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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/9878
Titre: Agriculture urbaine et périurbaine : maraichage à Niamey/Niger
Auteur(s): Djibo, Hassoumi
Directeur(s): Hubert, Bernard
Mots-clés: Agriculture urbaine
Multifonctionnalité
Communauté Urbaine
Niamey
Date de publication: 21-mar-2013
Editeur: Université Boubakar Ba de Tillaberi, Niamey, Niger
Résumé: Le maraîchage urbain et périurbain de la Communauté Urbaine de Niamey (CUN) est une activité, pratiquée par divers acteurs. Ces acteurs se distinguent les uns des autres types par l’appartenance à un groupe social ou ethnique, le statut foncier, la taille du jardin, le choix de productions, le temps consacré au maraîchage (temps complet ou partiel) et dans certains cas, par une catégorie professionnelle. La production et la commercialisation des produits agricoles donnent lieu à trois circuits distincts : un circuit court qui se dessine par l’acheminement direct de la production aux consommateurs ; un circuit moyen dont, le schéma intègre les producteurs, les détaillants et les consommateurs ; enfin, un circuit long qui est celui qui fait intervenir non seulement les producteurs, mais également les grossistes, détaillants, intermédiaires et les consommateurs. L’étude des cultures maraîchères de la CUN a porté sur trois types de sites qui se distinguent par la texture du sol, les moyens d’apprivoisement en eau, la dimension de jardins et leur situation par rapport au centre urbain. Ils se distinguent aussi, par le nombre d’exploitants et la voie d’acquisition du jardin. D’une manière financière, l’activité maraîchère urbaine et périurbaine de Niamey, apporte aux gros et moyens producteurs des revenus réguliers et importants qui dépassent le salaire d’un enseignant du primaire. Le maraîchage leur permet de réaliser des dépenses quotidiennes pour l’ensemble de leurs familles. Il contribue aussi à l’enrichissement des acteurs économiques, à la sécurité alimentaire et à la relance de l’économie locale. Du point de vue social, certains producteurs des couches les plus populaires qui n’aient pas les moyens d’utiliser motopompe pour arroser leurs jardins s’intègrent dans la vie sociale grâce notamment aux revenus perçus dans la production ou la commercialisation des légumes. Le maraîchage devient pour ces derniers, un moyen qui garantit la survie dans une ville où la vie devient de plus en plus chère. Cette activité agricole leur garantie aussi le moyen d’obtenir une stabilité sociale
Pagination / Nombre de pages: 179
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/9878
Collection(s) :Thèses soutenues

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