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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7869
Titre: | La coopération entre institutions de développement et universités , une stratégie de réponse à l’effet de fragmentation des industries culturelles et créatives en Afrique francophone : cas du partenariat entre l’Agence Française de Développement et l’Université Senghor |
Auteur(s): | Egom, Pela’naa Bienvenue |
Directeur(s): | Mve Ondo, Bonaventure Dramé, Alioune Yarabatioulah, Jacob |
Mots-clés: | Industrie culturelle Coopération pour le développement Afrique |
Date de publication: | 15-sep-2021 |
Editeur: | Université Senghor |
Résumé: | Les industries culturelles et créatives (ICC) ont démontré leur capacité à contribuer au développement de l’économie mondiale. Un développement qui se veut durable et inclusif d’autant plus que tous les peuples sont dotés de créativité. Cependant, le constat est qu’il existe un fossé considérable entre le Nord et le Sud sur le panorama mondial des industries culturelles et créatives. En Afrique, elles sont caractérisées par une fragmentation aux causes multiples, dont l’insuffisance de compétences des acteurs de ce secteur. En tant qu’acteurs de développement, l’Agence française de développement (AFD) et l’Université Senghor se sont penchés sur la question et ont mis en place un projet de création d’un parcours de formation au profit des acteurs des ICC en Afrique.
Par conséquent, nous cherchons à savoir comment la coopération entre universités et institutions de développement contribue à réduire la fragmentation des industries culturelles et créatives. L’objectif de cette étude est de présenter l’outil de lutte contre la fragmentation des ICC qu’est la coopération entre université et institutions de développement, analyser particulièrement le cas du projet porté par le partenariat AFD-USenghor et contribuer à son amélioration.
Pour répondre à la problématique, nous avons effectué de la recherche documentaire, administré des questionnaires d’enquête aux acteurs des ICC en Afrique francophone pour connaître leurs besoins en termes de formations, puis étudié l’architecture du projet de création de parcours de formation. Nous avons ensuite procédé à une recherche d’adéquation entre la solution proposée par le partenariat AFD-USenghor et les besoins exprimés par les acteurs. Les résultats obtenus montrent que cette forme de coopération est en mesure de fournir aux acteurs des ICC, les moyens nécessaires à l’acquisition des compétences qui leur font défaut et par conséquent, de réduire la fragmentation des ICC, à certaines conditions.
À la lumière des résultats obtenus, nous recommandons que le projet soit ajusté aux besoins identifiés et qu’une étude d’impact du parcours de formation, présentée sous forme de projet, soit effectuée. Cette étude vient ainsi apporter une contribution à la compréhension du phénomène complexe de la fragmentation et des actions susceptibles de l’endiguer. The cultural and creative industries (CCI) have demonstrated their ability to contribute to the development of the global economy. A development that is sustainable and inclusive, especially since all people are endowed with creativity. However, the observation is that there is a considerable gap between the North and the South on the global panorama of cultural and creative industries. In Africa, they are characterized by a fragmentation with multiple causes, including the lack of skills of the actors of this sector. The French Development Agency (AFD) and Senghor University, as development actors, have addressed this issue and have set up a project to create a training program for CCI actors in Africa. We are therefore interested in how cooperation between universities and development institutions contributes to reducing the fragmentation of cultural and creative industries. The objective of this study is to present the tool for fighting against the fragmentation of CCIs that is cooperation between universities and development institutions, to analyze the case of the project carried out by the AFD-USenghor partnership and to contribute to its improvement. To address the issue, we conducted a literature search, administered survey questionnaires to CCI actors in francophone Africa to determine their training needs, and then studied the project architecture to create a training program. We then proceeded to research the adequacy between the solution proposed by the AFD-USenghor partnership and the needs expressed by the actors. The results obtained show that this form of cooperation is able to provide CCI actors with the necessary means to acquire the skills they lack and, consequently, to reduce the fragmentation of CCIs, under certain conditions. |
Pagination / Nombre de pages: | 62 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7869 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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