DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10502
Titre: Taxonomie, chimiotaxonomie et évaluation des activités antifongiques et antibactériennes de quelques Basidiomycètes supérieurs (Agaricales et Polyporales) du Cameroun et de la R.D. Congo
Auteur(s): Metsebing, Blondo-Pascal
Directeur(s): Mossebo, Dominique Claude
Mots-clés: Basidiomycètes
Taxonomie
Chimiotaxonomie
Activités antifongiques
Activités antibactériennes
Concentration Minimale d’Inhibition (CMI)
Date de publication: 2020
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Malgré les travaux effectués durant les trois dernières décennies sur la flore mycologique d’Afrique centrale, celle-ci reste très peu connue dans plusieurs pays de cette sous-région d’Afrique et en particulier au Cameroun et en R.D. Congo (ex Zaïre). Afin de contribuer à améliorer l’état de connaissance de cette flore dans ces deux pays et explorer quelques possibles utilisations thérapeutiques, au total 182 spécimens de Basidiomycètes supérieurs appartenant aux Agaricales, Boletales et Polyporales ont été collectés dans ces deux pays durant les années 2017 et 2018, puis encodés de DM 1161 à DM 1251 pour les Polyporales, DM 1261 à DM 1336- DM 1718 à DM 1730 pour les Agaricales et DM 1341 à DM 1342 pour les Boletales et conservés à l’herbier mycologique de l’UY1. Trente-cinq (35) des 182 collections ont été examinées. La taxonomie conventionnelle a permis de décrire neuf (9) espèces et deux (2) formes nouvelles de Termitomyces incluant T. fombapei sp. nov., T. mboukouïna sp. nov., T. mbongonensis sp. nov., T. africana sp. nov., T. subeurhizus sp. nov., T. bruneogriseus sp. nov., T. tribasidiatus sp. nov., T. melongii sp. nov., T. congolensis sp. nov. pour les espèces nouvelles, et Termitomyces mammiformis f. cameroonensis f. nov. couplé à T. eurhizus f. polycystidiatus f. nov. pour les 2 formes nouvelles. L’étude taxonomique a également permis de décrire deux espèces nouvelles de Polypores appartenant aux Polyporaceae que sont Aporpium cameroonensis sp. nov. et Perenniporia nigra sp. nov. Quant à la chimiotaxonomie, la CCM et la GC-MS ont permis de réaliser une étude phytochimique détaillée des extraits bruts des Hymenochaetaceae que sont Coltricia fragilissima, Phellinus extensus, P. gilvus, P. pachyphloeus, P. senex, et les Pleurotaceae Pleurotus tuber-regium et P. sajor-caju. Elle a également permis par comparaison des composés chimiques absents ou présents dans les extraits bruts, de rapprocher le spécimen DM 1069 (un Phellinus jusqu’ici non identifié) à Phellinus senex. Aussi les spécimens DM 703, DM 1073 et DM 1588 se sont par rapprochement avérés être également des espèces ou formes potentiellement nouvelles de Phellinus sous réserve de quelques analyses supplémentaires de confirmation éventuellement couplées à la phylogénie moléculaire ADN. Par comparaison aux résultats d’études antérieurement faites par d’autres auteurs, les composés chimiques ci-après identifiés dans ces espèces, à savoir : 1-Hexadecène ; (Z)-7-Hexadecène ; Hexadécane ; (E)-5-Octadécène ; 1-Docosène ; Acide hexadécanoïque ; Acide hexadécanoïque , éthyl ester ; (E)-9-Acide Octadécenoïque éthyl ester ; Acide Tétradécanoïque, éthyl ester ; Eicosane ; Docosane et (E)-5-Eicosène possèdent selon ces études des vertus thérapeutiques et notamment des propriétés Antimicrobiennes, Antioxydantes, Antidiabétiques, Anti-inflammatoires, Antidiarrhéiques, Hypocholestérolémique, Antitumorales, Antitétaniques etc... également présents dans nos espèces locales. Quant aux études microbiologiques, la méthode de microdilution a permis de mettre en évidence les propriétés antifongiques et antibactériennes par la détermination de la Concentration Minimale d’Inhibition (CMI) des extraits bruts de sept (7) Macromycètes appartenant aux Hymenochaetaceae et aux Pleurotaceae que sont Coltricia fragilissima, Phellinus extensus, P. gilvus, P. pachyphloeus, P. senex, Pleurotus sajor-caju et Pleurotus tuber-regium (basidiocarpe et sclérote). Les tests ont été effectués sur 11 souches de bactéries incluant Bacillus subtilis, Enterococcus faecalis, Staphylococcus epidermidis, Enterobacter cloacae, Klebsiella aerogenes, Staphylococcus aureus, Mycobacterium smegmatis, Proteus vulgaris, Klebsiella oxytoca, Proteus mirabilis, Escherichia coli et 3 souches de champignons pathogènes à l’homme à savoir Candida albicans, Aspergillus ochraceus et Aspergillus fumigatus. Tous les extraits bruts testés ont montré différents niveaux d’activité d’inhibition sur les bactéries et les champignons pathogènes avec des CMI variant de 3,13 à 12,5 mg/mL pour les bactéries et de 0,39 à 6,5 mg/mL pour les champignons. Ces résultats montrent que les champignons pathogènes sont en général plus sensibles aux extraits bruts que les bactéries qui apparaissent un peu plus résistantes avec des valeurs CMI plus élevées. Sur la base de ces résultats plutôt prometteurs, des études plus raffinées pourraient être envisagées pour isoler et identifier avec précision les molécules actives contre les bactéries et les champignons testés. De planifier par la suite, des études cliniques sur certaines maladies infectieuses causées par ces bactéries ainsi que les infections fongiques comme les Candidoses causées par Candida albicans et les Aspergilloses causées par Aspergillus fumigatus et Aspergillus ochraceus. Le but ultime étant de produire des médicaments plus efficaces et moins résistants basés sur les substances naturelles contre ces maladies
Pagination / Nombre de pages: 239 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10502
Collection(s) :Thèses soutenues

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
FS_These_BC_22_0052.pdf17.09 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.