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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5413
Titre: Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques alimentaires de mères pour améliorer l’état nutritionnel des enfants de moins de 59 mois dans les camps de réfugiés au Tchad : cas de Dosséye.
Auteur(s): Monelmbaye, Djimta Der
Directeur(s): Mésenge, Christian
Delpeuch, Francis
Vaulx-Ezelarab, Bassent de
Mots-clés: malnutrition
coutumes alimentaires
réfugiés
Tchad
Date de publication: 19-mar-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: La malnutrition demeure aujourd’hui un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays et est responsable d’un taux de mortalité élevé chez les enfants de moins de 59 mois dont 83% sont attribués à la malnutrition aiguë modérée. Ses causes sont multifactorielles. Les populations vivant dans des conditions précaires et insolites des camps de réfugiés au Tchad sont aussi frappés par la malnutrition malgré les interventions des organisations nationales et internationales en faveur de la lutte contre cette pathologie. Le taux de la malnutrition aiguë globale est passé de 5,7 % en 2010 à 12,4 % en 2011dans le camp de réfugiés de Dosséye (Tchad). L’enquête qualitative réalisée dans ce camp auprès des ménages a permis de mieux appréhender la perception des pratiques alimentaires de cette communauté ainsi que leurs connaissances et attitudes en matière de l’alimentation et de la nutrition. Les résultats ont montré que l’ignorance de l’hygiène et les mauvaises pratiques alimentaires ainsi que des pratiques socioculturelles inappropriées sont prédominantes dans le camp. A cela s’ajoute le niveau d’instruction des mères très insuffisant et les revenus des ménages assez faibles. Ces résultats sont les principales causes de la recrudescence de la malnutrition dans ce camp. Cette étude propose des stratégies efficaces et efficientes afin de valoriser les connaissances traditionnelles et promouvoir les bonnes pratiques alimentaires en vue d’améliorer la nutrition des enfants de moins de 59 mois dans les camps de réfugiés au Sud du Tchad. Ce changement de comportement doit passer cependant par la sensibilisation des populations à la bonne pratique de l’allaitement maternel, de l’hygiène alimentaire et à l’éducation nutritionnelle ainsi qu’une motivation à la culture des espèces de végétaux à haut rendement et de valeurs nutritionnelles importantes en quantité suffisante afin de les consommer régulièrement. Enfin, les soutenir à mettre en place et gérer des petites unités de transformation des produits agricoles et de la prise en charge communautaire de la malnutrition. Ainsi, une bonne collaboration avec toutes les parties prenantes, en particulier avec les communautés concernées à travers des associations et des groupements permettra de travailler en synergie avec les acteurs nationaux et internationaux afin de lutter efficacement contre la malnutrition dans cette société.
Malnutrition remains a major public health concern in many countries and causes high mortality rate among children under 59 months of which 83% are attributed to moderate acute malnutrition. Its causes are multifactorial. People living in precarious conditions and unusual refugee camps in Chad are also affected by malnutrition despite interventions by national and international organizations for the fight against this disease. The rate of global acute malnutrition went from 5.7% in 2010 to 12.4% in 2011In the refugee camp of Dosseye (Chad). The qualitative survey carried out at the various households levels, allowed us to have a better understanding of the perception of food practices of the community and their knowledge and attitudes about food and nutrition. The results showed that the ignorance of hygiene and poor feeding practices and inadequate socio-cultural practices are predominant in the camp. Added to this is the level of education of mothers and very low household income. These results are the main causes of the resurgence of malnutrition in the camp. This study offers effective and efficient strategies to enhance the traditional knowledge and promote good eating habits to improve nutrition for children under 59 months in refugee camps in southern Chad. This behavioural change, however, must pass through educating people to the practice of breastfeeding, hygiene, food and nutrition education as well as a motivation for growing plant species with high yield and enough important nutritional values to be consumed regularly. Finally, support them to set up and manage small-scale agricultural processing and support community malnutrition. Thus, a good collaboration with all stakeholders, especially the affected communities through associations and groups which will work in synergy with national and international actors in order to effectively fight against malnutrition in the society.
Pagination / Nombre de pages: 67 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5413
Collection(s) :Mémoires soutenus

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