les complexes agro-industriels et la promotion de l’emploi des jeunes au Cameroun : le cas de la SOSUCAM de MbanMjock 1965-2020

Abstract

Après les indépendances, les autorités camerounaises soucieuses du développement du Cameroun vont mettre sur pieds les politiques dites passives pour résorber le chômage des jeunes. En effet, les dites politiques ont gravité autour de la création des structures et entreprises pouvant employer les jeunes. C’est ainsi que la est créée en 1965 à Mbandjock en vue de lutter contre le chômage des jeunes et favoriser l’émergence du pays. C’est dans ce sillage que la présente étude se situe. Elle examine la contribution des complexes agro-industriels dans la promotion de l’emploi des jeunes au Cameroun en prenant pour exemple la SOSUCAM. Elle montre que l’implantation de cette société à Mbandjock et Nkoteng a beaucoup contribué à la lutte contre le chômage et le désœuvrement des jeunes. Pour parvenir à cette démonstration, il nous a semblé impératif de recourir à diverses sources à savoir : les sources orales, les sources écrites et les sources iconographiques Ainsi, à partir d’une démarche, à la fois synchronique et diachronique, il en ressort globalement que les résultats mitigés de la politique de recrutement et de gestion des jeunes au sein de la SOSUCAM, s’expliquent par des faiblesses d’ordre juridique (la caducité du code du travail et les ambiguïtés juridiques dans le système de gestion des jeunes au sein de la SOSUCAM), et managérial (les salaires dérisoires et le favoritisme dans la promotion des jeunes)