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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10491
Titre: | Autorités administratives et gestion de la crise de logement au Cameroun : cas de douala (1952-2010) |
Auteur(s): | Ngo Gwogon, Joséphine Tatiana |
Directeur(s): | Dong Mougnol, Gabriel Maxime |
Mots-clés: | Logement au Cameroun Crise de logement Gestion administrative Douala |
Date de publication: | 29-jui-2022 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | Le domaine de l’Habitat, au centre des préoccupations de la conférence mondiale sur le logement à Vancouver au Canada en 1976, est le tronc sur lequel repose de nombreuses branches, aux titres desquels, le secteur du logement. Au Cameroun, le secteur du logement est en proie à des difficultés qui ont engendré une crise. Ainsi, la crise de logement émane de nombreux facteurs donc le plus marquant reste la croissance démographique. À Douala, capitale économique du pays, cette crise se fait de plus en plus ressentir. La ville étouffe, s’étale et s’enfle démesurément en entrainant la saturation du sol, la prolifération des habitats spontanés, le chômage et donc une incapacité pour les populations de se loger ou mieux, de bien se loger. Fort de ce constat, il a paru impératif de se poser la question centrale suivante : comment le personnel administratif, à partir des instruments mis à sa disposition, contribue à résorber le déficit de logements dont souffre Douala ? Partant de cette interrogation et sur la base des sources orales, écrites et iconographiques, et suivant une approche d’analyse alliant à la fois la diachronie et la synchronie, il ressort de ce mémoire que la Société Immobilière du Cameroun (SIC), crée en 1952, est la première action concrète des autorités administratives pour faire face aux problèmes liées au logement. Au fil des années ces derniers ont multiplié des stratégies pour mieux contenir la crise. Ils ont donc construit à Douala environ 6000 logements sociaux et maisons individuelles jusqu’en 2010 avec le lancement du programme de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles de terres. La lutte contre la crise de logement a nécessité la viabilisation et l’aménagement des terres, la mise sur pieds des politiques de logement, des Projets de restructurations et la création des institutions en charge de l’habitat et du financement des logements tels que la Mission d’Aménagement et d’Équipement des Terrains Urbains et Ruraux, le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Crédit Foncier du Cameroun. Ces derniers ont participé à lutter contre la crise de logement et à donner un nouveau visage à Douala. Malgré tous ces efforts, la crise persiste. La lenteur dans l’exécution des projets et des politiques, le laxisme des autorités, la corruption, les problèmes de financement sont autant de choses qui freinent les efforts déjà consentis par les différents acteurs. Toutefois, une remise en question des politiques élaborées, en encadrant les migrations internes, en décongestionnant Douala (une décongestion des industries), en améliorant les procédures foncières et en encourageant les initiatives privées de logements, est primordiale pour espérer venir à bout de ce fléau, ou tout de même de le réduire. |
Pagination / Nombre de pages: | 201 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10491 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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