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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7170
Titre: | Femmes créatrices et liberté artistique : Analyse des défis rencontrés dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina Faso |
Auteur(s): | Adom, Dodo Charité |
Directeur(s): | Fau, Jean-François Saba, Michel Ouédraogo, Désiré |
Mots-clés: | Production cinématographique Liberté artistique Femmes Burkina Faso |
Date de publication: | 21-sep-2021 |
Editeur: | Université Senghor |
Résumé: | Depuis deux décennies la production cinématographique des pays africains a connu des difficultés avec la fermeture de salles de cinéma et ceci malgré l’existence de festivals régionaux et internationaux tels que Écrans noirs au Cameroun et le FESPACO au Burkina Faso. Parmi les nombreux facteurs de ce phénomène, on note la précarité des aspects créatifs et culturels. Les liens d’interdépendance entre la création cinématographique et son industrie sont pourtant consubstantiels à leur existence, l’une ne pouvant durablement exister sans l’autre. Il n’y a pas de marché sans marchands et il ne peut y avoir de marchands sans chalands. Dans plusieurs pays, les salles de cinéma sont devenues des magasins de distribution comme c’est le cas au Burkina Faso. La filière cinéma et audiovisuel burkinabè est animée par des acteurs composés d’entreprises (S.A., S.A.R.L. et entreprises individuelles), ainsi que d’associations. Le processus de production est assuré par des scénaristes, des réalisateurs, des comédiens et des producteurs. Il s’agit d’acteurs qui interviennent dans la création et la production d’oeuvres cinématographiques. L’une des causes de cette précarité au sein de l’industrie du cinéma burkinabè, en plus de la piraterie, du manque de réglementation, de l’absence de ressources, est la faible présence de femmes dans le secteur créatif. La filière du cinéma et de l’audiovisuel comprend une diversité de métiers et, pourtant, on note l’absence de femmes dans plusieurs de ces métiers. Du scénariste, réalisateur au monteur, nous déterminerons les métiers créatifs et la place qu’ils réservent à la femme au Burkina Faso. For the past two decades, film production in African countries has experienced difficulties with the closure of cinemas, despite the existence of regional and international festivals such as Écrans noirs in Cameroon and the FESPACO in Burkina Faso. Among the many factors of this phenomenon, we note the precariousness of the creative and cultural aspects. The links of interdependence between film creation and its industry are, however, consubstantial to their existence, one not being able to sustainably exist without the other. There is no market without merchants and there cannot be merchants without customers. In several countries, movie theaters have become distribution stores, as is the case in Burkina Faso. The Burkinabe film and audiovisual sector is run by actors composed of companies (PLC’s, LLC’s and sole proprietorships), as well as associations. The production process is carried out by scriptwriters, directors, actors and producers. These are the actors involved in the creation and production of cinematographic works. One of the causes of this precariousness within the Burkinabe film industry, in addition to piracy, the lack of regulations and the absence of resources, is the low presence of women in the creative sector. The film and audiovisual industry includes a diversity of professions and yet there is an absence of women in several of these professions. From scriptwriter, director to editor, we will determine the creative professions and the place they hold for women in Burkina Faso. |
Pagination / Nombre de pages: | 65 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7170 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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