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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5414
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorMésenge, Christian-
dc.contributor.advisorSteben, Marc-
dc.contributor.advisorMoulin, Anne-Marie-
dc.contributor.authorDestil, Marie N. Esther-
dc.date.accessioned2021-10-10T12:51:58Z-
dc.date.available2021-10-10T12:51:58Z-
dc.date.issued2013-04-15-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/5414-
dc.description.abstractIntroduction La santé sexuelle et reproductive des adolescents est une priorité de santé publique telle que reconnue à la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui a eu lieu au Caire en 1994. Pourtant les risques de contracter une infection sexuellement transmissible (IST), le virus d’immunodéficience humaine (VIH) et une grossesse précoce par les adolescents restent toujours élever malgré de nombreuses activités de sensibilisation réalisées en Haïti. Les indicateurs de santé sexuelle et reproductive (SSR) restent alarmants malgré l’adoption d’une politique nationale de santé des jeunes et des adolescents par le gouvernement haïtien en 2001. Les données montrent que les adolescents du milieu rural sont au coeur même de cette problématique de santé. Bien des études ont été réalisé sur la jeunesse et montraient la situation sanitaire des jeunes d’une manière générale. Par contre, aucune étude n’a été faite pour rechercher les facteurs qui empêchaient une amélioration de la SSR des adolescents en milieu rural haïtien. L‘adoption de comportement sexuel à risque est à la base des problèmes liés à la sexualité. Ainsi cette étude a tenté d’établir le lien entre l’adoption de comportement sexuel à risque par les adolescents de 15 à 19 ans et le milieu rural en recherchant les déterminants qui sont à la base de cette problématique de santé. Matériels et méthode Il s’agissait d’une enquête transversale et descriptive qui avait pour but de déterminer les facteurs qui influencent le comportement sexuel des adolescents ruraux de 15 à 19 ans. L’étude a été menée sur une population de 150 adolescents vivant dans la section communale de Fond-des-Blancs, une zone rurale du sud d’Haïti. Différents autres cibles ont été choisis et interrogés dans le cadre de cette enquête. Ils ont été interrogés dans 8 localités et dans deux institutions différentes. Les données recueillies ont été collectées, codées et traitées à partir du logiciel SPSS version 19. Les tableaux et figurent ont été réalisé avec les logiciels Microsoft Word et Excel. Résultats Dans l’échantillon composé de 150 adolescents, 100% ont entendu parler du VIH, 28,3% de la gonococcie, et 53,3% de la syphilis. Pourtant plus de la moitié des adolescents ne connaissaient pas les mécanismes de transmissions du VIH, son diagnostic et son traitement de même que pour les autres IST. En matière de contraception, 41,5% ont entendu parler de la contraception moderne dont 100% ont fait référence au condom masculin. Le préservatif était la contraception la plus utilisée (42%) par les adolescents tandis que plus de la moitié (51%) n’utilisaient aucune méthode. L’âge moyen au premier rapport sexuel est de 11 ans [7 ; 15 ans] et 67% de l’échantillon avaient déjà eu un premier rapport sexuel dont 5% avant l’âge de 10 ans. Dans l’échantillon, 2% des adolescentes avaient déjà au moins un enfant tandis que chez les adolescents 2% affirmaient avoir provoqués des avortements. Les grossesses précoces étaient très fréquentes ainsi que les avortements clandestins. Des cas isolés de viol sur les filles sont également signalés. Les parents et les partenaires sexuels semblent être responsables de la plupart des avortements provoqués. Malgré cela, il n’existe aucun programme ni services de santé sexuelle et reproductive destinés aux adolescents dans la zone. Conclusion L’information et la prévention sont les deux points clés à considérer pour pouvoir améliorer la SSR des adolescents. Ainsi, l’éducation sexuelle des adolescents ruraux haïtiens doivent être renforcé ainsi que l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive destinés aux adolescents ruraux. Cela permettrait d’éviter les infections sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées chez les adolescents ruraux haïtiens. D’où la nécessité de mettre en place un programme national de SSR visant les adolescents.fr_FR
dc.description.abstractIntroduction Sexual and reproductive health of adolescents was recognized as public health priority in the International Conference on Population and Development held in Cairo in 1994. Yet the risk of contracting a sexually transmitted infection (STI), human immunodeficiency virus (HIV) and early pregnancy among adolescents are still rise despite numerous awareness activities carried out in Haiti. Indicators of sexual and reproductive health (SRH) remain alarming despite the adoption of a national health policy for youth and teens by the Haitian government in 2001. The data show that rural youth are at the heart of this health problem. Many studies have been done on youth and showed the health status of young people in general. By cons, no study has been done to find the factors that prevented improving adolescent SRH rural Haiti to. The adoption of risky sexual behavior is based on issues of sexuality. Thus, this study sought to establish the link between the adoption of risky sexual behavior among adolescents 15 to 19 years and the rural seeking the determinants that are the basis of this health problem. Materials and methods This was a cross-sectional and descriptive study to identify the factors that influence the sexual behavior of rural adolescents 15 to 19 years. 150 adolescents living in the communal section of Fond-des-Blancs, a rural area in South Department of Haiti were included in the study. Various other targets were selected and interviewed as part of this investigation. They were interviewed in eight localities and two different institutions. The data were coded and analyzed using SPSS version 19. Results In the sample of 150 adolescents, all the adolescents (100%) had heard of HIV, however, about half had heard of syphilis (53.3%) and 28.3% of gonorrhea. More than half of teenagers didn’t know the mechanisms of HIV transmission, diagnosis and treatment as well as other STIs. For contraception, 41,5% have heard of modern contraception, and 100% made reference to condoms. The condom was the most commonly form of contraception used (42%), while more than half (51%) used no form of contraception method. The average age at first sexual intercourse was 11 years old [7; 15] and 67% of the sample had had their first sexual intercourse, 5% before the age of 10. Early pregnancies and clandestine abortions were frequent. Among the females, 2% had at least one child while 2% said they had had an abortion. Isolated cases of rape of girls also reported. Parents and boyfriends seemed to be the driving force behind the abortions most of the time. Despite our findings, there were no longer any programs nor reproductive health services for adolescents in the area. Conclusion Education and prevention are the two key methods to improve adolescent SRH in this population. The sexual education of rural adolescents in Haiti should be strengthened as well as access to services for sexual and reproductive health. These services would play a role in preventing sexually transmitted infections and unwanted pregnancies among adolescents rural Haiti. There is a clear need for the development of a national program for adolescents SSR.en_US
dc.format.extent67 p.fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjectcomportement sexuelfr_FR
dc.subjectmaladie sexuellement transmissiblefr_FR
dc.subjectjeunesfr_FR
dc.subjectmilieu ruralfr_FR
dc.subjectHaïtifr_FR
dc.titleFacteurs déterminants la santé sexuelle et reproductive des adolescents ruraux haïtiens. une étude de cas à Fond-des-Blancs.fr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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