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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10803
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Mouchili Njimom, Issoufou Soulé | - |
dc.contributor.author | Noah, Honorine Véronique | - |
dc.date.accessioned | 2023-07-18T12:03:44Z | - |
dc.date.available | 2023-07-18T12:03:44Z | - |
dc.date.issued | 2021-07 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10803 | - |
dc.description.abstract | En travaillant sur la dynamique de la constitution des connaissances scientifiques, nous nous sommes intéressée à la question du progrès de la connaissance dans les sciences. L’exploitation des textes de Thomas Samuel Kuhn permet, en effet, de constater que la thèse de l’incommensurabilité des paradigmes se pose en contraste avec les conceptions traditionnelles dans lesquelles, la science est le résultat de la marche royale d’une raison absolue, détentrice d’une méthode universelle, gage d’un progrès inexorable vers la vérité. Avec la thèse kuhnienne de l’incommensurabilité, l’idée de progrès devient le résultat d’un changement dans lequel l’idée de vérité perd sa qualité et sa place. Certains de ses commentateurs comme Alexander Bird, parlent du progrès comme d’une conception évolutionnaire avec la neutralité de la notion de vérité. Emboussi Nyano, quant à lui, défend une conception darwinienne du progrès avec l’évacuation de la notion de vérité. Mais, ces deux approches du progrès ne lèvent pas totalement le doute que soulève la notion de l’incommensurabilité. Intriguée par la radicalisation de la logique concurrentielle qui met en opposition les différentes communautés savantes, nous nous sommes proposé de montrer que les clôtures et fermetures paradigmatiques, quoique légitimes en tant que saisies ponctuelles et détaillées d’un secteur de la réalité, se doivent d’être surmontées. Compte tenu du fait que ces oppositions se justifient sur la base de la subjectivité du chercheur, on peut comprendre pourquoi avec Kuhn, il émerge une tendance relativiste dans les sciences. Cette approche penche pour un principe libertaire en science. Tout cela nous a mené à une conclusion selon laquelle, la logique du progrès scientifique se fonde sur le changement issu des crises. Mais, au-delà de ce fondement, il faut dire qu’à cause de son principe d’incommensurabilité Kuhn a ouvert la porte à la déconstruction des forces méthodologiques. La teneur véritable de la nouvelle notion de progrès n’est plus téléologique, mais cyclique, car il n’a pas d’horizon. Par conséquent, à notre avis, le dynamisme scientifique kuhnien qui est un progrès par bond, implique les idées de vérité. Ici, la vérité résulte de l’efficacité méthodologique, elle est pragmatique. Il suffit juste de promouvoir une intelligibilité à même de rendre compte et de rendre raison de la rationalité par le moyen de la mise en exergue du progrès. Grâce à sa nouvelle vision du progrès scientifique, Kuhn aura participé à sa manière au débat sur la question pédagogique, portant sur la méthode d’apprentissage. La démarche kuhnienne de l’évolution de la science récuse une sorte de totalitarisme rationnel pour laisser place à l’émergence d’une démonstration de méthode scientifique. | fr_FR |
dc.format.extent | 370 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Progrès de la connaissance | fr_FR |
dc.subject | Sciences | fr_FR |
dc.subject | Kuhn Thomas Samuel | fr_FR |
dc.title | La dynamique de la constitution des connaissances scientifiques selon Thomas Samuel Kuhn. | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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