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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10783
Titre: Food security and conflict among small holder plantations in Mbanjock-Centre region of Cameroon: A contribution to anthropology of development.
Auteur(s): Bonuh Che, Clement
Directeur(s): Kum Awah, Paschal
Moussima Njanjo, Henri
Mots-clés: Culture
Système de sécurité alimentaire
Conflit social
Plantations paysannes
Peuples autochtones
Mbandjock
Date de publication: avr-2023
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: « Sécurité alimentaire et conflits dans les plantations des petits exploitants à Mbandjock, région du Centre du Cameroun : une contribution à l'anthropologie du développement » a été le sujet sur lequel nous avons mené notre recherche doctorale. La nourriture dans la plupart des pays africains, y compris le Cameroun, est fournie à la population par des agriculteurs qui pratiquent une agriculture de subsistance à petite échelle. En même temps, il existe des plantations à grande échelle spécialisées dans la production de nourriture contre de l'argent. Par conséquent, destiné au marché extérieur, Les plantations à grande échelle ont été mises en place dans les pays africains pour produire de la nourriture pour les cultures de rente comme les palmiers, les bananes et bien d'autres. C'était pour répondre aux besoins des maîtres coloniaux. Entre les deux, environ un siècle après, des individus se sont engagés dans des plantations à petite échelle pour produire de la nourriture à grande échelle. Ces initiatives locales n'ont pas rassuré la disponibilité alimentaire dans les localités où la nourriture est produite. Un nouveau système alimentaire peut émerger, créant une pénurie alimentaire et des conflits dans cette localité. Le gouvernement du Cameroun, conformément à la convention internationale et aux différents objectifs des développements, les OMD en 2000 et les ODD en 2015, a soutenu des initiatives visant à éliminer la faim, à réduire la pauvreté et à assurer le bien-être. En 1990, le gouvernement a adopté une nouvelle politique agricole (NAP). Ce premier programme d'ajustement structurel a été soutenu par l'Institution de Breton Woods et d'autres grands donateurs. Ses objectifs étaient de responsabiliser les agriculteurs (petits exploitants) et de diversifier le secteur agricole. En 2003, le gouvernement camerounais a introduit le Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP). L'agriculture, entre autres domaines connexes, a reçu une place de choix, en particulier l'agriculture rurale et celle des petits exploitants. Il s'agissait de veiller à ce que l'extrême pauvreté et la faim soient éradiquées. Par conséquent, le MINADER et le MINEPEA ont apporté une aide aux agriculteurs sous forme de semences hybrides, de matériel agricole comme des houes, des chenilles, des camions, etc. (DSRP 2003). De plus, en 2010, le président du Cameroun a annoncé la vision 2035 du Cameroun devenant une nation émergente. Cette vision a ensuite été articulée dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi (DSCE). Parmi les autres pôles, figurait le pôle agriculture et environnement qui privilégie l'agriculture de deuxième génération (révolution agricole), la protection de l'environnement et la préservation des écosystèmes (GESP 2010). Tous ces efforts aux niveaux international et national pour contribuer à la vie sociale et culturelle de la communauté avec l'accès à la nourriture, la disponibilité de la nourriture, la stabilité alimentaire et la durabilité alimentaire, l'agriculture surtout les petites plantations auraient contribué à l'approvisionnement alimentaire, au changement social, aux transformations du système agricole et une jonction entre les pratiques modernes et traditionnelles. Cela nous amène à nous poser les questions de recherche suivantes: Pourquoi la forte présence des plantations de petits exploitants à Mbandjock? La région du Centre du Cameroun, n'est-elle pas nécessairement une assurance pour la sécurité alimentaire ? La réponse provisoire que nous avons donnée était que les plantations de petits exploitants s'engagent dans la production de nourriture contre de l'argent, créant de nouveaux systèmes alimentaires locaux et des conflits. L'objectif de la recherche était d'explorer et d'expliquer la contribution des petites plantations à la production alimentaire locale. Nous avons mené une recherche qualitative en utilisant la méthode qualitative. L'observation des participants a été la principale technique de recherche au cours de laquelle des discussions de groupe, l'observation directe et des techniques d'entretien approfondi ont été utilisées pour générer des données associées à ces techniques. Des notes ont été prises pendant le travail de terrain et les données ont été transcrites et codées. Une analyse de contenu et thématique a été effectuée. Les théories de l'ethnométhodologie d'Harold Garfinkel, de l'ethno-perspective ou de l'ethnanalyse de Mbonji Edjenguèlè, des représentations sociales de Moscovici (1961) et des dynamiques culturelles de Georges Balandier (1971) nous aident à interpréter les données. Les constatations suivantes ont été obtenues: Premièrement, les systèmes de plantations pour petits exploitants sont organisés de deux manières : les plantations pour petits exploitants structurées et non structurées. Deuxièmement, les cultures locales nécessaires aux petites plantations comprennent ; le système foncier à Mbandjock, les méthodes agricoles et les pratiques rituelles. Derne nyabe (nettoyage du cimetière) aux Baboute, Mkpass à Mekomba, Messing à Mendouga, Feo Kague (Fête du Coq) au peuple Toupouri. Ces rituels garantissent la production et la reproduction. Troisièmement, la culture locale de la sécurité alimentaire à Mbandjock est fortement affectée par la présence de deux saisons des pluies et de deux saisons sèches. La conclusion générale de cette recherche a révélé que les plantations des petits exploitants se sont accompagnées d'une augmentation de la production agricole et d'une diminution de la disponibilité alimentaire à Mbandjock, car une grande partie de la production est vendue à de grands exploitants. Celles-ci sont en partie responsables de l'insécurité alimentaire à Mbandjock. Il s'est également produit de nombreux conflits (accaparement des terres, conflits culturels et conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ces conflits sont en partie responsables de l'insécurité alimentaire à Mbandjock. Cette recherche est une recherche exploratoire et interprétative qui a utilisé la méthode de recherche qualitative. Elle peut ouvrir d'autres perspectives avec la recherche quantitative.
Pagination / Nombre de pages: 441
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10783
Collection(s) :Thèses soutenues

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