DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5551
Titre: Contribution à l’amélioration des pratiques des vendeurs du garba, aliment de rue à Abidjan en Côte d’Ivoire
Auteur(s): Deki, Richemont
Directeur(s): Mésenge, Christian
Delisle, Hélène
El Soda, Morsi
Mots-clés: Aliments de rue
Côte d'Ivoire
Date de publication: 20-mar-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: Introduction: La vente des aliments de rue est une activité en pleine expansion, notamment dans les grandes villes des pays en développement. Ce secteur permet à une grande partie de la population de s’alimenter à moindre coût et génère de l’emploi, participant ainsi à l’économie locale. Cependant la consommation d’aliments de rue peut exposer au risque de maladies d’origine alimentaire si les pratiques des vendeurs en matière d’hygiène des aliments ne sont pas adéquates. A Abidjan (Côte d’Ivoire), les aliments de rue sont très appréciés, notamment le garba (plat constitué de semoule de manioc cuite à la vapeur et de thon frit, accompagné de légumes servis crus). Afin d’évaluer les pratiques des vendeurs de ce plat, une étude a été réalisée à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 28 Juillet au 07 Septembre 2012.Méthodologie: Il s’agissait d’une enquête transversale et descriptive auprès des vendeurs de garba exerçant dans trois communes de la ville d’Abidjan de haut standing (Cocody) de moyen standing (Treichville) et pauvre (Attécoubé). Des échantillons aléatoires de trente vendeurs par commune ont été constitués. Les données recueillies concernaient leur niveau socioéconomique, les informations sur la vente du garba, leurs connaissances sur l’hygiène des aliments et leurs pratiques de vente. Des informations sur les aspects légaux de la vente ont aussi été recueillies. Le test de Khi-2 au seuil alpha de significativité 0,05 a été réalisé, afin d’étudier le lien entre la commune de vente et certaines informations (pratiques de vente, niveau de sensibilisation, aspects légaux).Résultats: La majorité des vendeurs appartenaient à une classe socioéconomique défavorisée. Ils étaient jeunes, entre 21 et 30 ans (45.6%) et sans instruction (41.1%). Leurs connaissances de base sur l’hygiène des aliments ont été jugées acceptables pour la majorité. Cependant il y a avait une inadéquation avec les pratiques observées qui représentaient un risque sur le plan de la sécurité sanitaire des aliments. En effet, 98,6% servaient la nourriture sans se protéger. Plusieurs vendeurs(52,2%)ne protégeaient pas leur nourriture et 97,6%réutilisaient les restes de la veille pour la vente du lendemain. Bien que cette activité soit informelle, la quasi-totalité des vendeurs (98.9%) payaient des taxes communales et la grande majorité d’entre eux possédaient une autorisation de vente (82,2%). Cependant, la plupart des personnes interrogées n’avaient pas de certificat de santé (84,4%). La quasi-totalité des sites de vente étaient contrôlés par les Services d’Hygiène (95,6%). Aucun des vendeurs n’appartenaient à une association reconnue de vendeurs d’aliments. Les vendeurs exerçant dans la commune aisée avaient été plus sensibilisés (p=0,005), détenaient plus d’autorisations de vente des Services d’Hygiène (p= 0,007 et de certificats de santé (p=0,002). Ceux-ci protégeaient aussi plus leur nourriture (p=0,000).Conclusion: Cette étude, malgré certaines limites, montre que la vente du garba n’est pas pratiquée dans des conditions d’hygiène optimales. Par conséquent, des actions doit être prises en vue d’améliorer les conditions de vente de ce mets populaire à Abidjan.
Pagination / Nombre de pages: 45
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5551
Collection(s) :Mémoires soutenus

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
RichemontSeki.pdf1.82 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.