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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5556
Titre: Modifications génitales féminines : entre tradition et esthétisme, place de la santé publique
Auteur(s): El-Morr, Myriam
Directeur(s): Mésenge, Christian
Moulin, Anne-Marie
Sallam, Hassan
Mots-clés: Modifications génitales
Pression sociale
Santé publique
Date de publication: 14-avr-2013
Editeur: Université Senghor
Résumé: Objectif : Cette étude a pour objectif de présenter quatre pratiques peu connues de modifications génitales féminines réalisées en Afrique et en Occident et à comparer leurs risques/bénéfices en termes de santé publique. Nous cherchons à comprendre pourquoi les pratiques africaines sont systématiquement considérées comme néfastes et sont automatiquement catégorisées dans les mutilations génitales féminines, alors que cette catégorisation semble moins évidente pour les pratiques occidentales. Méthode: Nous avons effectué une revue de littérature basée sur des recherches publiées dans PubMed concernant les pratiques d’excision médicalisée, élongation labiale, chirurgie esthétique génitale et piercing génitale. Chaque pratique est étudiée sous plusieurs aspects: l’origine, la population concernée, le type de praticien, la technique utilisée, les influences sociales et motivations individuelles, les conséquences sanitaires et psychologiques, l’aspect législatif et les considérations éthiques. Résultats principaux: Au nord comme au Sud, on retrouve des pratiques de modifications génitales médicalisées, où l’acte est réalisé par un professionnel de santé, et d’autres réalisées sans encadrements sanitaires. Dans les deux parties du monde, il existe des pratiques visant à augmenter le plaisir sexuel de la femme et de son partenaire. L’âge ne peut pas être considéré en soi comme un élément justificateur de l’appellation «mutilation» car quelque soit la pratique, elle peut être réalisée chez des femmes majeures ou mineures. La pression sociale est présente derrière chacune de ces pratiques, qu’elles soient africaines ou occidentales. Conclusion: Nous recommandons l’appellation «modifications génitales féminines» pour désigner ces pratiques, plutôt que «mutilations» au Sud, et «chirurgie» au Nord, afin d’éviter la stigmatisation régionale, et de recentrer nos préoccupations et nos priorités de lutte autour de la santé. L’objectif de toute action de santé publique autour de la sexualité doit être d’améliorer la santé globale de la femme et de la fille
Objective:The aim of this study is to present four little knownpractices of female genital modifications in Africa and Western countries, and to compare their risks / benefits in terms of public health. We seek to understand why African practices are systematically considered harmful and are automatically categorized into female genital mutilation, while this categorization seems less obvious to Western practices.Method: A literature review describing thepracticesofmedicalized excision, labia elongation, genital cosmetic surgery and genital piercing, based on researchespublished in PubMed. Each practice is investigated underseveral aspects: the origin, population, type of practitioner, technique, social influences and motivations, healthand psychologicalconsequences, social normsand ethical considerations.Main results: North and South, there are medicalized practices, which are performed by a healthcareprofessional,and otherpractices performed withoutsanitaryframes. In both parts of the world, there are practices which aim to increase the sexual pleasure of the woman and her partner. Age can not be in itself a justifier of the term "mutilation" because whateverthepracticeis, it can be performed in childhood or womanhood. Social pressure is present behind each of these African practices, but also behind the Westerns’.Conclusion: We recommend the designation of"female genital modifications" to describe these practices, rather than "mutilation" in the South, and "surgery" in the North, to avoid regional stigmatizationand refocus our concerns and priorities around the health fights. The goal of any public health action around sexuality should be to improve the globalhealth of women and girls
Pagination / Nombre de pages: 60
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/5556
Collection(s) :Mémoires soutenus

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