Gouvernance fonciere et developpement local dans le departement de Ngourkosso au Tchad : cas de la sous- prefecture de Benoye.

Abstract

La gouvernance foncière recouvre à la fois les structures politiques administratives, ainsi que les processus par lesquels les décisions relatives à l’accès, à l’utilisation des ressources foncières sont prises et exécutées, y compris la façon dont les conflits fonciers sont réglés, (Allé.S.2019). Tandis que le développement local, peut être assimilé à un changement de conditions de vie de la population d’une localité par le biais de la mise en valeur des différentes ressources de cette localité. La sous-préfecture de Bénoye, chef-lieu du département de Ngourkosso, située à 60 kilomètres au Nord Est de la ville de Moundou au sud du Tchad avec une population de 63296 habitants sur une superficie 565km², selon le deuxième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2) de 2009. Cette sous-préfecture fait face à des nombreuses difficultés dans le cadre la gestion de ses ressources foncières. Cela est dû au manque d’information et de vulgarisation des textes régissant l’accès à la terre au Tchad en général et dans cette sous-préfecture de Bénoye en particulier, la confrontation des différents droits fonciers sur cette sous-préfecture en sont les causes. Pour arriver à nos résultats souhaités, nous avons la méthodologie basée sur une démarche hypothético-déductive, qui consiste à émettre des hypothèses qui sont vérifiées sur le terrain et en même temps impliquer la population cible dans les procédures de collecte des informations. Ces informations sont de deux catégories : données de sources secondaires ; (articles, les mémoires, les thèses, les ouvrages généraux et autres ; les données de sources primaires, (les enquêtes, les guides d’entretiens, les observations...). Le droits fonciers coutumiers est appliqué à 45% contre 39% du droit moderne ; Les 16% sont pour le droit islamique. La méthode archaïque est appliquée à 65,33% contre 34,67% pour la méthode moderne ; Les 67% des réponses des paysans confirment que l’accès aux pâturages n’est pas facile contre 36% ; Le total des terres très pauvres et pauvres est de 78% contre un total de 22% des terres très fertiles et fertiles..