L'éducation, vecteur de valorisation du patrimoine culturel : proposition d'une mallette pédagogique sur les œuvres de l'artiste togolais Paul Ahyi

Abstract

L’éducation culturelle constitue de nos jours un enjeu incontournable pour le développement socioculturel, politique et économique des Etats qui font face aux changements perpétuels qu’apportent la modernité et la mondialisation. Au regard de ces changements, d’ordre moral, culturel et social, l’Unesco dans son plan d’action dans le cadre de la culture et de l’éducation des jeunes met à disposition des outils adéquats. Le but visé est de soutenir la transmission des connaissances et pratiques culturelles à la jeune génération afin que les objectifs de la Convention de l’Unesco de 1972 portant sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel soient atteints dans les pays qui l’ont ratifiée. Au Togo, l’éducation culturelle telle que mise en œuvre à travers les semaines culturelles ne permet pas aux jeunes de prendre conscience de leur culture qui est source de leur identité. Les semaines culturelles instaurées par les autorités en charge de l’éducation avaient pour vision de freiner la perte des valeurs culturelles locales et nationales, gages de l’identité authentique de chaque citoyen. Malheureusement, on constate un détournement de ses objectifs. Pour trouver une approche de solution à ce problème, notre travail présente une réforme des semaines culturelles qui constitue a priori un moyen efficace d’atteindre les objectifs d’éducation culturelle. Nous avons donc à travers la présente étude, analysé la capacité de la semaine culturelle à couvrir le besoin d’éducation culturelle à l’école et de déterminer les mécanismes appropriés à mettre en œuvre pour la rendre efficace. De ce fait, les semaines culturelles pourront être mieux exploitées et constituer des occasions d’apprentissage culturel pour les jeunes. Surtout si les moyens financiers et techniques sont réunis et que les ministères des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat et de la Culture et du Tourisme sont impliqués. Un projet pilote a été réalisé consistant en une mallette pédagogique sur des œuvres de l’artiste togolais Paul Ahyi comme point de départ de notre proposition.

For the past two decades, film production in African countries has experienced difficulties with the closure of cinemas, despite the existence of regional and international festivals such as Écrans noirs in Cameroon and the FESPACO in Burkina Faso. Among the many factors of this phenomenon, we note the precariousness of the creative and cultural aspects. The links of interdependence between film creation and its industry are, however, consubstantial to their existence, one not being able to sustainably exist without the other. There is no market without merchants and there cannot be merchants without customers. In several countries, movie theaters have become distribution stores, as is the case in Burkina Faso. The Burkinabe film and audiovisual sector is run by actors composed of companies (PLC’s, LLC’s and sole proprietorships), as well as associations. The production process is carried out by scriptwriters, directors, actors and producers. These are the actors involved in the creation and production of cinematographic works. One of the causes of this precariousness within the Burkinabe film industry, in addition to piracy, the lack of regulations and the absence of resources, is the low presence of women in the creative sector. The film and audiovisual industry includes a diversity of professions and yet there is an absence of women in several of these professions. From scriptwriter, director to editor, we will determine the creative professions and the place they hold for women in Burkina Faso.