 33% in the control district (p <001). By the end of 2013, an average of three (3) community screening campaigns of SAM had been organized in the response district against one (1) campaign for the district control (p <10-9). All heads of health facilities in the response district judged functional outpatient care management of SAM against none in the district control. 55% of head of health facilities of the districts in our sample have qualified nonfunctional reference system of SAM treatment. Opportunity costs, lack of information about malnutrition management program and ignorance of SAM factors still persist. Conclusion: The Burkina Faso’s IMSAM scaling up plan has significantly improved the quality of the management of SAM in Burkina Faso. But many factors restrict people's access to treatment.
Pagination / Nombre de pages: 43 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5363
Collection(s) :Mémoires soutenus

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