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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10041
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dc.contributor.advisorFomin, E. S. D-
dc.contributor.authorNtantang, Tarh Humphrey-
dc.date.accessioned2023-04-03T12:21:29Z-
dc.date.available2023-04-03T12:21:29Z-
dc.date.issued2020-12-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/10041-
dc.description.abstractLa présente étude porte sur l'analyse des facteurs qui ont déterminé le développement des infrastructures routières au Cameroun à l’époque coloniale, suite au partage de l’Afrique par les colons européens. Elle met l’accent sur les mesures politiques, économiques et sociales qui ont orienté le développement de ces infrastructures sous les administrations coloniales allemande, britannique et française au Cameroun de 1884 à 1961. L’étude présente en outre l'impact de ces politiques sur l'entreprise coloniale et ses acteurs au Cameroun. L'argument central énoncé est que les infrastructures routières qui existaient au Cameroun à cette époque visaient l'exploitation des ressources appartenant aux populations autochtones. Lesdites infrastructures étaient donc mises en place dans l’objectif de donner accès aux sources de matières premières. Notre étude soutient donc que ces infrastructures étaient construites pour relier l’arrière-pays à la région côtière du Cameroun pour des raisons d’ordre économique. Suite à l’analyse des différents thèmes et faits relatifs à notre argument central, les résultats de nos recherches indiquent que les routes n’étaient construites que dans les zones où primaient les intérêts européens, et desservaient les sources d’approvisionnement en matières premières. L'extension du réseau routier avait pour but la construction des routes de desserte pour le transport des matières premières de l’arrière-pays vers la zone côtière. Notre étude révèle par ailleurs que l’axe Tiko-Douala n’était pas construit pour la seule raison de réunifier le Cameroun occidental et le Cameroun oriental, mais également pour permettre le transport des matières premières de la Région du Sud-Ouest à destination des industries et du port de Douala. Bien plus, elle démontre que le fait de relier les routes nationales à la capital politique a contribué au renforcement de l’intégration régionale et à la création des emplois à travers le pays. Cette étude a procédé par l’analyse critique des sources primaires et secondaires. Il s’agissait de collecter les données provenant de livres, d’articles et de revues en relation avec certains aspects ayant trait au sujet. Nous avons commencé par un examen critique des sources secondaires traitant de thèmes plus larges en matières de politiques de transport et d’infrastructures en Afrique. Dans la rédaction, nous avons adopté un mélange d’approches thématiques et chronologiques. Alors que la première avait pour objet principal la description des thèmes et les politiques de transport par rapport à leur adaptation au changement, la seconde situait les questions sur le discours en fonction d'un chronogramme historique.en_US
dc.format.extent369fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectTransport policies and developmentfr_FR
dc.subjectCameroonfr_FR
dc.subjectHistorical syntheses 1884-1961fr_FR
dc.titleColonial transport policies and development in Cameroon: a historical syntheses 1884-1961fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Mémoires soutenus

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