DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10701
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorKouakou, N’Guessan François-
dc.contributor.authorOulai, Jean-Claude-
dc.date.accessioned2023-06-30T17:13:08Z-
dc.date.available2023-06-30T17:13:08Z-
dc.date.issued2009-01-31-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/10701-
dc.description.abstractIl est de ‘’notoriété’’ en Côte d’Ivoire que les « femmes de l’ouest » (Wê et Dan) sont très portées sur le sexe. Autrement, elles auraient une tendance accrue à la frivolité et à l’infidélité. En un mot, elles seraient des nymphomanes. Ainsi, au regard de l’histoire du peuple Dan de Logoualé (Ouest de la Côte d’Ivoire) il apparaît nettement que c’est pour parer à toute velléité de fornication, d’impudicité et d’infidélité que fondamentalement l’excision fut instituée. Les femmes, qui représentent près de 48,5% de la population ivoirienne, doivent être considérées comme une ressource humaine de premier ordre par leurs contributions quantitatives et qualitatives aux programmes de promotion collective. En prenant le cas des femmes Dan de Logoualé, nous voyons que l’influence de l’excision crée dans la mentalité collective des réflexes à la soumission à une règle de vie perçue comme clé qui seule ouvre les portes à l’intégration et à la reconnaissance sociale. L’objectif général de cette recherche est de comprendre la motivation réelle (cachée) des pratiques excisionnistes. Comprendre pourquoi une vieille pratique, aujourd’hui décriée est pourtant maintenue par les aînés sociaux en dépit de tant de dispositions dissuasives et répressives. Bien comprendre pour trouver les meilleures solutions. Nous avons exploré le contexte social dans lequel on fait l’excision pour mieux comprendre les objectifs et aussi les conséquences de cette pratique pour les populations concernées. Pour mieux comprendre ce phénomène si complexe, on ne peut pas se contenter des chiffres, de fréquence et de forme de la pratique. Il faut aussi examiner le phénomène en tant qu’événement et l’aborder comme acte socialfr_FR
dc.description.abstractIt is commonly said in Ivory Coast that “the women of the west” (Wê and Dan) are very drawn to sex. Hence, they have a tendency to be frivolous and unfaithful. In other words, they are seen as nymphomaniacs. However, in considering the history of the people of Dan of Logoualé (west of the Ivory Coast), it is clear that the practice of excision was instituted in order to counter any desire for fornication, immodesty and unfaithfulness. Women, who represent about 48.5% of the population of Ivory Coast, must be considered as a first hand human resource due to their quantitative and qualitative contributions to the programs of collective promotion. In taking the case of the women of Dan of Logoualé, we observe that the influence of excision create in the collective mentality reflexes into submission to certain lifestyle, which is seen as the only key to open the doors to social integration and recognition. The general objective of this research is to understand the real (hidden) motivation of the practice of excision. The understanding of it may without doubt contribute to open a “secret file” on an old custom, which is today condemned, yet maintained by the elders in society, despite the entire dissuasive and repressive disposition.en_US
dc.format.extent379fr_FR
dc.publisherUniversité de Bouakéfr_FR
dc.subjectExcision fémininefr_FR
dc.subjectMutilation Génitalefr_FR
dc.subjectInitiationfr_FR
dc.subjectDanfr_FR
dc.subjectLogoualéfr_FR
dc.subjectCôte d’Ivoirefr_FR
dc.titleLa question de l'excision: le cas des Dan de Logoualé (Côte d’Ivoire)fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
These_Dr_JC_Oulai__copy_.pdf7.53 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.