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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10184
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Deli Tize, Teri | - |
dc.contributor.author | Wendon Mbuh, Gillian | - |
dc.date.accessioned | 2023-04-05T15:01:27Z | - |
dc.date.available | 2023-04-05T15:01:27Z | - |
dc.date.issued | 2022 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10184 | - |
dc.description.abstract | Cette recherche intitulée Femmes Mbororos et activités informelles à Yaoundé Cameroun : une perception Anthropologique analyse les perceptions des femmes de cette socioculturel dans le monde du travail contemporain. En effet, les mbororos en général et les femmes mbororos en particulier sont un groupe nomade qui est de temps en temps en transhumance avec leur bétail à la recherche du pâturage. Les femmes se déplacent aux côtés de leurs époux et les hommes étaient les responsables de la famille à travers la vente du bétail. Les femmes ont le rôle de reproduction de la famille, s’assurer du bien-être du mari. Par conséquent, la femme mbororos dépend entièrement de son mari car il subvient entièrement à ses besoins. Elle n’avait pas le droit d’exercer une activité que d’accompagner son mari à gérer le bétail. Par ailleurs, sa mobilité hors de la maison familiale est accompagnée par un mahram, un proche parent. Aujourd’hui, il y a renversement de tendance à cause de plusieurs facteurs à la fois interne et externe à la socioculturel : la crise économique, les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les conditions climatiques défavorables au pâturage, les facteurs sociaux et politiques, les arguments de certaines sociétés civiles, ....L’émancipation de la femme mbororo a créé une prise de conscience sur l’autonomisation du genre féminin. Les hommes qui étaient par le passé, les responsables de la famille n’arrivent plus subvenir aux sollicitations de la famille. La question principale de cette recherche est celle de savoir : quels sont les fondements culturels du travail de femme mbororo dans la ville de Yaoundé ? L’hypothèse principale est que l’autonomisation de la femme mbororo à travers la pratique des activités génératrices de revenu influencerait la relation de pouvoir entre l’homme et la femme dans une société autrefois caractérisée par la prééminence du pouvoir de l’homme sur la femme. Pour collecter et traiter les données de terrain, la recherche est basée essentiellement sur la méthode qualitative avec l’usage des techniques et les outils appropriés. A la fin, trente (30) informateurs privilégiés ont été interviewés à travers les entretiens individuels approfondis. Pour interpréter les données de terrain, on a pris appui sur la théorie dite « making a future », la construction de l’avenir de Bourdieu et Jennifer. Les résultats de la recherche montrent que le changement de relation de pouvoir entre l’homme et la femme a donné une autre configuration sociale dans le foyer du couple mbororo. La femme mbororo lutte aujourd’hui pour son autonomie et le bien-être familial. La plupart de ne dépend plus le soutien du mari pour contribuer à l’avancement du foyer. Cependant, certains hommes, à travers cette autonomisation de la femme, pensent leur pourvoir d’antan est en train de disparaitre à cause entre autres de la mondialisation ou la conscientisation de la femme par certaines sociétés civiles. | fr_FR |
dc.format.extent | 158 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé 1 | fr_FR |
dc.subject | Activité informelle | fr_FR |
dc.subject | Femmes Mbororo | fr_FR |
dc.subject | Perception locale | fr_FR |
dc.subject | Yaounde | fr_FR |
dc.title | Mbororo women and informal activities in Yaoundé Cameroon: an anthropological perspective | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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