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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/5837
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dc.contributor.advisorMésenge, Christian-
dc.contributor.advisorPalazzolo, Jérôme-
dc.contributor.advisorChokry Karass, Maged-
dc.contributor.authorAhamada, Fahad Lahadji-
dc.date.accessioned2021-11-09T15:15:28Z-
dc.date.available2021-11-09T15:15:28Z-
dc.date.issued2011-03-21-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/5837-
dc.description.abstractIntroduction: Les méthodes contraceptives modernes font parti des moyens que les femmes utilisent pour limiter et/ou espacer la naissance de leurs enfants et pour quelques unes, pour se protéger contre les IST. Aux Comores, le MICS 2000 et l’Enquête Intégrale des Ménages (EIM 2004) ont trouvé respectivement une prévalence contraceptive de 19,4% chez les femmes en union et 13,9 % chez les femmes en âge de procréer. Pourtant, une gamme très large, pratiquement gratuite des méthodes contraceptives modernes est disponible aux Comores et ne cesse de s’élargir d’année en année. Objectif: Mesurer l’utilisation des méthodes modernes de contraception au niveau du district sanitaire de M’rémani. Méthodes: Une étude transversale, descriptive et analytique auprès des ménages a été réalisée dans le district sanitaire de M’rémani (un des districts d’intervention de l’UNFPA). Au total, 312 femmes en âge de procréer ont été enquêtées à l’aide d’un questionnaire. Les données collectées ont été saisies et traitées à l’aide du logiciel Epi Info. Les tests de Chi carré de Pearson et de Fisher ont été utilisés pour l’analyse des associations entre les différents facteurs et la sous utilisation des méthodes contraceptives modernes. Résultats: Sur les 312 femmes ayant participé à l’enquête, 249 sont mariées ; parmi ces dernières, 31 utilisent une méthode contraceptive moderne. Une prévalence contraceptive de 12,4% dans un IC à 95% compris entre [7-13,9] a été trouvée. Ceci indique que malgré une gamme variée et gratuite des méthodes contraceptives modernes, beaucoup d’efforts reste à faire puisque 61% n’ont aucun niveau d’instruction. Plus de 42% de ces femmes ont entre 4 et 6 enfants et 29% ont plus de 7 enfants avec un nombre moyen de 4,9 enfants par femme. Une liaison statistiquement significative a été mise en évidence entre la non utilisation des méthodes contraceptives modernes et les facteurs suivants : l’influence de l’entourage (p<0 ,0001), l’abandon des méthodes (p<0,001), les effets secondaires (p<0,001), les fausses rumeurs (p<0,001), la connaissance sur l’existence d’un service PF au centre de santé (p=0,001), l’intégration des services de santé (p=0,02) et l’espace génésique (p<0,001). Par contre, aucune liaison n’a été trouvée entre la non utilisation des méthodes contraceptives et les facteurs suivants : l’âge (p=0,74), le statut matrimonial (p=0,45) le niveau d’instruction (p=0,42), la profession (p=0,38) et la parité (p=0,23) ; ce qui est le contraire de plusieurs études antérieures dans d’autres pays. Conclusion: Cette étude nous a permis de déterminer que les facteurs qui entrainent la faible utilisation des méthodes contraceptives modernes, sont surtout socio-démographiques et seule une approche de communication pour un changement de comportement pourrait renverser la tendance.fr_FR
dc.format.extent62fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjectMéthodes contraceptivesfr_FR
dc.subjectPlanification de la famillefr_FR
dc.subjectServices de santéfr_FR
dc.subjectComoresfr_FR
dc.titleDéterminants de la faible utilisation des méthodes contraceptives modernes : cas du district sanitaire de M’rémani (un des districts d’intervention de l’UNFPA aux Comoresfr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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