La mécanization et les transformations agricoles au Cameroun : le cas du departement de la Mvila" (2011-2020).

Abstract

iii Depuis des années, l’agriculture constitue la préoccupation de la mise en pratique des politiques élaborées au Cameroun, parce qu’elle occupe une place de choix dans les stratégies de développement économique et social. De fait, dans le but d’améliorer les techniques culturales, d’accroître les rendements et de lutter contre la pauvreté en milieu rural, les pouvoirs publics ont mis en place des réformes agricoles notamment l’orientation du Cameroun vers une nouvelle forme d’agriculture, celle dite de Seconde génération et qui envisage la formation agricole, la modernisation de l’appareil de production, le développement des chaines de valeurs, la création d’une banque agricole, et la professionnalisation de l’agriculture au sein des GICS à l’occasion de la célébration du comice agropastorale d’Ebolowa le 17 janvier 2011. C’est dans cette logique que s’inscrit le présent travail intitulé : La mécanisation et les transformations agricoles au Cameroun : Le cas du "Département de la Mvila"(2011-2020). Pour y arriver, l’on s’est appuyé sur une problématique qui se situe autour de l’impact qu’ont eu ces réformes dans le développement socio-économique de la Mvila en particulier et du Cameroun en général. Le présent travail s’appuie sur de nombreuses archives écrites et orales qui sont celles du Département de la Mvila, du Collège Régional d’Agriculture d’Ebolowa et les documents référentiels des différentes organisations paysannes de la Mvila. Ainsi, la confrontation des sources et leur critique ont permis d’aboutir à de petites synthèses : l’application progressive sur le terrain de la mécanisation et transformation agricole par les agriculteurs. L’exploitation rigoureuse et objective desdits documents a, grâce à une démarche diachronique et synchronique, démontré que la mécanisation et la transformation agricole a sa part de contribution dans le développement socio-économique des agriculteurs de la Mvila, en dépit des dysfonctionnements en matière d’organisation, de commercialisation et de financement. Dans cette optique, ce travail a émis quelques recommandations d’ordres structurels et fonctionnels, afin que l’État, les diverses institutions et les partenaires puissent participer à leur rayonnement. Ainsi, les politiques publiques issues de la réforme agraire doivent apporter suffisamment de l’aide à ces organisations paysannes afin que la révolution agricole dans la Mvila soit une réussite en vue de contribuer à la chaîne mécanisation agricole dans la Mvila en particulier et au Cameroun en général. Avec l’espoir que les producteurs et les transformateurs agricoles soient des structures clés du développement socio-économique.