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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/8225
Titre: Analyse des impacts des activités anthropiques et des infrastructures sur l’intégrité du Parc National de Deng Deng, dans la région de l’Est-Cameroun
Auteur(s): Younoussa, Abbosouka
Directeur(s): Sawadogo, Louis
Yelkouni, Martin
Duclaux-Monteil, Cécile
Mots-clés: Biodiversité
Parcs nationaux
Désastres d'origine humaine
infrastructure
Cameroun
Date de publication: 21-sep-2021
Editeur: Université Senghor
Résumé: Les parcs nationaux du Cameroun sont soumis à des pressions anthropiques croissantes, mais le cas du parc national de Deng Deng est unique. Le parc subit des pressions liées aux activités anthropiques pratiquées dans la zone et à la mise en place des infrastructures (ligne haute tension, barrage hydroélectrique, axes routiers, chemin de fer et le pipeline). Ces pressions occasionnent des changements physiques et permanents dans le parc national de Deng Deng avec des impacts directs et indirects sur sa biodiversité. Cette étude analyse les pressions qu’exercent les activités anthropiques et les infrastructures sur le parc national de Deng Deng et propose des stratégies de gestion de ces impacts pour une meilleure préservation des ressources du parc. La démarche méthodologique a consisté à administrer des questionnaires auprès des communautés installées en périphérique du parc, des entretiens semi-directifs, des observations directes et la cartographie à l’aide du logiciel QGIS et SMART. L’analyse des résultats obtenus à la suite à cette démarche montre que l’agriculture et la chasse représentent 59,7% des activités anthropiques pratiquées dans la zone. La pêche et le commerce représentent respectivement 13,3% et 11,11%. L’exploitation forestière et le transport des biens et de personnes constituent au total 15,6% de ces activités. Les principales voies d’accès au parc utilisées par les communautés locales pour contourner les postes de contrôle sont les plantations (33%) et l’emprise du pipeline (24%). Cependant, les raisons d’accès au parc sont liées à la recherche des produits forestiers non ligneux (30,4%) et des protéines animales (29,3%) dont le parc constitue la seule source d’approvisionnement dans la zone. De plus, le corridor de migration de la faune et la retenue du barrage hydroélectrique de Lom Pangar représentent 16% chacun. La présence des sites sacrés (20,7%) et les anciennes routes forestières (11%) sont également des raisons d’accès au parc évoquées par les communautés locales. L’analyse des fréquences des impacts sur les différentes infrastructures à l’intérieur du parc national de Deng Deng a démontré que l’emprise du pipeline Tchad-Cameroun est l’infrastructure qui présente la plupart des impacts directs et indirects (douilles de chasse : 11,8% ; agriculture : 41,2 % ; feux de brousse : 5,9% ; passages braconniers : 23,5% ; et campements : 17,6%), sur les ressources du parc.
Cameroon national parks are subject to increasing anthropogenic pressures, but the case of Deng Deng national park is unique. The Park is under pressure due to the human activities in the area and the establishment of infrastructure (high voltage power line; hydroelectric dam; roads, railways and the pipeline). These pressures cause physical and permanent changes in the structure of the Deng Deng national park with direct and indirect impacts on its biodiversity. This study analyzes the various pressures to which the park is subjected and proposes strategies for managing these impacts for better preservation of the resources of Deng Deng National Park. The methodological approach consisted in administering questionnaires to the communities on the periphery of the park, semi-structured interviews, direct observations, and mapping by using QGIS and SMART. Analysis of the results obtained following this approach shows that agriculture and hunting represent 59.7% of human activities practiced in the area. Then there is fishing and trade with 13.3% and 11.11% respectively. Finally, logging and transport constitute a total of 15.6% of these activities. The main access routes to the park used by local communities to bypass checkpoints are plantations (33%) and the pipeline track (24%). However, the main reasons for accessing the park are linked to the search for non-timber forest products (30.4%) and animal proteins (29.3%) for which the park is the only source of supply in the area. In addition, the wildlife migration corridor and the Lom Pangar hydroelectric dam reservoir represent 16% each. The presence of sacred sites (20.7%) and old forest roads (11%) are also reasons mentioned by local communities. The analysis of the frequencies of the impacts on each infrastructure showed that the right-of-way of the Chad-Cameroon pipeline is the infrastructure that presents more direct and indirect threats (hunting shells: 11,8 %; agriculture: 41,2%; fires bush: 5,9 %; poachers crossings: 23,5%; and camps: 17,6%), on the resources of the park.
Pagination / Nombre de pages: 50
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/8225
Collection(s) :Mémoires soutenus

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