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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/6191
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dc.contributor.advisorMésenge, Christian-
dc.contributor.advisorMoulin, Anne-Marie-
dc.contributor.advisorMortier, Emmanuel-
dc.contributor.authorSidibé, Mody-
dc.date.accessioned2021-12-05T14:18:20Z-
dc.date.available2021-12-05T14:18:20Z-
dc.date.issued2009-04-02-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/6191-
dc.description.abstractMalgré les efforts consentis en matière de réduction de la transmission verticale du VIH/SIDA, celle ci continue à faire des victimes en Afrique subsaharienne. Quatre vingt dix pourcent (90 %) des enfants infectés par le VIH ont acquis leur infection par le biais de leurs mamans séropositives. L’allaitement maternel est un des modes et on estime entre 5 et 20 % les chances de transmission du virus à travers le lait en l’absence d’interventions spécifiques. A Mopti (au Mali) où la prévalence du VIH parmi les femmes enceintes est de 8 %, et l’allaitement maternel est la norme, ces femmes sont prises dans un véritable dilemme, entre pratiquer un allaitement au sein dont le lait est potentiellement infecté par le VIH, et pratiquer un allaitement artificiel au risque d’afficher sa séropositivité et d’endosser toutes les conséquences discriminatoires. Ce qui est sûr, malgré une disponibilité officielle des substituts de lait maternel, nombre d’entre elles continuent à donner le lait maternel à leurs enfants ce qui augmentent la morbidité la mortalité des enfants de 0 à 5 ans. La présente étude a voulu s’intéresser à la pratique d’allaitement artificiel chez les enfants nés de mères séropositives dans six districts sanitaires de la région de Mopti. Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique dans tous les sites PTME et les associations de lutte contre le VIH/SIDA disposant d’une unité PTME pendant une période de 5 mois (août à décembre 2008). Ont été incluses dans cette étude les femmes séropositives, enceintes et en postnatal résidant dans la région de Mopti au moment de l’enquête. Ont été exclues celles refusant de participer à l’étude ou incapable de répondre (du fait de leur état de santé). Nous avons utilisé des questionnaires et avons procédé par un échantillonnage accidentel. La variable dépendante principale retenue a été le mode d’allaitement pratiqué par la femme séropositive au VIH après son accouchement. Secondairement nous nous sommes intéressés au mode d’allaitement choisi avant l’accouchement. Le risque d’erreur retenu a été L = 5 %. C'est-à-dire quelque soit le modèle envisagé une marge d’erreur de 5% est acceptable. Soixante quatre femmes au total ont été interviewées, avec un âge compris entre 14 et 42 ans et une moyenne d’âge de 28 ans. Les femmes enceintes représentaient 53,1 % (n = 33) et celles en postnatal 46,9 % (n = 31). Parmi les accouchées, 47 % (n = 14) ont pratiqué l’allaitement artificiel, 43 % (n = 13) l’allaitement maternel et 10 % (n = 3) l’allaitement mixte. Parmi les femmes enceintes, 60 % (n = 31) avaient choisi l’allaitement artificiel, mais seulement 45,2 % (n = 14) l’ont réellement pratiqué. L’intention d’allaitement artificiel est significativement associé en analyse uni variée au contexte culturel favorable (P = 0,008 RR = 2,64 avec un Intervalle de Confiance = 95 %) à la provenance de Mopti (P = 0,0004 RR = 2,84 IC = 95 %). Le mode de vie en solitaire serait un facteur protecteur à la pratique d’allaitement artificiel dans la région (P = 0,008 avec un RR = 0 avec un Intervalle de Confiance = 95%). A l’opposé, en analyse bi variée la discontinuité des services de santé et l’influence de la belle mère sont des facteurs favorisant l’allaitement autre qu’artificiel (maternel ou mixte) même si cette influence n’est statistiquement pas significative. Au terme de cette étude un regard croisé s’impose, entre d’une part la femme séropositive au VIH avec son environnement (physique, social, culturel et économique) et la capacité du système de santé à relever le défi pour minimiser les chances de transmission verticale et de prolonger l’espérance de vie de cette femme.fr_FR
dc.description.abstractIn spite of efforts granted in vertical transmission of HIV/AIDS, it continues to make victims in sub-Saharan Africa. Ninety percent (90%) of children infected by HIV got it from their HIV positive mom. In absence of specific interventions, the transmission odds of the virus through milk are estimated between 5 to 20%. In Mopti (Mali) where the prevalence of HIV among the pregnant women is of 8%, and the maternal nursing is the norm, these women are taken in a real dilemma, between giving the breast of which the milk is potentially infected by HIV and giving the artificial milk to the risk of exposing her HIV positivity and having thus to bear all the consequences. It is sure that in spite of an official availability of the maternal milk substitutes, number of them continues to give the maternal milk to their child and consequently increase the number of morbidity and mortality among children from 0 to 5 years. The present survey was interested in the factors associated with the practice of artificial nursing of children been born of HIV positive mothers in six sanitary districts of the region of Mopti. It was a five months transverse survey with a descriptive and analytic aim in all PTME sites and HIV/AIDS fight associations having a PTME unit. We included in this survey pregnant women and postnatal HIV positive resident in the region of Mopti at the time of the investigation. We excluded those who have not accepted to be part and those that were already HIV sick. We used the questionnaires and we proceeded by accidental sampling. The main variable dependent retained was the mode of nursing practiced by the HIV positive woman after her childbirth. Secondly we were interested in the mode of nursing chosen before the childbirth. The mistake risk retained was L = 5%. Which means that no matter the pattern considered a 5% mistake margin is acceptable. A total of sixty four women between 14 and 42 years have been interviewed, with an average age of 28 years. The pregnant women represented 53,1% (n = 33) and those in postnatal period 46,9% (n = 31). Among the women in childbirth, 47% (n = 14) practiced the artificial nursing, 43% (n = 13) the maternal nursing and 10% (n = 3) the mixed nursing. Among the pregnant women, 60% (n = 31) had chosen the bottle-feeding, only 45,2% (n = 14) really practiced it. The intention of bottle-feeding would be associated in analysis plain varied to a favorable opinion of the culture, tradition of the woman (P = 0,008 RR = 2,64 IC = 95%) and the source in Mopti (P = 0,0004 RR = 2,84 IC = 95%). The lifestyle as a recluse would be a protective factor with the practice of bottle-feeding in the area (P = 0,008 with RR = 0 and IC = 95%). On the other hand, in bi analyzes varied the discontinuity of health services: 65,6% (raised by the prolonged rupture of artificial milk), the influence of the mother-in-law 36,4% were predominant in the nursing modes other than the artificial though they were not statistically meaningful. At the end of this survey, a crossed look imposes itself, between on one hand the HIV positive woman and her environment (physical, social, cultural and economic) and on the other, the capacity of the health system to take up the challenge to minimize the odds of vertical transmission in order to prolong the woman's life expectancyen_US
dc.format.extent56 p.fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjectfemmes enceintesfr_FR
dc.subjectsidafr_FR
dc.subjectallaitementfr_FR
dc.subjectallaitement artificielfr_FR
dc.subjectMalifr_FR
dc.titlePratique de l'allaitement artificiel chez les enfants nés de mères séropositives au VIH à Mopti, Malifr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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