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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10659
Titre: Entomofaune du gombo (Abelmoschus esculentus Moench, Malvaceae) et perspectives de contrôle de Podagrica decolorata Duvivier, 1892 (Coleoptera : Chrysomelidae), au moyen de la lutte biologique en Côte d’Ivoire.
Auteur(s): Yao, N’guessan
Directeur(s): Soro, Senan
Mots-clés: Gombo;
Podagrica decolorata;
Reduviidae;
Bioécologie;
Lutte biologique.
Date de publication: 22-oct-2022
Editeur: Université Jean Lorougnon Guédé
Résumé: Le gombo (Abelmoschus esculentus) est l’une des plantes maraîchères les plus cultivées en Côte d’Ivoire. Cependant, la plante est attaquée par des insectes qui causent des dégâts préjudiciables aux producteurs. L’objectif de ce travail est de proposer la lutte biologique comme alternative à l’utilisation des insecticides chimiques de synthèse. Un dispositif randomisé a permis de collecter des insectes à l’aide de filet fauchoir et des pièges colorés. Des paramètres bioécologiques de deux espèces de Reduviidae dont Rhynocoris albopilosus et Rhynocoris rapax ont été étudiés grâce à un suivi régulier dans des cages. Une étuve a été utilisée pour le séchage et la préparation des extraits aqueux d’Azadirachta indica et de Ricinus communis. L’inventaire de l’entomofaune a révélé Podagrica decolorata comme ravageur majeur et six espèces de Reduviidae prédatrices de ce ravageur. La dynamique de ces espèces prédatrices a permis de montrer Rhynocoris albopilosus et Rhynocoris rapax comme des espèces constantes avec des fréquences d’occurrence respectives de 75 % et 63,46 % et un synchronisme a été observé entre les populations du prédateur et du ravageur à contrôler. La comparaison de quelques paramètres biologiques entre ces deux espèces de Reduviidae a révélé que les femelles de Rhynocoris albopilosus ont eu une durée de vie de 96,47 ± 8,04 jours contre 82,10 ± 9,41 jours pour Rhynocoris rapax. Concernant l’agressivité, l’espèce Rhynocoris albopilosus a été plus efficace avec 12,33 ± 1,56 proies consommées contre 8,47 ± 1,87 proies consommées pour Rhynocoris rapax en 48 heures. Il ressort au terme de la présente étude que la lutte intégrée avec l’utilisation simultanée des extraits aqueux de feuilles de neem et de ricin associé à l’espèce Rhynocoris albopilosus n’est pas envisageable. En revanche, des lâchers inondatifs de Rhynocoris albopilosus dans les cultures de gombo peuvent réduire de façon significative l’effectif de ce ravageur et ainsi améliorer la production du gombo en Côte d’Ivoire.
Pagination / Nombre de pages: 174p
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10659
Collection(s) :Thèses soutenues

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