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https://hdl.handle.net/20.500.12177/7997
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Salamon, Roger | - |
dc.contributor.advisor | Thonneau, Patrick | - |
dc.contributor.advisor | Traissac, Pierre | - |
dc.contributor.author | Nitiéma, Wendkouni Kadidia | - |
dc.date.accessioned | 2022-04-13T13:55:34Z | - |
dc.date.available | 2022-04-13T13:55:34Z | - |
dc.date.issued | 2021-09-27 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/7997 | - |
dc.description.abstract | Les troubles mentaux constituent un problème majeur de santé publique dans le monde de par leur charge de morbidité, le lourd tribut qu’ils prélèvent en termes d’incapacité et de décès mais aussi la charge socio-économique qu’ils représentent. L’errance qui peut s’en accompagner est le reflet d’un échec à plusieurs niveaux des mécanismes de prise en charge. Notre étude avait pour but de décrire le profil épidémiologique des malades mentaux errants de la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Patients et méthode : Nous avons mené une étude transversale du 1er Juin au 30 Août 2021 auprès des patients pris en charge par les centres de l’Association Saint-Camille de LELLIS. Résultats : Au total, 65 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen des patients était de 41,64±10,98 ans. Le sex ratio était de 1,8 en faveur des hommes. Les agriculteurs et commerçants constituaient l’essentiel de notre échantillon et 1 patient sur deux n’était pas scolarisé. Un antécédent familial de maladie mentale avait été retrouvé chez 14 patients. Un environnement familial conflictuel pendant l’enfance avait été retrouvé dans 23% des cas et 1 patient sur 5 disait avoir subi des violences pendant l’enfance. La famille s’était impliquée dans 62% des cas dans la recherche de soins lorsque la maladie s’était déclarée mais 45% des patients jugeaient néanmoins leurs proches responsables de leur errance. 1 patient sur deux n’était plus en contact avec sa famille. Les premiers symptômes de la maladie étaient apparus avant l’âge de 30ans chez trois quarts des patients. Un patient sur deux avait consommé des substances psychoactives dont 13% des drogues. Plus de 80% des patients avaient eu à recourir à des soins avant leur admission au centre, la tradithérapie avec 39% était le recours le plus fréquent. 25% d’entre eux avaient été enfermés ou enchainés de force à cause de leur maladie. Les patients ayant vécu moins de trois mois dans la rue et ceux ayant vécu un à deux ans étaient les plus nombreux à 20% chacun. Cinq cas d’abus sexuels pendant l’errance avaient été notifiés dont quatre ayant conduit à des grossesses et deux accouchements non assistés dans la rue. La schizophrénie était le diagnostic le plus évoqué (80%). Trois quarts des patients étaient stables cliniquement. Un essai de réinsertion social avait été mené pour cinq patients et 37% avaient bénéficié d’un essai de réinsertion professionnelle. Conclusion : Il existe peu de données sur les malades mentaux errants au Burkina Faso et ceux-ci ne sont pas réellement pris en compte dans les stratégies nationales. La maladie mentale se guérit et le malade errant peut être réhabilité pour peu qu’il y ait de l’intérêt et un engagement auprès des associations qui travaillent en leur faveur. | fr_FR |
dc.description.abstract | Mental disorders are a major public health problem in the world because of their burden of disease, the heavy toll they take in terms of disability and death, and the socio-economic burden they represent. The wandering that can accompany it reflects a failure at several levels of the management mechanisms. The aim of our study was to describe the epidemiological profile of wandering mental patients in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso. Patients and method: We conducted a cross-sectional study from June 1 to August 30, 2021 among patients treated by the centers of the Association Saint-Camille de LELLIS. Results: A total of 65 patients were included in the study. The mean age of the patients was 41.64±10.98 years. The sex ratio was 1.8 in favor of men. Farmers and shopkeepers constituted the bulk of our sample and 1 out of 2 patients had no schooling. A family history of mental illness was found in 14 patients. A conflictual family environment during childhood was found in 23% of the cases and 1 patient out of 5 said that they had been abused during childhood. The family had been involved in seeking care in 62% of cases when the disease had appeared, but 45% of patients nevertheless considered their relatives to be responsible for their wandering. 1 patient out of 2 was no longer in contact with his family. The first symptoms of the disease appeared before the age of 30 in three quarters of the patients. One patient out of two had used psychoactive substances, including 13% who had taken drugs. More than 80% of the patients had had recourse to care before their admission to the center, traditherapy with 39% was the most frequent recourse. 25% of them had been locked up or forcibly chained because of their illness. Patients who had lived on the street for less than three months and those who had lived for one to two years were the most numerous at 20% each. Five cases of sexual abuse during wandering were reported, four of which led to pregnancies and two to unassisted deliveries on the street. Schizophrenia was the most frequently mentioned diagnosis (80%). Three quarters of the patients were clinically stable. A social reintegration trial had been conducted for five patients and 37% had benefited from a vocational reintegration trial. Conclusion: There is little data on wandering mental patients in Burkina Faso and they are not really taken into account in national strategies. Mental illness can be cured and the wandering patient can be rehabilitated if there is interest and commitment to the associations that work on their behalf. | en_US |
dc.format.extent | 20 | fr_FR |
dc.publisher | Université Senghor | fr_FR |
dc.subject | Malades mentaux | fr_FR |
dc.subject | Troubles mentaux | fr_FR |
dc.subject | Burkina Faso | fr_FR |
dc.title | Profil épidémiologique des malades mentaux errants de la ville de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) : A propos des patients pris en charge par le Centre Notre Dame de l’Espérance | fr_FR |
dc.type | Thesis | |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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