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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/9299
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dc.contributor.advisorMve Ondo, Bonaventure-
dc.contributor.advisorDramé, Alioune-
dc.contributor.advisorFofana, Issouf-
dc.contributor.authorAbdou, Boubacar-
dc.date.accessioned2022-09-13T10:13:19Z-
dc.date.available2022-09-13T10:13:19Z-
dc.date.issued2021-09-24-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/9299-
dc.description.abstractLe Niger, pays sahélien, s’est fixé comme objectif, dès 1970, l’autosuffisance alimentaire et énergétique au regard d’énormes potentialités en ressources naturelles, minières, pétrolières etc., le fleuve Niger long de plus de 4200 km. A cet effet, le pays s’est lancé dans la construction d’un barrage hydroélectrique sur le fleuve Niger. La réalisation de cet ouvrage a engendré le déplacement des populations riveraines dont la mise en oeuvre a conduit aux bouleversements socio-économiques au sein desdites communautés. Conformément à la réglementation nationale et internationale, les populations concernées ont été accompagnées par un Plan de Réinstallation (PR). Pour réussir ce plan, le déplacement involontaire des populations en deux vagues a été initié. L’objectif de cette étude est de faire une évaluation des conditions socioéconomiques des déplacés involontaires de la première vague cinq ans après. C’est dans ce cadre qu'à travers un questionnaire, de guide d’entretien, et de l’observation terrain et des enquêtes, nous nous sommes entretenus avec les différentes parties prenantes sur les impacts de la réinstallation sur les populations déplacées de la première vague du barrage de Kandadji. Il ressort de l’analyse des données que toutes les pertes de biens conformément à l’inventaire ont été payées selon les législations en vigueur au Niger et même des institutions internationales comme la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement. Les populations déplacées ont été accompagnées dans le cadre de la reconstruction de leurs maisons. Pour accompagner la perte de la production en plus des paiements en espèce d’argent, les populations ont eu en compensation des parcelles de terres au niveau des aménagements hydro-agricoles construits à cet effet. Les infrastructures collectives de l'ensemble de ces trois villages (Kandadji, Sanguilé et Alsilamé) concernés ont été construites en matériaux définitifs. Ces dernières ont significativement permis l’amélioration des conditions de vie des populations. Nonobstant ces résultats, il ressort que les populations déplacées de la première vague font face à d’énormes difficultés dont notamment, l’alimentation en eau potable, des problèmes d’aire de pâturage, de l’insuffisance des terres rizicoles, à l’insécurité etc. C’est pourquoi il est urgent, pour l’Etat et l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), de créer les conditions et des mesures supplémentaires visant l'amélioration des conditions de vie des populations.fr_FR
dc.format.extent69fr_FR
dc.publisherUniversité Senghorfr_FR
dc.subjectConditions socioéconomiquesfr_FR
dc.subjectMigration internefr_FR
dc.subjectBarragesfr_FR
dc.subjectConditions de viefr_FR
dc.subjectNigerfr_FR
dc.titleEvaluation de la situation socioéconomique des déplacés involontaires de la première vague du barrage de Kandadjifr_FR
dc.typeThesis
Collection(s) :Mémoires soutenus

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