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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/7973
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dc.contributor.advisorNdiaye, Cheikh-
dc.contributor.advisorTraoré, El Hadji-
dc.contributor.authorDiedhiou, Max Félicien-
dc.date.accessioned2022-04-04T11:26:42Z-
dc.date.available2022-04-04T11:26:42Z-
dc.date.issued2008-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/7973-
dc.description.abstractL'objectif principal de cette étude était de contribuer à l'étude de la conduite de l'élevage avicole traditionnel dans le département de Ziguinchor, à travers son importance socioéconomique, le niveau de connaissances des populations par rapport à la grippe aviaire (GA) et leur vulnérabilité face à une crise d'émergence d'un foyer de grippe aviaire dans les sites d'intervention retenus. Au total trente (30) sites ou villages répartis dans toutes les différentes localités (commune et communautés rurales) ont été visités pour une population totale enquêtée de 300 âmes. La population totale de volailles sur l'ensemble des sites concernés par le présent travail est égale à 5127 sujets dont 3841 poules locales, 748 canards et 538 pigeons. L'effectif moyen de volaille par famille est de 17,3. De façon générale, la volaille appartient principalement aux femmes, elles sont propriétaires à 70,3% contre 29,7% pour les hommes. Les enquêtes montrent que sur l'ensemble des sites, 6,3% des éleveurs portent une grande attention à la nourriture des volailles, 38,3% ne s'en occupent que peu ; tandis que 55, 3%, ne se préoccupent pas de ce que consomment les poulets. Les soins vétérinaires et l'hygiène de l'élevage ne sont pas non plus une préoccupation sérieuse des éleveurs. En effet, seulement 5,3% des élevages enquêtés pratiquent la vaccination contre la pseudopeste aviaire ou maladie de Newcastle (MN). Le poulailler est rare ce qui peut être un handicap en cas d'une nécessité de confinement des oiseaux. La volaille élevée est autoconsommée pour 8,9%, vendue pour 15,1%, les dons représentent seulement 8,9% des effectifs et le reste concerne les sacrifices. L'argent tiré de cette vente sert principalement à la restauration, aux besoins familiaux ponctuels, à l'éducation, à la santé, et aux cotisations destinées aux ASC. L'aviculture villageoise joue donc un rôle socioéconomique important. De façon générale, la grippe n'est pas encore suffisamment connue dans le département de Ziguinchor, encore moins les risques de contamination, comme le révèle l'enquête menée au niveau des différents sites. En effet, seulement 12,6% des personnes enquêtées connaissent la grippe aviaire ; alors que les méthodes de prévention et moyens de lutte ne sont connus que par 0,3% des personnes rencontrées. Cependant, la compensation des volailles sacrifiées en cas de déclaration de foyer, est acceptée par 62% des personnes enquêtées. Le risque lié à l'abattage et à la préparation des produits avicoles, reste élevé, en raison de la méconnaissance des méthodes de prévention et de lutte contre la maladie, mais aussi de la médiocrité des moyens dont disposent les éleveurs. L'enquête révèle globalement que les personnes rencontrées au niveau des différents sites souhaitent être formées pour mieux connaître la GA, être informées sur toutes les nouvelles concernant cette maladie et que les média soient mis à contribution pour aider à la diffusion de l'information sur cette pathologie.fr_FR
dc.format.extent67fr_FR
dc.publisherUniversité de Thièsfr_FR
dc.subjectAviculture traditionnellfr_FR
dc.subjectGrippe aviairfr_FR
dc.subjectSocioéconomiefr_FR
dc.titleContribution à l'étude de l'aviculture familiale dans le département de Ziguinchor (Basse Casamance): conduite, importance socio-économique et attitude des éleveurs face à la grippe aviairefr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Mémoires soutenus

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